(CercleFinance.com) - A contre-courant du marché, Accor grimpe de 1,6% à 37,8 euros, au lendemain de l'annonce pour l'année 2009 d'un chiffre d'affaires de 7065 millions d'euros, en recul de -7,9% en données comparables et en diminution de -8,5% en données publiées. Par comparaison, Credit Suisse prévoyait un CA annuel de 7110 millions.

La politique de développement a contribué positivement au chiffre d'affaires à hauteur de +4,4% alors que les effets de la stratégie de recentrage, la poursuite de la stratégie d'adaptation des modes de détention des hôtels, ainsi que la perte du contrat ' Service à bord ' en France le pénalisent pour -3,5%. Les effets de change pèsent négativement pour -1,4% sur le chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires du seul quatrième trimestre s'établit à 1806 millions d'euros, en recul de -7,2% en données publiées. A périmètre et changes constants, l'évolution de -7,1% reflète une activité hôtelière en baisse de -8,3% et un recul des services prépayés de -3,8%.

Dans le pôle hôtellerie, qui représente un chiffre d'affaires trimestriel de 1296 millions d'euros, l'activité en données comparable a été grevée par l'hôtellerie haut et milieu de gamme (-9,4%) et l'hôtellerie économique Etats-Unis (-14,4%). Les revenus comparable des autres activités d'hôtellerie économique se sont repliés de 4%.

Credit Suisse souligne que le RevPAR dans l'hôtellerie haut et milieu de gamme a reculé moins que prévu et que les taux d'occupations se sont stabilisés en décembre dans chaque division, à par dans l'économique Etats-Unis.

Du côté des services prépayés, à périmètre et changes constants, le chiffre d'affaires opérationnel a augmenté de +0,2% et le chiffre d'affaires financier a plongé de -31,1%, sévèrement touché par la chute très importante des taux d'intérêts. Sur l'année, à 943 millions d'euros, il s'avère un peu inférieur aux 961 millions attendus par Credit Suisse.

Accor a confirmé son objectif de résultat courant avant impôt pour l'année 2009, indiqué en août dernier, entre 400 et 450 millions d'euros, et ce en dépit d'un impact négatif de 40 millions d'euros de la dévaluation de 50% du Bolivar vénézuélien annoncée le 8 janvier 2010.

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