Boris Johnson pourrait-il profiter du désaccord entre Paris et Berlin

Rectifions, Madame Merkel parle des 30 prochains jours, donc avant fin septembre.

Et de plus, le Brexit est prévu pour le 31 octobre et non le 30.

**La chancelière allemande Angela Merkel a jugé possible de parvenir dans les "30 jours" à un accord négocié pour une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE contournant le blocage autour du mécanisme de "filet de sécurité", en recevant mercredi son homologue britannique Boris Johnson.

Ce mécanisme controversé a été jusqu'ici conçu comme police d'assurance jusqu'à ce que le Royaume-Uni et les 27 trouvent une solution pour définir leurs relations futures et ce dans un délai de deux ans. "Mais on peut-être y arriver dans les 30 prochains jours, pourquoi pas?" et alors le filet de sécurité serait inutile, a dit Mme Merkel, en appelant à "faire des efforts pour y parvenir".**

mmmanson...

Vous dites que Mme MERKEL a fait une ouverture en proposant un délai de 30 jours pour trouver un accord sur le backstop...C'est inexacte...Mme MERKEL a souhaitée rassurer tout le monde en rappelant que si Mr jonhson le souhaitait il serait possible de trouver un accord en 30 jours...Mais le brexit est prévu pour le 30 octobre et jusqu'à cette date il y a toujours négociation possible...les anglais disposent donc d'un délai de 60 jours et non de 30...il ne s'agit donc nullement d'une ouverture de Mme MERKEL mais bien de vouloir rassurer tout le petit monde inquiet par un brexit sans accord...

Quant à faire un parallele entre le traité de versaille et l'accord de rupture entre le royaume uni et l'UE, vous y aller un peu fort je trouve la situation n'étant en rien comparable...Si on peut admettre que le traité de versaille visait à humilier Allemagne, le backstop vise à préserver l'irlande d'un retour à une guerre intérieure.L'UE s'est montrée ouverte à une autre solution mais que Bobo a été incapable de proposer

Salut jipes

Tu as raison. c'est vrai.

Juste, je déteste ces provocateurs qui n'ont pas de cerveau. Ils ne peuvent (comme CRI) rien argumenter car ils ne savent pas de quoi ils parlent et donc ils n'ont pas d'arguments...

et c'est eux qui peuvent sauver la France ?!

Et en plus, cela fait quelques années qu'il n'a pas digéré le Brexit !

Salut MMManson,

Evite de converser avec CRI, il se met à chaque fois hors-jeu avec ses aberrations sans cesse répétées.

De plus, pour montrer son érudition, il ne fait qu'utiliser des termes (tels que populiste, mot qui ne veut rien dire du tout dans le contexte actuel) pour abaisser son interlocuteur.

Personnage à éviter ou tout au plus à recadrer.

???

"des populistes"

Pardon ?! moi, populiste ?! De qui tu parles, tu es socialiste !

Vous, les socialistes, vous avez du mal à différencier les notions.... les pauvres.

C'est bien dommage votre littérature , mais ne correspond nullement à la réalité .

Il se trouve que l'ensemble des européens et non uniquement tel ou tel ont renvoyé les britanniques à leurs chères études , pas plus tard que cette semaine encore .

Merkel n'offre rien d'autre qu'une ouverture mais aucune solution viable n'a émergé jusque là qui puisse trouver son adhésion

L'Allemagne a besoin de l'Angleterre ? Ce ne serait pas l'inverse plutôt surtout d'un pays qui s'affaiblira à grande vitesse ce qui est déjà en cours (demandez donc aux anglais !)

Et elle a sans doute encore plus besoin de la France pour ne pas se fâcher avec , ni avec les 26 autres européens

Le problème des populistes est qu'ils déforment systématiquement les choses , une preuve de plus ici

Pendant trois ans, les Européens continentaux ont essayé - contre les leçons de l’histoire - de rejouer le scénario que les Alliés avaient imposé à l’Allemagne en 1919, lors de la préparation du traité de Versailles: exclure le pays des négociations puis lui proposer, au dernier moment, des entrevues humiliantes avec un accord à prendre ou à laisser. Theresa May s’est prêtée au jeu mais le Parlement britannique n’est pas entrée dans la manipulation. Les Européens continentaux ont inventé un article inacceptable - le backstop irlandais - exactement comme les Alliés avaient forgé l’humiliant article 214 du traité de Versailles sur la culpabilité allemande.

Hier soir 21 août, lors de la conférence de presse commune avec Angela Merkel, la Chancelière a fait une ouverture, proposant une période de trente jours pour trouver un accord sur une autre solution que le backstop. l’Allemagne a encore plus besoin de la Grande-Bretagne que de la France quand il s’agit d’économie.

Emmanuel Macron risque fort de se retrouver isolé au G7, cette fin de semaine, bien qu’étant le représentant du pays hôte. Lundi, il suggérait que l’on se rapprochât de la Russie. Samedi, il aura face à lui une coalition d’intérêts entre Washington, Londres et Berlin sur le sujet, le seul pays pouvant le soutenir dans un rapprochement avec Moscou étant l’Italie, actuellement sans gouvernement. C’est donc bien le Brexit qui sera l’arrière-plan permanent des discussions. Or Angela Merkel a besoin que son industrie puisse continuer à exporter vers les marchés américain et britannique. La Chancelière allemande ne se rapprochera de Paris, sur les dossiers, que dans la mesure où les positions défendues par Emmanuel Macron n’empêcheront pas de retrouver un lien fort avec Washington et Londres.

Le président français devrait changer de monture. Il devrait, avec Boris Johnson et Angela Merkel, trouver une sortie par le haut de négociations sur le Brexit qui se sont éternisées au mépris de tout pragmatisme économique. Mais le saura-t-il? Emmanuel Macron ne change jamais d’axe politique de lui-même; il est trop orgueilleux pour cela. Il faut qu’il y soit incité par plus puissant que lui. Or on ne voit pas, dans les circonstances présentes, qui pourrait jouer ce rôle.