c'est tout chaud.............

ami Dubaisan, tu vas encore plus loin dans la réflexion.....oui d'accord avec toi sur le fait qu'on aime bien se compliquer l'existence, justifiant par là la sentence populaire :

" pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué "

"Le réel est tellement compliqué...."

C'est plutôt qu'il y en a certains qui se compliquent un max la vie et surtout la compliquent passablement aux autres....v. les ZFE, la fin du "thermique" pour 2035, la politique de sanctions

"Un leader n’a pas de temps pour ça, il décide vite sur du très court terme"...

On en voit justement le résultat...et ce n'est pas fini... pas encore....

"Gouverner, c'est prévoir (aussi) les futurs problèmes...."

Certes, mais pas d'en créer de nouveaux, ce qui semble être la spécialité de nos gouvernants aux immenses talents...

Vous avez raison, en partie tous les 2 .

1 A un moment donné, il faut parfois décider, s'il y a urgence à cela .

2 Le réel est tellement compliqué que même tous les conseillers possibles, la solution à prendre n'apparait pas forcément, au moment où il faut la prendre.

3 Prévoir,.. sûrement......mais la réalité est imprévisible ( qui aurait pu dire en 2018, qu'il y a aurait un Covid qui émergerait en 2020 ?....au même moment , donc 2018 , que Poutine ferait le cirque qu'on connait depuis 1 an ? ) etc.....

Inévitablement, non.

95 fois sur 100, oui.

Et gouverner c’est prévoir (aussi) les futurs problèmes pour avoir encore à … gouverner 😊

Rollier1
« « Tu réfléchis trop. » »

Hummm…. C’est une mauvaise habitude que j’ai acquise au fil de mes presque 5 décennies d’entrepreneur.
Je demande que l’on veuille bien m’en excuser.

Mais peut-être que je n'ai jamais eu à décider dans l'urgence ?

A ma décharge, il faut dire que j’étais seul (ou presque) pour réfléchir, alors que nos z’élites ont à disposition une noria de conseillers, et/ou de cabinets (style Mc Kinsey), de lecteurs de journaux, d’agents des Renseignements Généraux , via les préfets, etc…

« « Un leader n’a pas de temps pour ça, il décide vite sur du très court terme » »

Une maxime martèle en permanence : « gouverner c’est prévoir ». Cette maxime serait donc complètement idiote ?
De décider vite sur du très court terme serait donc inévitablement synonyme de mal décider ?

Tu réfléchis trop. Un leader n’a pas de temps pour ça, il décide vite sur du très court terme 🙄

Rollier1
« « L’inflation est un bon moyen de rembourser une dette contractée à taux zéro (ou proche de) à moindres frais » »

Oui, si on veut. Mais. Car il y a un « mais ». Même plusieurs « mais ».

Mais à conditions que :
- Les entreprises aient la trésorerie pour rembourser les PTZ
- Les entreprises soient à jour des cotisations, impôts et taxes « reportés » pendant la crise
- l’inflation ne pèse pas sur les charges fixes
- les ménages ne soient pas touchés et que, faisant fi de l’inflation , dépensent sans compter, faisant « tourner » l’industrie à plein pot
- voire même que les ménages cassent la tirelire pour dépenser sans compter leur épargne de précaution, leur poire pour la soif.
- La confiance soit rétablie , enclenchant une forte vague d’investissements

- que la récession prévisible et annoncée par nombre d'économistes (mais ni par BLM , ni par macron) (*)

- etc….
Vive l’inflation la plus forte possible.
(*) J'ai noté que les discours, les vues de BLM et de Attol ..Attal, divergeaient un peu. Ils n'auraient pas accordés leurs violon ?

L’inflation est un bon moyen de rembourser une dette contractée à taux zéro (ou proche de) à moindres frais 🙄

Et gâteau sur la cerise, des connards de députés (Julien Dive (LR) et Frédéric Descrozaille (Renaissance)) proposent une loi disant que , « si les négociations n’aboutissent pas, les fournisseurs imposeraient leurs tarifs."

Avec pour conséquences « « aucune enseigne de commerçants ne pourrait s'opposer à des augmentations de tarifs de 10 à 30%. »

https://www.lsa-conso.fr/michel-edouard-leclerc-denonce-encore-les-hausses-de-cinq-fournisseurs-et-les-propositions-de-loi-sur-egalim,427809

Ils doivent surement juger que l’inflation est au plus bas, et qu’on peut en rajouter une bonne grosse louche.

Peut-être qu’une inflation de 20/25 % serait acceptable par les ménages. Mais surtout bonne pour les finances publiques qui sont en pourcentage des prix de vente. Avec en plus l’excuse : c’est pas nous, c’est l’inflation.

Alors que les négociations entre distributeurs et fournisseurs sont en cours, les acteurs de la grande distributions redoutent un mois de "mars rouge" pour les prix dans leurs rayons.

L'expression fait peur, "mars rouge" : la grande distribution n'a de cesse de dénoncer des hausses de tarifs jugées "délirantes" demandées par leurs fournisseurs agro-industriels, avec le risque que les prix ne grimpent à nouveau dans les rayons des supermarchés à partir du printemps. Pourquoi parler de "mars rouge" ? Chaque année, les supermarchés négocient avec leurs fournisseurs de l'industrie agro-alimentaire les prix et les conditions de vente auxquels ils leur achètent une part importante des produits qu'ils vendront ensuite. Ce sont les négociations annuelles qui ont lieu pour l'ensemble des produits à marque dite "nationale" (Danone, Lu, Mondelez...). Les produits de marques de distributeurs (Marque Repères, Produits U ou Carrefour...) ne sont pas concernés.