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l'art de se foutre de notre tronche



CRI74 CRI74
02/06/2019 09:53:07
0

Vous avez un exemple très courant d'anomalie de comparaison "statistique" couramment employée par beaucoup de monde : les transports , où l'utilisation d'une voiture n'est comptée que par le coût du carburant , excluant part du prix d'achat , assurance et entretien .

  
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Dubaisan Dubaisan
02/06/2019 09:13:37
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Analyse très intéressante et ... pertinente.

Les grosses têtes de l'Insee devraient effectivement revoir leur modes de calcul et leur pondérations qui n'ont aucun sens à par politique..

  
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doudouneuf doudouneuf
02/06/2019 08:13:01
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L'Insee annonce chaque mois un taux d'inflation, par le biais de l'indice des prix à la consommation. Ce taux officiel (+1,8% en 2018) semble parfois éloigné des hausses de prix perçues par les consommateurs.

• Comment l'Insee calcule-t-il l'évolution des prix?

L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dispose d’une énorme base de données: l’indice des prix à consommation (IPC),

établi sur la base d’un panier d’un millier de biens et services, actualisé tous les ans.

Chaque mois, 160 000 prix sont collectés dans 99 agglomérations et 30 000 points de vente, et au plan national pour 40 000 services.

La liste exhaustive reste confidentielle: seuls les prix moyens de groupes de produits sont publiés, pour garantir l’indépendance de l’évaluation. Chaque groupe est pondéré dans l’indice global, proportionnellement à son poids dans les dépenses des consommateurs (par exemple, l’alimentation compte en 2019 pour 17,5% de l’indice). Celui-ci, exprimé en base 100, définit le taux d’inflation: un indice de 102 représente 2% d’inflation. Publié au "Journal officiel" chaque mois, l’IPC sert notamment (dans sa version hors tabac) à indexer contrats privés, pensions alimentaires, rentes viagères, ainsi que le Smic. L’indice de référence actuel est celui de 2015.

• Pourquoi l'inflation ne correspond-elle pas à ce que je constate?

Cet indice a le défaut des moyennes, qui représentent imparfaitement une réalité particulière. Ainsi, il comprend des postes de dépense pour le fioul, le gaz et l’électricité. Or un consommateur cumule rarement les trois. Et ces dépenses pèsent différemment selon qu’il vit au nord ou au sud de la Loire. Idem pour les postes automobile (4% du budget dans l’IPC) et carburants (4%), plus élevés dans les zones dépourvues de transports publics.

Autre biais, les dépenses de logement ne sont comptabilisées que pour les loyers, et à un niveau anormalement faible (6,1% seulement). Elles ne traduisent pas l’effort financier des propriétaires en cours d’acquisition alors que les prix de l’immobilier ont augmenté 8 à 13 fois plus vite que les revenus depuis 2000. "Pour l’Insee, les remboursements d’un crédit s’analysent comme une constitution de patrimoine, explique Sophie Rémond, économiste à l’Institut national de la consommation. Ils ne sont donc pas intégrés dans l’IPC."

Joue aussi un "effet qualité", plus complexe: lors du renouvellement annuel des produits constituant le panier, le prix réel d’un objet à fort contenu technologique (ordinateur, smartphone...) est minoré si sa qualité ou ses fonctions sont augmentées.

Enfin, l’indice ne reflète pas l’importance des dépenses "contraintes" (énergie, assurances, impôts...) qui pèsent de plus en plus lourd. Leur poids paraît d’autant plus élevé pour les foyers aux revenus modestes. Selon le baromètre de BNP Paribas Personal Finance de novembre 2018, pour ceux qui touchent moins de 1300€ par mois, elles représentaient 69% du budget en 2018 contre 66% en 2012.

  
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