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le secteur des MEMS representera 14000 milliards de dollars en 2020

Cours temps réel: 8,88  -1,66%



kaeser kaeser
07/03/2014 06:44:12
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j'avoue que je ne savais pas ce qu'etait un mems comme la plupart des analystes lol (j'en suis convaincu) - mais en decouvrant la news du lancement du fond robolution , j'ai cherché a comprendre quelle valeur du marché pouvait profiter un maximum des retombées et j'ai lu cet article qui a fait tilt parce que les objets connectés sont concernés aussi.bref ,je ne comprends pas le cours mais qui vivra verra:

http://www.paristechreview.com/2013/12/09/revolution-des-mems/#.Uxff2KzhHMN.twitter
  
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crescentstreet crescentstreet
06/03/2014 10:36:52
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Merci pour tes infos sur MEMSCAP
  
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kaeser kaeser
06/03/2014 10:10:41
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ce sera la prochaine bulle de ce secteur -avec le deploiement en masse des objets connectés qui nous pend au nez ( bracelet electronique mesurant le diabete ,la tension , l'energie depensé par les mouvements ect ) l'utilisation par ces objets de composants mems qui sont tout simplement des micro processeurs mecaniques de tres petite taille qui interagissent avec l'environnement pour le transformer en signal electrique chiffrable -google se renforce dans ce secteur, ce n'est pas pour rien .Tant que les investisseurs n'auront pas compris on peut ramasser a bas prix mais ca va pas durer.
je suis rentré dessus et je vise 10/15€
  
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CRI74 CRI74
05/03/2014 17:47:04
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Excellent article qui donne une vision plus approfondie du potentiel d'utilisation des Mems et leurs déclinaisons à venir
On ne l'a sûrement pas mesuré concernant Memscap qui devrait mieux communiquer sur ces thèmes
  
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kaeser kaeser
05/03/2014 16:58:56
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article interessant :elle est peut etre decotée la petite memscap 14 millions d'euros avec un tel marché .

Des capteurs pour tout, partout, tout le temps
Par Jacques Henno | 17/12 | 06:00

La miniaturisation des capteurs et leur dissémination vont permettre le développement de nouveaux services. Principaux secteurs visés : la santé, la maison, l'industrie et les villes.


Dans son laboratoire de Los Alamos, au Nouveau-Mexique (Etats-Unis), David Mascarenas, spécialiste des capteurs, arbore un gant d'un genre nouveau : bourré de vibreurs, il retransmet les informations émises par les capteurs qui auscultent en permanence la structure d'une maquette située à quelques mètres ; ce mini-bâtiment est régulièrement soumis à des tremblements de terre et la personne qui porte le gant « ressent » alors les déformations subies par le modèle réduit. « Demain, il y aura des capteurs partout, qui émettront continuellement de l'information. Comme nous manquerons de spécialistes pour interpréter ces données, il faut imaginer une interprétation accessible au plus grand nombre, par le toucher par exemple », justifie David Mascarenas.
Les chercheurs du Los Alamos National Laboratory ou du MIT, aux Etats-Unis, de l'université Christian-Albrechts de Kiel, en Allemagne, du Leti (Grenoble), de Polytechnique ou de l'Inria, en France, pour ne citer que quelques noms, travaillent sur des capteurs plus petits, capables de mesurer de nouveaux paramètres (rythme cardiaque, taux d'oxygène dans le sang, gaz nocifs…), moins gourmands en énergie ou capables de s'autoalimenter (par exemple en récupérant, comme certaines montres, l'énergie des mouvements qu'ils subissent).
Selon le cabinet d'études suisse Intechno Consulting, le marché civil des capteurs croît de plus de 9 % par an et devrait dépasser en 2016 les 180 milliards d'euros dans le monde. On en trouve dans les smartphones (le gyroscope qui bascule l'image quand on change d'orientation), les véhicules électriques (24 capteurs surveillent la batterie des Autolib', en libre-service à Paris), les usines, les transports (camions, avions, palettes…), les villes… A côté des caméras qui évaluent la circulation dans les rues, des spectromètres qui disent si les raisins sont mûrs et autres fibres optiques qui alertent en cas de déformation d'une structure, les capteurs qui connaissent la plus forte croissance sont les MEMS (« microelectromechanical systems », « microsystèmes électromécaniques »). « On utilise du silicium pour fabriquer une mini-structure mécanique qui se déplace dans une cavité : la mesure de ses déplacements permet de connaître la température, la pression, la direction ou de capter du son… », explique Gildas Henriet, responsable marketing capteurs et MEMS pour l'Europe chez STMicroelectronics, qui affirme détenir 48 % du marché grand public des MEMS (les capteurs qui équipent les smartphones, les tablettes, les manettes de jeux, les bracelets podomètres…).
L'ère des nanocapteurs
Demain, on parlera peut-être de NES (« nano electronic systems », systèmes nanoélectroniques). « C'est la prochaine technologie de rupture », avance Jean-Jacques Bois, fondateur de Nanolike, une start-up spécialisée dans les nanotechnologies installée près de Toulouse. Le principe est simple : des atomes sont assemblés sous forme de nanoparticules, elles-mêmes enfilées sur un fil. Ces fils vont voir leur résistance électrique se modifier en fonction de l'humidité, de la température ou de la déformation des objets sur lesquelles ils sont posés. « Une fois au point, ces nanocapteurs devraient être plus simples à fabriquer que les actuels MEMS, être 100 fois plus petits, 50 fois plus sensibles et consommeront 1.000 fois moins d'énergie », poursuit Jean-Jacques Bois.
D'ici à une dizaine d'années, rien, en théorie, n'interdira donc de mettre des capteurs partout. « Leurs applications se déclineront dans cinq types d'environnements, liés à la personne, l'habitation, le monde industriel, les infrastructures intelligentes et la voiture », détaille Laurent Remont, vice-président stratégie des produits numériques chez STMicroelectronics.
Premier champ d'application : la santé. « Trois grandes tendances structurent ce marché : l'arrivée de capteurs de plus en plus petits, la diffusion en masse des smartphones, qui constituent désormais la plate-forme centrale de nos vies numériques, et le désir de prendre soin de soi », constate Benoît Raimbault, directeur marketing pour l'Europe de Fitbit, un fabricant californien de coachs électroniques (bracelets et clips podomètres…). Demain, votre smartphone sera prolongé sous forme de montres, de lunettes, de lentilles optiques dont les capteurs vous diront non seulement si vous avez suffisamment marché ou bien dormi, mais également si les aliments dans votre assiette sont frais et correspondent à votre régime, si votre tension artérielle ou oculaire est satisfaisante…
La ville et la maison du futur
Deuxième marché : la domotique. Les objets communicants qui mesurent l'ensoleillement et l'humidité de votre plante verte ou qui commandent votre chauffage en fonction de vos habitudes de vie (baisser la température après 8 heures et la remonter à partir de 18 h 30) commencent à apparaître. Demain, ils pourront également vous dire si votre système de chauffage est efficace, comparé à ceux des autres habitants de votre ville. « J'espère même que nous pourrons détecter dans l'air de votre maison le formaldéhyde, une substance utilisée dans la fabrication des meubles en aggloméré et considérée comme cancérigène », s'enthousiasme Fred Potter, directeur général de Netatmo (stations météo et thermostats connectés).
Dans l'industrie, les capteurs du futur devraient pouvoir répondre à de nombreuses attentes. « Les industriels veulent évaluer l'environnement des travailleurs en mesurant température, humidité, mais aussi les substances nocives, surveiller le fonctionnement des machines, par exemple avec des capteurs de vibration, suivre la fabrication et le transport de leurs produits : localisation, chocs, ruptures de la chaîne de froid… », analyse Nathalie Mitton, responsable de l'équipe de recherche « réseaux ubiquitaires du futur » à l'Inria.
Enfin, dans les villes, en plus d'ausculter votre voiture, les nanocapteurs pourront même être mélangés à de la peinture et répartis sur des infrastructures (ponts…), des immeubles, des routes, pour en surveiller l'usure, le vieillissement et la fréquentation. « Des drones ou des robots pulvériseront les capteurs sur les bâtiments existants… », prophétise David Mascarenas.
Jacques Henno


Les chiffres clefs
En 2016, les plus gros consommateurs civils de capteurs seront les technologies de l'information et de la communication (22,9 % du total), l'industrie des transports (22,8 %), le secteur du bâtiment (18,1 %) et les machines industrielles (9,7 %), selon Intechno Consulting.
A cette date, le marché civil des capteurs devrait dépasser les 180 milliards d'euros dans le monde, selon la même étude.
A l'horizon 2020-2022, les estimations du nombre d'objets connectés (capteurs, smartphones, ordinateurs…) varient de 18 milliards (selon GSMA) à 212 milliards (selon IDC).
50 milliards d'objets connectés représenteraient 4 zettaoctets de données (4 milliards de disques de 1 téraoctet) échangées par an.
Selon Cisco, les objets connectés pourraient représenter un marché total (matériels, applications…) de 14.000 milliards de dollars sur 2013-2020.
  
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