Bonjour,
Je connais aussi le problème dans le BTP. Mais ça n'a rien à voir avec les contraintes administratives (constitution de société, Urssaf, impots, etc.)
Dans le BTP, il s'agit de problème du domaine Privé, essentiellement initiés en 1978 par la loi Spinetta, qui organise la construction autour des problèmes de garanties, donc d'assurances. La responsabilité des constructeurs étant fortement engagés, tous les acteurs veulent des "preuves de la compétence technique et administrative" pour se couvrir. Ceci multiplie le nombre de documents et d'exemplaires.
Il s'agit, à mon avis, d'un choix de société. Nous évoluons de plus en plus vers une société à l'anglo-saxone, où tout peut être "judiciarisé". Ect-ce un mal ? chacun en jugera.
Je connais aussi le problème dans le BTP. Mais ça n'a rien à voir avec les contraintes administratives (constitution de société, Urssaf, impots, etc.)
Dans le BTP, il s'agit de problème du domaine Privé, essentiellement initiés en 1978 par la loi Spinetta, qui organise la construction autour des problèmes de garanties, donc d'assurances. La responsabilité des constructeurs étant fortement engagés, tous les acteurs veulent des "preuves de la compétence technique et administrative" pour se couvrir. Ceci multiplie le nombre de documents et d'exemplaires.
Il s'agit, à mon avis, d'un choix de société. Nous évoluons de plus en plus vers une société à l'anglo-saxone, où tout peut être "judiciarisé". Ect-ce un mal ? chacun en jugera.
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simplification administrative, un enjeu majeur pour les entreprises françaises. Selon le ministre Mosco. Une gouttelette d’eau .
«choc de simplification», encore un sujet racoleur, mais ô combien dérisoire. On en a connu d’autres.
Cela fait plusieurs décennies que l’on en parle : avec quel résultat ? On supprime 1 ou 2 documents administratifs? , mais aussitôt après, on en crée 3. La belle affaire.
Pour ne parler que d’un secteur que je connais bien, le BTP (pour y avoir passé plus de 45 ans, à tous niveaux). Au cours de ma carrière, j’en ai connu des « chocs », qui n’ont accouché que de souris.
La dématérialisation des documents. OK, on applique, mais pour faire une remise de prix( soumission) , il faut obligatoirement utiliser l’original, autrement dit : remplir CE formulaire, A LA MAIN ! (pourquoi pas sur une tablette calcaire avec un silex taillé ?)
Guichet unique ( sensé regrouper les déclarations) : Au bout de 2 ans, et après plusieurs courriers et coups de fil, l’ URSAAF a daigné prendre acte de ma déclaration de constitution de société, et , bien gentiment, m’a dispensé des frais pour retard , à la condition que je m’acquitte rapidement de mes cotisations. (situation vécue par moi-même)
Dois-je continuer l’inventaire à la Prévert ? J’ai de la matière.
Parfois, la « simplification » conduit à ne remplir qu’un seul formulaire au lieu de 2 , et dans le meilleur des cas, 3.
Mais, avez-vous une idée du nombre de documents exigés des entreprises du BTP pendant l’exécution d’un chantier ? Effarent ! Plan d’installation, plan d’exécution, plan de récolement, documents techniques du matériel installé, avis des bureaux de contrôle, certificats des fabricants , certificats des contrôles techniques,…..et j’en passe. Et tout ceci, en 3 ou 4 exemplaires, SVP.
Et on archive, on archive, pendant 5 ou 10 ans….où ? A quel coût ?
Dois-je parler des normes qui s’accumulent elles-aussi ?
Une mesurette « Poudre aux yeux » de plus ne changera rien du tout .
La vérité, c’est qu’en France, on aime le papier. Quoi de plus normal qu’un dossier qui dort tout au fond d’un placard ?
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