Trois axes pour briser la rentabilité du cybercrime
Tribune Marwan Lahoud, membre du Comité directeur de l’Institut Montaigne, et Gérôme Billois, partner chez Wavestone. Respectivement président et rapporteur général du groupe de travail de l’Institut Montaigne sur le cybercrime (1), ils appellent à croiser davantage les stratégies des entreprises et les actions de l’État
Trois axes pour briser la rentabilité du cybercrime
Des cyberattaques fréquentes
Le cybercrime est en pleine croissance, porté par les rançongiciels, ces attaques combinant vol de données et blocage des ordinateurs, et exigeant le paiement d’une rançon. Collectivités territoriales, hôpitaux ou entreprises de toutes tailles, personne n’est à l’abri. Les impacts sont majeurs avec une interruption du fonctionnement normal des victimes en moyenne pour 3 semaines, et des coûts allant jusqu’à plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’euros.
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→ ANALYSE. Le piratage de données médicales, un trafic lucratif
Le facteur en cause : l’industrialisation des méthodes des criminels. L’apparition de plateformes d’attaque créées par des attaquants experts, puis louées à des cybercriminels a permis de démultiplier les capacités d’attaque. À ces attaques sont associés des gains non négligeables : plus de 350 millions de dollars de rançons ont été collectés l’année dernière, et la rentabilité des attaques atteint 500 % de l’investissement initial dans la plupart des scénarios.
https://www.la-croix.com/Debats/Trois-axes-briser-rentabilite-cybercrime-2021-04-03-1201149163
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Si a 50 ans tu t'es pas pris une porte dérobée des réseaux sociaux dans les dents, de nos jours, ça veut dire que t'as raté ta vie
Message complété le 06/04/2021 13:15:08 par son auteur.
... enfin... quand je dis dans les dents...
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PIRATAGE DE FACEBOOK: LES 20 MILLIONS DE FRANÇAIS CONCERNÉS SERONT-ILS PRÉVENUS PAR L'ENTREPRISE?
Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant le Congrès américain. - SAUL LOEB / AFP
Plus d'un utilisateur français sur deux de Facebook est concerné par cette faille. Leurs données, dont les numéros de téléphone associés à leurs comptes, pourraient être utilisées à des fins de démarchage ou d’escroquerie.
Ils sont près de 20 millions à être concernés, sans réel recours possible. Comme l'a révélé le chercheur en cybersécurité Alon Gal, les numéros de téléphone de 533 millions d’utilisateurs de Facebook, dont 19,8 millions de Français, sont librement accessibles sur le Web.
La fuite de données, qui est l'une des plus graves ayant jamais touché l'entreprise, n'est pas nouvelle. En réalité vieille de deux ans, la faille l'ayant causée avait été découverte en janvier dernier. Ces mêmes données auront dans un premier temps été mises en vente, au compte-gouttes ou par lots, sur l'application de messagerie chiffrée Telegram, avant d'être rendues disponibles gratuitement ces derniers jours.
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