(CercleFinance.com) - 'Free est une belle machine qui a fait de grandes choses. C'est un concurrent redoutable', juge ce matin Stéphane Richard, le futur patron de France Télécom, dans les colonnes du Figaro.

Sa priorité est de préparer Orange (activités Internet et téléphonie) au mieux à l'arrivée de Free dans le mobile, en fidélisant les clients et en redoublant d'innovation.

Dans le déploiement des réseaux de fibres optiques, il a annoncé au journal que le groupe est 'prêt à prendre toute sa part' face à des concurrents qui ne le veulent pas.

L'actuel numéro deux du groupe a par ailleurs réaffirmé que France Telecom avait vocation à s'appeler Orange prochainement.

Concernant le malaise social constaté dans l'entreprise, il annonce avoir déjà commencé à recruter 150 responsables de ressources humaines, 410 emplois additionnels dans la relation clients et l'intervention technique, tout en revoyant la culture managériale du groupe. 'Les surcoûts opérationnels liés à ces différentes mesures sont de l'ordre de quelques dizaines de millions d'euros', précise t-il.

Il reconnaît que le 'choc sur l'image de l'entreprise est rude' mais souligne que 'l'activité commerciale des deux derniers mois ne montre pas d'impact significatif'.

Par ailleurs, Stéphane Richard indique au Figaro qu'Orange va poursuivre son développement à l'international en se consolidant en Grande-Bretagne, en Suisse mais également en continuant à labourer en Afrique et au Moyen-Orient. Toutefois, le 'temps des grandes fusions est terminé', précise t-il.

Concernant la stratégie du groupe dans les médias, il annonce que de nombreux projets avec France Télévisions sont à l'étude. Et conclut en réaffirmant que 'les investissements dans les contenus sont nécessaires, économiquement fondés et essentiels pour la compétitivité de nos offres'.

Cotée sur le CAC 40, l'action France Télécom se repliait de 0,1% à 17,2 euros vendredi matin.

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