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Lobbying et grandes magouilles



CRI74 CRI74
20/06/2018 17:05:32
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Les six premiers projets de parcs éoliens en mer français vont pouvoir se poursuivre mais l'Etat va réduire de 15 milliards d'euros le soutien public dont ils vont bénéficier, a annoncé mercredi le président de la République.
Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014, estimant qu'ils étaient trop élevés.
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En cas d'échec de ces négociations, le gouvernement menaçait d'annuler les résultats de ces appels d'offres, une option qui inquiétait les industriels et les élus locaux.
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L'accord trouvé va permettre à l'Etat d'"économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Plévenon (Côtes-d'Armor), près de la zone où l'un des parcs doit être construit.
Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et de l'île de Noirmoutier (Loire-Atlantique), et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW) et doivent entrer en service progressivement à partir de 2021.
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===>> "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs (de rachat de l'électricité qui sera produite par ces parcs) de 30%", a détaillé le président de la République, devant des industriels et des élus.
Les tarifs accordés en 2012 et 2014 étaient compris entre 180 et 230 euros par mégawattheure produit, mais ces dernières années le coût de l'éolien en mer a fortement baissé en Europe, s'approchant à plusieurs reprises des 100 euros/MWh.


Comme d'habitude avec les industriels , les tarifs tant de construction que de revente étaient très largement surestimés au détriment des utilisateurs et de l'état (notre porte monnaie dans les deux cas )
Voilà enfin une bonne nouvelle , à généraliser sur le territoire , face à des pratiques qui mettent en péril une part non négligeable de nos services publics soumis aux pressions des lobbys
  
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CRI74 CRI74
12/06/2018 22:23:30
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Petit complément qui concerne la bourse : les grandes entreprises françaises qui se sont adonnées sans préjugé au contournement des lois pourraient bien décrocher quelques menus soucis , que ce soit au niveau national ou plus haut encore si d'aventure quelques concurrents lésés venaient chercher recours .
  
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CRI74 CRI74
12/06/2018 19:21:19
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L'association de lutte contre la corruption Anticor a saisi mardi le parquet national financier (PNF) des anomalies constatées par la Cour des comptes dans le fonctionnement de la Société du Grand Paris (SGP).
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Cet établissement public à caractère économique et commercial est chargé de la réalisation du réseau de transport public du Grand Paris, le Grand Paris Express. Au 31 décembre 2016, il avait déjà notifié près de 770 marchés.
Or, dans un rapport publié le 17 janvier 2018, la Cour des comptes a pointé du doigt "une rigueur insuffisante dans la gestion" de ces marchés, des pratiques contraires au droit de la concurrence et aux principes des commandes publiques.
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Ainsi, selon la Cour, la SGP a "eu recours à 164 marchés attribués sans publicité ni mise en concurrence pour un montant estimé à 137 millions d'euros hors taxe".
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Elle a aussi déploré que des avenants aient bouleversé "l'équilibre initial" de certains marchés "dans des proportions très significatives".
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Pour sa part, Anticor dénonce également dans un communiqué des dérapages de coûts chiffrés en milliards d'euros.
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L'association rappelle que le coût du projet de Grand Paris Express était évalué en 2010 à 19 milliards d'euros lors de sa présentation, un coût révisé à 22,62 milliards en 2013.
"La dernière estimation fournie par la SGP en juillet 2017 est déjà à 38,48 milliards d'euros, soit un dérapage des coûts de 12,46 milliards par rapport au coût d'objectif de 2013", ajoute Anticor.
"Je vois difficilement le PNF ne pas ouvrir d'enquête, au regard de la gravité des anomalies constatées et des montants en jeu", a déclaré à Reuters le président de l'association, Jean-Christophe Picard
Source Reuters .
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Le pire est que non seulement les prix sont tirés artificiellement vers le haut de plusieurs milliards , mais qu'en plus le fond du projet dans la pertinence du transport proposé est tout sauf efficient .
Multiplier les lignes en oubliant l'essentiel s'avère coûteux et constitue une vraie gabegie que les politiques en place sont incapable de contrôler ..... sauf à retarder les seules lignes à peu près viables !
Mais bon ,les combats en sous main entre RATP et SNCF ne peuvent faire que des perdants .
  
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