(CercleFinance.com) - Le Département américain du Trésor a annoncé hier soir avoir cédé les actions ordinaires qu'il détenait encore au capital de General Motors (GM). Fin 2008, sous l'administration Bush, l'Etat américain était entré au capital de deux constructeurs automobiles en difficulté, GM et Chrysler, alors que la crise qu'ils traversaient menaçait de les envoyer par le fond.

Le secrétaire au Trésor, Jacob Lew, a estimé qu'un 'important chapitre de l'histoire de la nation était maintenant clos'.

Il a ajouté que l'intervention de l'Etat au sein de GM a permis de créer 'plus de 370.000 emplois et (que) les trois grands constructeurs automobiles américains sont maintenant rentables, compétitifs et en croissance'.

Le Trésor précise avoir, avec cette cession, récupéré au total 39 milliards de dollars de l'investissement consacré initialement à GM, soit 49,5 milliards de dollars (sous forme notamment de prêts ensuite convertis en actions)

L'Etat avait investi au sein de GM via le programme d'urgence Troubled Assets Relief Programme (TARP), qui était tourné essentiellement vers le secteur financier alors en grande difficulté. Si Washington a perdu de l'argent sur les sommes investies dans GM et dans Chrysler, il en a gagné avec l'assureur AIG, par exemple.


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