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Un pavillon pour les véhicules autonomes à Las Vegas pour le CES 7/29

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ABCDZ ABCDZ
10/01/2018 10:07:58
0
toujours pas d'infos sur VEGAS ?
  
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ABCDZ ABCDZ
08/01/2018 16:34:52
0
Gros volumes depuis vendredi
  
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ABCDZ ABCDZ
08/01/2018 15:13:46
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ABCDZ ABCDZ
08/01/2018 15:12:43
1
320 start-up françaises font le déplacement à Las Vegas pour le CES 7/29


Le CES, le plus grand salon du monde consacré aux technologies numériques grand public, ouvre ses portes lundi. L'imposante délégation française y rassemble des géants de l'économie comme Engie, La Poste ou Valeo et 320 start-up.
Le CES, le plus grand salon du monde consacré aux technologies numériques grand public, ouvre ses portes lundi. L'imposante délégation française y rassemble des géants de l'économie comme Engie, La Poste ou Valeo et 320 start-up.


Pour une petite poignée de privilégiés, la fête va commencer dès cette nuit de dimanche. Il sera 1 heure du matin à Paris quand Las Vegas lèvera le voile sur une sélection des start-up les plus prometteuses de l'édition 2018 du salon électronique. Moins d'une dizaine de Français exposeront à ce CES Unveiled, pour présenter leurs innovations, de façon exclusive, à un public ciblé de journalistes, d'experts et d'investisseurs. Raphaël Meyer a obtenu son ticket pour l'Unveiled grâce à un premier prix mondial dans la catégorie reine à Las Vegas : l'électronique.
Le jeune Grenoblois était déjà au CES en 2017, un peu perdu dans l'imposante cohorte française. "Cela nous a permis de prendre nos marques", assure-t-il à quelques jours d'embarquer pour le Nevada. L'an dernier, son radiateur intelligent, capable de stocker l'énergie, n'était qu'au stade de prototype "non fonctionnel". Aujourd'hui, Lancey, comme il l'a baptisé, est assez performant pour passer au stade de fabrication industrielle. Raphaël Meyer a imaginé un radiateur électrique doté d'une batterie de stockage qui permet d'optimiser la consommation d'énergie en se connectant au réseau ou à toute autre source d'énergie, panneaux solaires ou éoliennes. Bingo! Résoudre un problème universel comme le stockage de l'énergie et en faire un appareil d'électroménager grand public est exactement le type d'innovations que le CES entend mettre en avant.
Un pavillon pour les véhicules autonomes
Pour Raphaël Meyer, le salon présente un autre enjeu : pousser les portes de la "série A", cette catégorie de start-up qui ont pu lever quelques millions d'euros auprès d'investisseurs financiers. Pour Lancey, la levée de fonds se précise. Le coût de sa participation au salon américain, proche des 15.000 euros, va entamer un peu plus les ressources encore très limitées de la jeune pousse hébergée dans les locaux de ST Microelectronics, qui travaille sur les prototypes avec une association de handicapés. "Nous sommes prêts à montrer des prévisionnels de croissance, ce que les investisseurs demandent, surtout ici sur le CES, où il y a de la concurrence", affirme Raphaël Meyer.
Si Frédéric Mathis ne fait pas partie des happy few du CES Unveiled, le Français est également invité à l'un des nouveaux rendez-vous imaginés par les organisateurs du salon. Un pavillon entier est désormais consacré aux technologies pour le véhicule connecté et autonome, signe des ambitions de ce qui est devenu l'une des dix plus grandes manifestations automobiles du monde. Le Français et sa société de solutions pour la mobilité, ISFM, y présenteront la petite Milla, navette autonome destinée à la circulation dans les centres-villes.
Plus de 360 entreprises françaises
À plus de 50 ans, Frédéric Mathis incarne lui aussi la French Tech. "On retrouve dans les start-up françaises deux profils : des jeunes qu'un parcours de patron du CAC 40 ne fait pas rêver et des cadres de haut niveau qui veulent vivre une expérience entrepreneuriale", expose Antoine Baschiera, fondateur d'Early Metrics. Son agence de notation des start-up passe au crible des dizaines de structures par an. La note qu'elle leur attribue est prise très au sérieux par des grands groupes à la recherche de partenaires innovants pour une collaboration, voire une acquisition. C'est aussi un critère que va prendre en compte un investisseur financier comme ceux que cherche Frédéric Mathis.
L'ancien directeur du programme véhicule autonome de Renault est prêt à lancer les précommandes de sa petite navette de six places. Il n'a pourtant décidé de se rendre à Las Vegas qu'il y a quelques semaines… "Je pensais n'y aller que pour l'édition 2019… Mais nous sommes face à un marché mondial énorme. Il y a de la place pour tout le monde, mais il faut la saisir", analyse l'entrepreneur.
Éric Morand, directeur du département tech et services chez Business France, agence française d'aide à l'export, reconnaît l'importance de cette fenêtre de tir. "Il ne faut pas créer le buzz trop tôt. On va au CES pour se faire connaître, gagner en visibilité, mais si on ne sort le produit que dix-huit mois plus tard, ce n'est pas forcément pertinent." La France se présentera malgré tout cette année encore avec la plus imposante délégation européenne, la troisième en nombre de participants derrière les États-Unis et la Chine. Plus de 360 entreprises dont 320 start-up feront le déplacement à Las Vegas. Déjà, une pluie de distinctions s'est abattue sur la délégation puisque 31 de ses produits ont reçu un prix de l'innovation.
  
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