Leur conseil est plutôt bon pour les suivre depuis longtemps
La notation des actions réalisée par le bureau d'études indépendant aboutit à un très faible score global. Mais certaines actions obtiennent un meilleur rating.
Le bureau d’études indépendant Equity GPS, dirigé par Gilles Bazy-Sire et Julien Vannier, réalise un tri systématique des actions cotées en Bourse partout dans le monde, à partir d’une base de données de plus de trente ans d’historique.
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Il attribue un «rating» à chaque entreprise et à chaque marché issu de la valorisation et des perspectives de profits. Le premier score concerne le «prix» du titre par rapport à ses ratios de valorisation historiques.
Le second se rapporte à la dynamique bénéficiaire de la société calculée à partir du consensus des prévisions chiffrées réalisées par les analystes, comparée ensuite à son niveau historique et à la dynamique bénéficiaire du marché.
La note finale d’attractivité boursière est la moyenne des deux scores de valorisation et de dynamique bénéficiaire. Plus le score est proche de 10, plus la valeur est jugée attrayante. La base de données est mise à jour quotidiennement.
Les ratings sont très faibles
Le rating global des Bourses mondiales s’est franchement détérioré depuis notre précédent pointage datant du 3 avril dernier, passant de 4,8 sur 10 à 1,8 sur 10, après la hausse des cours et des taux d’intérêt. Le «sentiment de marché» est «neutre».
La note des États-Unis a chuté en cinq mois de 3,7 à 2,7 sur 10 avec un sentiment passé de «négatif» à «neutre». Celle de la zone euro a plongé de 5 à 1,4 sur 10, avec un sentiment maintenu à «neutre».
Le rating de la Chine a reculé de 9,7 à 7,7 sur 10, avec un sentiment passé de négatif à neutre. La note du Japon est restée faible, à 0,6 sur 10 (sentiment de négatif à neutre). Celle de la Suisse descend de 3,1 à 0,6 sur 10 (le sentiment est passé de neutre à positif).
Le rating de l’Inde est remonté (de 4,6 à 6,1 sur 10) avec un sentiment qui passe de «négatif» à «positif». La note du Brésil s’est améliorée de 8,7 à 9,9 sur 10, avec un sentiment passé de négatif à neutre.
Dans les zones émergentes, l’Amérique latine (de 8,6 à9 sur 10) et l’Europe de l’Est (de 6,3 à 6,4 sur 10) gagnent un peu de terrain.
L’énergie s’en sort bien
Les meilleures notes sectorielles sont obtenues par les financières (5,5 sur 10), les valeurs d’énergie (5,3 sur 10), la santé (4,6).
En revanche, l’immobilier (0,4 sur 10), la chimie et les métaux (0,5 sur 10), les technologies de l’information (1 sur 10) affichent les plus faibles ratings.
En France, les meilleurs scores sont obtenus par Renault (9,9 sur 10), Vicat (9,3 sur 10), Bénéteau (9,3 sur 10), Voltalia (9 sur 10), Kalray (8,8 sur 10), NRJ Group (8,6 sur 10), Manitou (8,6 sur 10), Société Générale (8,5 sur 10).
Parmi les scores peu attrayants, dont le rating est inférieur à 3 sur 10, on trouve Aures Technologies, Sartorius Stedim biotech, Bolloré, Pernod Ricard, Virbac, Robertet, Delta Plus, Europacorp, Thermador, Infotel, Kering, Air Liquide.
Aux États-Unis, le rating des vedettes de l’internet est en repli après la hausse des cours: Microsoft (5,1 sur 10), Apple (3,7 sur 10), Alphabet (5,7 sur 10). Seuls Amazon (8,1 sur 10) et Meta Platforms (7,8 sur 10) obtiennent un rating au-dessus de 7.
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