On passera sur les succès , totalement invisibles
La méconnaissance du secteur est toujours aussi forte , notamment en France , ce qui n'aide pas .
Pire encore , lorsqu'on voit les analyses produites , cela déteint sur les investisseurs intéressés au delà des frontières .
Un bon exemple comparatif avec les belges qui produisent des résultats équivalents mais ne subissent pas les foudres de leurs milieux financiers .
S'il on rajoute quelques communiqués imprécis (DBV ) , la coupe déborde !
Il y a donc urgence à se tourner vers l'analyse médicale et vite oublier la terminologie financière qui ne fait que des dégâts et empêche les françaises de se financer correctement pour amplifier la qualité de leur recherche qui profitera à chacun d'ici quelques années ; c'est l'essentiel
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Bonjour à tous,
La question est pertinente, les biotechs sont aujourd'hui plus que malmenées par les marchés surtout les françaises car peu soutenues par les investisseurs et les analystes de tout bords.
Depuis " l'éclatement de la bulle" jusqu'à aujourd'hui nos biotechs vivent une longue agonie boursière alors que les résultats et les études cliniques non rien de similaires par rapport aux années dorées de ce secteur
Ce qu'il , à mon sens, ne faut pas perdre de vue c'est qu'importent les aléas politiques ou économiques, les crises ou les récessions que nous pouvons être amenées à vivre, que les gens arrêtent d'acheter des voitures, des télés , des Smartphones ou que les entreprises n'investissent plus autant, les gens n'arrêteront malheureusement jamais d'être malades et donc demandeurs de traitement pour se soigner ou rendre leur quotidien plus confortable...
A méditer
Bonne journée à tous
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Lorsqu'on aura des médias un peu plus professionnels quant aux analyses qu'ils produisent sur le secteur ,et des gérants un peu moins psychopathe dans leur approche du domaine , les biotechs françaises qui ne déméritent pas dans leurs résultats se valoriseront sans doute autrement mieux .
Pour le moment ,on va plutôt les livrer à vil prix aux sociétés étrangères , et vu les opérations de ces derniers jours , cela ne saurait trop tarder
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On l'espère fortement ce retour en grâce des biotechs
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toto...
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Voici un avis parmi d'autre
The Wall Street Journal
NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--Les valeurs biotechnologiques ont terminé 2018 sur un important mouvement de vente. Or un élément de taille laisse supposer que l'année 2019 sera placée sous de meilleurs auspices : face à la faiblesse du marché, les acheteurs potentiels de biotechs restent manifestement imperturbables.
Le géant pharmaceutique Eli Lilly a annoncé lundi qu'il allait acquérir Loxo Oncology, une biotech spécialisée dans le traitement du cancer, pour un montant d'environ 8 milliards de dollars en numéraire. Ce montant représente une prime de 68% par rapport au cours de clôture du titre vendredi, conférant à Loxo, qui avait perdu plus de 25% par rapport à son pic historique de l'été dernier, une valorisation qu'elle n'avait jamais atteinte en tant que société indépendante.
Une autre biotech, plus imposante, a elle aussi bénéficié d'un traitement similaire de la part de son acquéreur. Bristol-Myers Squibb a annoncé la semaine dernière l'acquisition de Celgene pour 74 milliards de dollars, assortie d'une prime du même ordre, alors que l'action de la biotech était à la peine depuis le début 2018.
C'est exactement ce que devraient appeler de leurs voeux les investisseurs du secteur. La possibilité que les biotechs soient rachetées par de plus grands laboratoires cherchant à renflouer leurs portefeuilles de nouveaux médicaments est l'une des principales raisons d'investir dans un secteur dans lequel les opérations de fusions-acquisitions se sont multipliées ces dernières années. Face à l'expiration des brevets de nombreux médicaments et à la rapidité de l'innovation scientifique, les grands laboratoires pharmaceutiques doivent fréquemment bourse délier pour rester compétitifs.
Or le récent mouvement de vente avait fait planer un doute sur cette théorie. Les sociétés de biotechnologies en phase de développement ne dégagent généralement aucun bénéfice et ne réalisent aucune vente régulière. Leurs titres hautement spéculatifs sont en conséquence malmenés en cas de marchés baissiers.
Dans un contexte d'instabilité générale du marché, l'indice Nasdaq Biotechnology a décroché de plus de 25% dans les derniers mois de 2018, ce qui avait soulevé des interrogations sur d'éventuelles cessions de biotechs assorties de plus faibles valorisations. Voire sur l'éventualité que les offres, jugées sous-évaluées, soient rejetées.
A l'aune des débuts de 2019, les investisseurs du secteur des biotechs devraient pouvoir reléguer ces récents désagréments aux oubliettes.
-Charley Grant, The Wall Street Journal
(Version française Emilie Palvadeau) ed : ECH
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