Inter Parfums: 'Nous abordons 2011 avec optimisme'.

(CercleFinance.com) - Philippe Benacin, fondateur et PDG d'Inter Parfums, spécialisé dans la création, la fabrication et la commercialisation de parfums de luxe, commente pour Cercle Finance le chiffre d'affaires du troisième trimestre publié ce mardi et détaille les perspectives de la société.

Cercle Finance: Comment qualifieriez-vous les ventes du troisième trimestre?

Philippe Benacin: Clairement, les ventes réalisées sont très bonnes, mais Inter Parfums n'a pas particulièrement surperformé le secteur. En effet, l'industrie se porte bien et la consommation repart à la hausse. Par conséquent, toutes les entreprises de luxe ont affiché de belles performances au cours des derniers mois.

Soulignons que le lancement du parfum Marry Me s'est plutôt bien passé et donne de bons résultats. Quant aux ventes de l'été, elles ont été très satisfaisantes, grâce à la qualité que nous nous efforçons de proposer à nos clients.

CF: De quelle manière le groupe Inter Parfums a-t-il traversé la crise?

PB: Nous n'avons pas tellement ressenti les effets de la crise. Dès le dernier trimestre de l'année 2009, la consommation a repris et le pouvoir d'achat est revenu, ce qui nous a permis d'améliorer nos ventes.

CF: Quels sont les marchés porteurs pour Inter Parfums?

PB: On constate un déplacement de l'Ouest vers l'Est. Ainsi, la Russie constitue un marché très important pour la société, mais aussi toute la zone Asie. Quant à l'Inde, elle monte en puissance. Sans oublier l'Amérique du Sud, où la marque Mont Blanc rencontre un franc succès.

En Europe de l'Ouest, nous avons réussi de belles avancées sur la marque Burberry. Les consommateurs ont été très réceptifs.

CF: comment envisagez-vous l'année 2011?

PB: Nous l'abordons avec beaucoup d'optimisme et de sérénité. L'année 2011 sera une bonne année pour Inter Parfums. Nous sommes attentifs à plusieurs signaux qui l'indiquent, notamment la charge de travail des fournisseurs.

CF: Envisagez-vous des opérations de croissance externe?

PB: Bien sûr. On se penche sur cette question en permanence et nous nous intéressons tout particulièrement aux marques françaises et italiennes.

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