Les industriels inquiets, selon Les Industriels du Nouvel Habitat

La situation est partie pour durer...

Je l'ai déjà dit plusieurs fois, sauf action très forte de l'Etat qui va forcément plomber encore plus notre endettement, 2023 va être un carnage pour les PME qui doivent faire face :

- à l'augmentation des coûts de l'énergie.

- à l'inflation des coûts des matières premières ( métaux, produits chimiques, produits issus du pétrole etc...).

- à l'inflation générale sur les prix alimentaires.

- Aux relèvements inévitables des salaires pour éviter une grave crise sociale.

- à des trésoreries en forte baisse, (même pas besoin de parler des résultats qui vont plonger dans le rouge vif).

- à des pertes de marchés par fermeture d'activités..

Les défaillances d'entreprises et le chômage vont grimper à vitesse V....dans les entreprises industrielles , mais aussi dans les services qui servent de plus en plus de support aux entreprises ( sous-traitance d'activités tertiaires, informatique, réseaux, comptabilité, gestion du personnel, Ingénierie, actions marketing et commerciales, contrôles et support Qualité, logistique etc.....).

Les grandes entreprises se sourcant en France, pour rester compétitives au niveau mondial, vont devoir aller chercher les produits de leurs fournisseurs ailleurs dans le monde et notamment en Asie et en Chine ou les disponibilités sont énormes.

Les industriels inquiets, selon une étude d’Inoha - Les Industriels du Nouvel Habitat

Inoha a interrogé ses adhérents sur les perspectives économiques 2023. Ils ont 80 % à se montrer inquiets pour 2023. Voici les résultats.

Selon l’enquête d’Inoha, 60 % des répondants ont eu une activité très négative ou négative durant les neuf premiers mois de l’année 2022. Et près de 82 % d’entre eux estiment que cette tendance va s’aggraver au dernier trimestre. L’inquiétude des industriels est d’autant plus grande que 77 % des répondants constatent une forte baisse de leurs marges en 2022, ayant été obligés de prendre à leur charge une partie des hausses des matières premières. Les perspectives 2023 ne rassurent pas les adhérents d’Inoha puisque 80 % d’entre eux se déclarent inquiets (64,3 %) et très inquiets (15,7 %). Leur crainte? Que cette situation s’accentue avec l’impact de la crise énergétique, l’évolution de la masse salariale ainsi que de la mise en place, en 2023, de l’éco-contribution qu’ils devront verser aux éco-organismes pour la prise en charge de la fin de vie des produits mis sur le marché. Le message est passé ! « Dans ce contexte, la solidarité de filière doit jouer plus que jamais pour que notre secteur reste fort, innovant et compétitif», insiste JeanLuc Guéry (ci-dessus), président d’Inoha.