Epaves Boursières : le poison des instruments financiers dilutifs

Black list que tout petit porteur devrait afficher à côté de l'écran de son PC et consulter avant d'acheter en écoutant le chant des sirènes.

De l'argent comme s'il en pleuvait, ah Bon ?...

Dès qu'une entreprise annonce ce genre de recours bancaire, c'est qu'en général elle n'est plus en état d'assurer son développement et sa survie par du financement bancaire traditionnel : on convient donc de se méfier grandement de ces titres, voir de fuir rapidement sous peine d'être rattrapé par de lourdes pertes financières. Le cocktail empoisonné peut être catastrophique pour le petit porteur peu aux faits de l'usage de ce type d'instruments financiers.

Les instruments dilutifs utilisés par les entreprises qui n'ont pas un accès normal aux financements traditionnels ont des conséquences extrêmement négatives que les actionnaires ont parfois du mal à appréhender.

On notera que : "Sur la base des données que nous avons recueillies, seules 5 des 68 sociétés cotées actuellement qui ont eu recours aux instruments dilutifs affichent un parcours boursier positif depuis. Le champion toutes catégories est Catana, devant McPhy et Ekinops. A la baisse, plus de la moitié des entreprises concernées ont vu leur cours perdre au moins 80%. Et pour une bonne dizaine, la dilution a été telle qu'il a fallu limiter à 99,9% le curseur de baisse. Notez que le tableau n'intègre pas les sociétés qui ont purement et simplement disparu depuis (mais on y retrouve Recylex, dont on ne donne pas très cher de la peau et qui est suspendue depuis mai 2020)."

Le présent tableau nous montre l'étendue du sinistre en cours.