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c'était mieux ...avant



Obywan Obywan
13/12/2018 10:44:45
0

Je pense (à mon niveau) que les trente glorieuses ont eu comme intérêt la croissance technologique, mais que "nous" n'avions pas pris en compte l'impact écologique. (d'où ce besoin de transition imposé ce jour, car totalement rejeté par les institutions précédente) (donc difficile à faire avaler, même si les consciences s'élèvent).


L'espérance de vie n'a que pour but de créer des richesses à bas coûts, d'apprendre à maitriser la "santé" et acheter la paix sociale.

Les maladies infectieuses mutent et les nouvelles sont en dormance dans les couches basses terrestre, "nous" pouvons gérer les maladies connu, mais nous ne pouvons anticiper sans "cobaye" (les laboratoires en sont les preuves) concernant les futurs.


Il fut des époques ou la régulation démographique apportait son lot de reprise économique "saine" (maladies, intempéries, guerres)

Mais la combinaison santé, paix à ses limites ! (c'est mon avis)

Message complété le 13/12/2018 11:01:34 par son auteur.

Juste je rajoute :

Il fut un temps ou la paix sociale à des fins de reprise économique se faisait par décapitation… n'oublions pas Louis XVI et Robespierre.

Ceci dit ce fut éphémère, donc caduc dans le temps.

  
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Yatsé Yatsé
13/12/2018 10:15:29
0

Qu'en est t-il de la menace nucléaire terrible des années 60 a 90 ?

Des maladies infectieuses ?

De l'espérance de vie ?

Des dictatures ?


https://livre.fnac.com/a10627133/Michel-Serres-C-etait-mieux-avant

  
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Obywan Obywan
13/12/2018 08:49:10
1

on paye les conséquences des trente glorieuses ne l'oublions pas….

  
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gars d'ain gars d'ain
13/12/2018 08:34:28
2

à quelques variations près, je me reconnais bien et je pourrais même compléter assez largement cette bien belle prose...


Comme dirait Coluche, y'a quand même quelque uns qui ont oubliés d'être cons....


Et cet humoriste de talent a encore dit rapport aux grands hommes et aux petits que la bonne hauteur, c'est quand les 2 pieds touchent parterre et là, manifestement, ils touchent bien terre... Bravo !

: )

  
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waine70 waine70
13/12/2018 07:49:11
6

Lache toi Ptitchat,



non seulement c'était mieux avvant, mais demain ça sera pire ! ...

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
13/12/2018 07:35:49
6

T'es con Fipuaaa..

j'ai failli chialer !

é-è

  
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Crack_40 Crack_40
13/12/2018 07:23:52
3

Merci Fipuaa. Je suis né dans les années 80 avec la télé et la game boy... mais crois moi je me suis vite rendu compte que la vie que j’aurai vraiment souhaité connaître c’est celle décrite ds le témoignage que tu nous as fait partager et en étant bien conscient que tout n’était pas rose à l’époque.... mais bien plus SAIN !

  
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waine70 waine70
12/12/2018 21:43:56
4

Des souvenirs et des conclusions ccommunes.


La solution, les remèdes semblent plus difficiles à trouver ...?...

  
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fipuaa fipuaa
12/12/2018 21:22:05
11

voici in extenso un témoignage FB que l'auteur a accepté de partager :

"Jusqu'à 6 ans, je suis resté à la maison car il n'y avait pas de maternelle. Ensuite, je suis allé à l'école primaire à pieds, puis au collège en vélo et au lycée en meule. J'allais chercher le lait à la ferme dans des pots en métal, des poires chez le voisin, j'achetais la viande à la boucherie qui me l'emballait dans du papier journal, je récupérais des bouteilles de verre chez les voisins et je les portais à la consigne de l'épicerie où je les échangeais contre des roudoudous (en vrai coquillage qui nous coupait les lèvres) ou des boîtes de coco (dont nous sucions la peinture), j'allais au marché avec ma mère toutes les semaines à pied parce qu'elle trouvait la chariotte trop lourde, elle réparait mes chaussettes trouées, me tricotait des pulls et des écharpes, j'utilisais en classe de l'encre, des plumes métalliques Sergent Major et des buvards roses et je collectionnais les bons-points et les images pour gagner un tour en bateau-mouche à Paris à la fin de l'année, les cours de l'école étaient séparées avec les filles d'un côté et les garçons de l'autre et je passais mes récrés au grillage, j'avais une blouse grise, ainsi que des chaussures et un cartable en cuir qui duraient des années, je mangeais du pain et un carré de chocolat au goûter, maman me demandait de jouer dehors jusqu'à la tombée de la nuit et je me blessais souvent, je jouais dans les bois ou dans les caniveaux à observer les têtards et je faisais du patin à glace sur les étangs gelés, à l'automne, avec papa, c'étaient les champignons et les châtaignes grillées et j'adorais la mission qu'on me confiait de moudre le café au moulin en bois le dimanche midi, je ne regardais la télé que le jeudi au moment de Zorro chez ma voisine Nadine, mon amoureuse, une heure par semaine et en noir et blanc, je prenais parfois le vieux train de banlieue tout seul ou avec mes cousins pour visiter le Louvre ou le Palais de la Découverte à Paris, chez ma grand-mère en Bretagne j'avais un pot dans la chambre pour pisser la nuit, je marchais des dizaines de kilomètres par semaine pour aller voir mes potes ou pour aller au judo, au cathé ou à la messe...

Avec mes trois sœurs et mes deux frères, nous étions très heureux et en très bonne santé.

Et puis sont arrivés les supermarchés et la télé...

Et mes enfants sont allés à l'école en bagnole parce que je n'avais pas les moyens de vivre en centre-ville, j'ai acheté du lait en packs parce qu'il n'y avait plus de ferme qui en vendait au public, ni des œufs ni des poires, j'ai mis mes bouteilles au container parce que les consignes ont cessé, j'ai acheté des stylos parce qu'au collège il n'y avait pas d'encrier, j'ai acheté des vêtements jetables parce que je ne savais pas coudre, j'ai arrêté le goûter mais aujourd'hui les gosses mangent du suremballé, je ne joue plus dans les bois (je travaille) mais mes enfants et leurs copains ont passé des heures sur des jeux vidéos hypnotiques et souvent stupides, je mets la télé en fond sonore en rentrant le soir, etc.

Bien des choses, je ne les ai pas choisies et elles m'ont été imposées. J'ai résisté le plus possible, au risque de problèmes sociaux (mes enfants ne sont pas vaccinés). J'ai milité pour empêcher certaines évolutions dangereuses (nucléaire). Mais la facilité des modes de vie modernes et l'indifférence du peuple ont vaincu la plupart de mes résistances. Pourtant ces facilités ne m'ont pas rendu plus heureux. Et ma santé est moins bonne.

Beaucoup de gens de ma génération ont dévié pour soi-disant offrir du mieux à leurs enfants. C'est pour qu'ils ne se fassent pas écraser que la plupart des parents emmènent leurs petits à l'école (enquête officielle). C'est pour qu'ils soient intégrés qu'on leur a payé des Gameboy (pas moi... moi, je l'ai jetée par la fenêtre et mon beau-fils m'a fait la gueule des mois). C'est pour leur hygiène qu'ils ont des portions individuelles (pas moi, car je sais que l'immunité se construit en expérimentant les contaminations).

Coupables, nous les gens de la soixantaine ? Je ne sais pas. Les choses sont allées très vite. Ça n'était pas forcément mieux avant, c'était très différent. Comment le monde a-t-il pu changer aussi vite et autant ? Ce n'est pas une génération qui a passé, c'est une civilisation.

Au début, les supermarchés (les Monoprix), c'était hyper pratique et ma mère a commencé à y aller parce qu'elle a dû prendre un boulot et qu'elle n'était plus disponible le jour du marché. Avant, un papa nourrissait sa famille avec 4 ou 5 enfants. Maintenant, il faut deux salaires pour une famille de 4. Les choses se sont enchaînées : moins de sous, des solutions plus faciles ou plus économiques, et puis des salaires qui ont été dévalorisé en fonction, puis des biens et services encore moins coûteux, et ainsi de suite : une spirale vers le bas. Aujourd'hui et depuis longtemps, peu de gens ont les moyens de manger du bon, de se loger confortablement.

Je pense que les gens ne sont pas coupables d'autre chose que d'avoir abandonné la lutte sociale, le syndicalisme, la vision de classe. Parce que la télé les hypnotise et leur fait rêver de passer de l'autre côté, du côté des nantis. Beaucoup acceptent les injustices. Trop.

Bref...

Ce sont surtout les années 80 qui, pour moi, ont été cyniques et matérialistes. Pas les années 60/70, même si, effectivement, elles étaient celles du plein emploi, de la reconstruction, d'une certaine euphorie, de la grande consommation. Les conséquences n'étaient pas visibles, pas connues. Les plages étaient encore propres. C'est plus tard que, sans gêne, certaines personnes ont affirmé se moquer de l'avenir, lorsque les problèmes ont été connus.

Et puis, depuis les années 2000, toutes ces dérives nous sont remontées à la figure. Les gens ont pris conscience des conséquences. Aujourd'hui, les jeunes gens de moins de 40 ans commencent à se révolter contre le mode de vie de leur enfance. Iront-ils jusqu'à remettre leurs propres enfants sur des vélos ? Iront-ils jusqu'à stériliser leur lait eux-mêmes ? Iront-ils jusqu'à éteindre la télé ou l'ordinateur pour jouer au foot ou se promener dehors le mercredi ? Iront-ils ramasser leurs mégots sur la plage ? Abandonneront-ils totalement les canettes ? Achèteront-ils en vrac ?

Je veux bien qu'on critique ma génération mais j'ai bien l'impression que, quand on n'a pas connu concrètement le mode de vie que fut celui de mon enfance, il sera difficile, pénible pour beaucoup, d'y revenir. Très difficile.

Bon courage à la génération suivante. Oui, beaucoup ont fait la prise de conscience nécessaire. Beaucoup agissent et, avec mes maisons Ecoquille, je les accompagne concrètement. Mais il va falloir tuer les industriels qui pourrissent le monde, les banques, etc. J'ai bien dit les "tuer", au sens de les supprimer, de rétablir la consigne du verre, de retourner dans les magasins de proximité qui emballent la viande ou les légumes dans du papier, de reprendre le vélo, apprendre la couture et la cuisine, etc...

Vivre comme à la fin du XIXème siècle semble un bon compromis. Tout en conservant certaines choses vraiment positives, riches et libératrices : l'électricité et l'électronique étant le plus important sans doute, depuis l'éclairage et la musique enregistrée jusqu'à Internet qui permet au présent groupe d'exister."

Comme qui dirait qu'on est allés trop vite, trop loin ?

  
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