Clayeux: perte nette de 13,5 ME sur 12 mois.

(CercleFinance.com) - Affectés par le net repli de ses ventes, les résultats du groupe Clayeux sont passés dans le rouge lors de son exercice 2007-2008.

' Cette aggravation importante de la situation financière du Groupe, a eu pour conséquence la mise en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois des sociétés du Groupe par décision du Tribunal de Commerce du Creusot en date du 8 juillet 2008 ' rappelle le spécialiste de la mode enfantine.

Le Groupe a présenté au Comité d'Entreprise réuni le 13 octobre 2008 un plan de restructuration comprenant un plan social visant à restaurer la rentabilité du Groupe.

' Conformément aux règles comptables, ce plan n'a pas été provisionné sur les comptes annuels arrêtés au 31 mars 2008 ni sur les comptes semestriels au 30 septembre 2008 qui seront publiés ultérieurement ' indique le communiqué.

Pour lui permettre de respecter ses obligations tant en matière sociale qu'en matière d'informations au marché, la société a par ailleurs demandé la suspension de son cours de bourse le 3 octobre dernier. La reprise de la cotation devrait intervenir après la publication de ses comptes semestriels au 30 septembre 2008.

Lors de son exercice 2007-2008, Clayeux a ainsi accusé une perte nette de 13,5 millions d'euros contre un léger bénéfice de 20 000 euros un an plus tôt.

Le résultat opérationnel affiche pour sa part une perte de 12,9 millions d'euros pour un résultat positif de 0,9 million d'euros pour l'exercice précédent.

' Ce résultat opérationnel comprend un montant de 7,4 ME de dotations aux provisions dont 2,3 ME de provisions sur stocks, 4,1 ME de provisions sur actifs circulants, 0,6 ME de provisions pour risques et charges et 0,4 ME de provisions diverses ' précise le groupe.

Cette dégradation de résultats résulte en grande partie de la baisse du chiffre d'affaires de 44% par rapport aux comptes arrêtés au 31/03/2007 sur 15 mois et de 28% par rapport à la même période de 12 mois d'avril 2006 à mars 2007, due à la dégradation persistante de son marché principal, l'Italie : baisse des ventes, allongement des délais de paiements et hausse des invendus.

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