LafargeHolcim: Croissance soutenue des résultats au troisième trimestre

Regulatory News:

LafargeHolcim (Paris:LHN):

• Poursuite de la forte dynamique de croissance des résultats au 3^ème trimestre, portée par la hausse des prix, les synergies et un contrôle strict des coûts
• Ebitda opérationnel retraité en hausse de 10,5 % sur base comparable au 3^ème trim.
• Amélioration continue des marges, en hausse de 290 pb au 3^ème trimestre par rapport à l’année précédente
• Chiffre d’affaires net de 7 milliards de francs suisses au 3^ème trimestre, en baisse de 3,1 % sur base comparable
• Cash-flow libre opérationnel en amélioration de 826 millions de francs suisses au 3^ème trimestre par rapport à l’année précédente
• Résultat net de 1,1 milliard de francs suisses au 3^ème trimestre
• Objectif annuel de synergies additionnelles de 450 millions de francs suisses atteint à la fin du 3^ème trimestre ; au moins 550 millions de francs suisses de synergies attendues en 2016
• Dette nette de 16,5 milliards de francs suisses à la fin du trimestre, comparé à 18,3milliards de francs suisses au 3^ème trimestre 2015
• En ligne avec nos cibles 2016 et nos objectifs 2018

Eric Olsen, Directeur général de LafargeHolcim, a déclaré : « Avec ces résultats, nous apportons la preuve que l’accent mis sur les prix, les synergies et le cash-flow porte ses fruits. La dynamique de nos résultats s’accélère et nous sommes en bonne voie pour tenir nos engagements 2016, au terme d’une année de réels progrès vers l’atteinte de nos objectifs 2018.

Ces résultats démontrent lasolidité de notre portefeuille équilibré, avec une solide contribution tant de pays matures que de pays émergents. Comme nous l’avions prévu, des conditions difficiles au Nigeria ont continué d’impacter nos résultats, mais, à la fin du trimestre, nous avons commencé à constater les effets positifs des hausses de prix ainsi que des mesures prises en vue de diversifier notre mix énergétique.

Au-delà des bénéfices du programme de désinvestissements, nous poursuivons nos efforts de réduction de ladette nette et de forte amélioration de la génération de cash-flow. »

Perspectives 2016

2016 sera une année de progression vers nos objectifs 2018.

Nous prévoyons une croissance de la demande sur nos marchés entre 1 % et 3 % sur l’année. Nos mesures en matière de prix, d’excellence commerciale et un accent continu mis sur la croissance vont apporter des résultats tangibles en 2016.

Compte tenu des tendances que nous observons, nous maintenons nos objectifs annuels, à l’exception des synergies additionnelles que nous évaluons désormais à 550 millions de francs suisses en 2016.

En 2016, nous prévoyons :

• Des investissements inférieurs à 2 milliards de francs suisses
• Des synergies additionnelles d’au minimum de 550 millions de francs suisses au niveau de l’Ebitda opérationnel retraité
• Une baisse de la dette nette à environ 13 milliards de francs suisses en fin d’année, en incluant les effets de notre programme de désinvestissements
• La réalisation de notre programme de désinvestissements de 3,5 milliards de francs suisses. Cet objectif a été élevé à 5 milliards de francs suisses d’ici fin 2017.
• Une augmentation au minimum à un chiffre de l’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable

Nous sommes déterminés à conserver une solide notation « investment grade » et, sous réserve de cette notation, à retourner l’excédent de cash aux actionnaires. Nous confirmons nos objectifs 2018, annoncés en novembre 2015, et les actualiserons lors de notre Journée Investisseurs à Londres, le 18 novembre 2016.

Performance du Groupe

La croissance solide des résultats au troisième trimestre repose tant sur des marchés émergents que sur des marchés matures avec plusieurs pays qui ont généré un Ebitda opérationnel retraité en hausse. Les Philippines, les Etats-Unis, le Mexique, l’Argentine, l’Egypte et l’Algérie figurent parmi les principaux contributeurs. Un contrôle strict des coûts, les synergies et le déploiement généralisé de notre stratégie prix ont continué à soutenir la croissance des résultats. Les signes de reprise constatés en Chine au deuxième trimestre se sont confirmés. En Inde, l’Ebitda opérationnel retraité a progressé, malgré le ralentissement induit par une saison de mousson plus longue et plus intense que l’année dernière, ce qui est de bon augure pour les prochains trimestres.

Quelques marchés demeurent difficiles. Au Brésil, la conjoncture reste tendue pour le secteur de la construction ; l’Indonésie et la Malaisie ont été impactées par des surcapacités et un environnement compétitif difficile. Des actions décisives ont été lancées afin de réduire les coûts au Brésil, tandis qu’en Indonésie et en Malaisie, des actions pour améliorer la compétitivité et les performances sont mises en place. Les mesures visant à accroître la flexibilité énergétique au Nigeria, suite aux interruptions de l’approvisionnement en gaz du premier semestre, combinées à des actions de réduction de coûts ont commencé à porter leurs fruits. Toutefois, le Nigeria a de nouveau pesé de manière significative sur les résultats trimestriels du Groupe. Hors Nigeria, la croissance de l’Ebitda opérationnel retraité du Groupe aurait été de 15%.

Globalement, les volumes de ventes de ciment ont reculé de 4 % au troisième trimestre, sur base comparable et par rapport à la même période l’an dernier. Ils ont notamment été impactés par des baisses à court terme au Nigeria, dues aux interruptions de fourniture de gaz, et en Inde, du fait d’une longue mousson. Hors Nigeria et Inde, les volumes étaient en baisse de 2 %, liée à une demande plus faible aux Etats-Unis, une hausse non-récurrente des volumes au Mexique l’année dernière, ainsi qu’à la persistance de conditions difficiles au Brésil et en Indonésie.

A taux de change constants, les prix du ciment étaient légèrement en hausse sur une base séquentielle au troisième trimestre et étaient en hausse par rapport au troisième trimestre de l’année dernière.

Les synergies se sont élevées à 183 millions de francs suisses au troisième trimestre. Par conséquent, l’objectif de 450 millions de francs suisses de synergies à réaliser en 2016 a été atteint à la fin du trimestre. L’objectif de synergies additionnelles du Groupe sur l’année a donc été porté à au moins 550 millions de francs suisses.

L’Ebitda opérationnel retraité s’élève à 1,69 milliard de francs suisses sur le trimestre, soit une amélioration de 10,5 % sur base comparable. Les marges reflètent les bénéfices des synergies, de la réduction des coûts et des augmentations de prix. La marge d’Ebitda opérationnel retraité a augmenté de 23,9 % au troisième trimestre, soit une augmentation de 290 points de base par rapport à l’année précédente.

Sur base comparable, le cash-flow libre opérationnel a augmenté de 1 milliard de francs suisses par rapport à l’année précédente. Il s’est établi à 317 millions de francs suisses sur neuf mois, impacté par l’effet habituel de la saisonnalité sur notre fonds de roulement. La finalisation des cessions au Sri Lanka et en Arabie saoudite et la déconsolidation du Maroc et de la Côte d’Ivoire ont représenté un produit de cession total de 795 millions de francs suisses au troisième trimestre.

La dette nette s’est élevée à 16,5 milliards de francs suisses, en baisse par rapport aux 17,3 milliards de francs suisses enregistrés à la fin du quatrième trimestre 2015.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Faits marquants par région

Asie-Pacifique

Dans la région Asie-Pacifique, LafargeHolcim a enregistré une amélioration solide de ses marges au troisième trimestre, ainsi qu’une croissance de 6,7 % de l’Ebitda opérationnel retraité sur une base comparable.

Les volumes ont progressé dans plusieurs marchés, dont les Philippines, la Chine et le Vietnam. La Chine, dont l’Ebitda opérationnel retraité est en amélioration, a continué de bénéficier de notre stratégie de segmentation de marché dans certaines régions clés. Les coûts ont également baissé, grâce aux tendances favorables des prix de l’énergie, à l’optimisation de la consommation de matières premières, et à une gestion plus efficace des achats.

Aux Philippines, la hausse de l’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable a été soutenue par un contrôle des coûts et un meilleur niveau de prix sur un marché bénéficiant d’une demande robuste dans les secteurs du logement et des infrastructures.

En Inde, la performance a continué à se redresser, malgré une mousson particulièrement longue et intense, qui aura un effet positif sur la demande à venir mais qui a eu un effet de ralentissement sur les volumes au troisième trimestre. D’une manière générale, la bonne performance en matière de coûts, associée à nos efforts sur les prix et l’amélioration des marges, a eu un effet positif sur la croissance de l’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable.

L’Australie a enregistré une diminution des volumes de granulats et un recul de l’Ebitda opérationnel retraité à la suite de l’achèvement, en début d’année, de la phase de construction du projet gazier de Gorgon dans l’Ouest du pays. L’Indonésie et la Malaisie ont été impactées par des surcapacités et un environnement concurrentiel difficile. Dans ce contexte, LafargeHolcim a pris des mesures spécifiques dans ces deux pays afin d’améliorer la compétitivité et la performance.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Europe

Une gestion stricte des coûts et la poursuite de la réalisation des synergies ont permis d’améliorer fortement les marges et ont contribué à une augmentation de 16,3 % de l’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable, malgré un léger recul du chiffre d’affaires net.

La plupart des pays ont enregistré une performance résiliente, grâce à des conditions météorologiques favorables en septembre, qui se sont traduites par une amélioration des volumes globaux de ciment et de granulats.

En France, les volumes sont restés identiques dans un marché stable. Le Royaume-Uni a contribué à la croissance de l’Ebitda opérationnel retraité, soutenu par des mesures de réduction des coûts.

La Russie, qui a souffert de la faiblesse des prix du pétrole et du gaz, a manifesté quelques signes de stabilisation au cours du trimestre, avec une reprise de l’activité et des prix plus importante que prévu durant l’importante période de construction estivale.

La Belgique a affiché un Ebitda opérationnel retraité robuste en raison d’un effet positif du mix produit dans le domaine des granulats. La Suisse a généré un Ebitda opérationnel retraité en hausse, grâce à des mesures importantes de réduction des coûts tout en augmentant les volumes.

La Roumanie et la Pologne ont connu des conditions plus difficiles au troisième trimestre, qui ont pénalisé la croissance des résultats par rapport à la même période de l’année précédente. Les deux pays ont été impactés par le retard pris par des projets d’infrastructure financés par des fonds de l’Union européenne. L’Espagne a montré peu de signes d’amélioration au troisième trimestre, dans un contexte d’incertitude politique qui a pesé sur les niveaux d’investissement et l’économie en général.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Amérique latine

En Amérique latine, l’Ebitda opérationnel retraité a continué de bénéficier d’une amélioration des marges, qui ont progressé de 420 points de base au cours du trimestre, et ce malgré le ralentissement sensible enregistré au Brésil. L’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable s’est amélioré de 7,5 % au troisième trimestre, la stratégie prix et les mesures de réduction des coûts ayant plus que compensé le recul des volumes.

Le Mexique a de nouveau enregistré une croissance robuste de ses résultats, tirée par le déploiement d’une stratégie client segmentée et par un niveau de prix favorable. La consolidation des bureaux a également contribué à réduire les coûts. Les volumes ont baissé par rapport au troisième trimestre 2015, en raison notamment de gains non-récurrents en 2015.

L’Argentine, le Salvador et l’Equateur ont également contribué de manière positive à la croissance de l’Ebitda opérationnel retraité par rapport à la période correspondante de l’an dernier. En Argentine, la performance a été soutenue par la baisse des coûts industriels, la génération de synergies et des augmentations de prix. En Equateur, pays qui continue de souffrir de la faiblesse des prix du pétrole et des conséquences du tremblement de terre d’avril, la société a continué de réduire ses coûts et a bénéficié de volumes plus élevés de béton prêt à l’emploi, tirés par de nouveaux projets de métro et de tramway.

La Colombie a été négativement impactée au troisième trimestre par une grève nationale dans les transports, laquelle a perturbé la logistique pendant plusieurs semaines. Le Costa Rica a été pénalisé par une hausse des importations étrangères.

Le Brésil a de nouveau eu un impact négatif sur la région, du fait d’un contexte difficile qui a pesé sur l’activité économique du pays. Comme au cours des trimestres précédents, des volumes et des prix en baisse ont contribué à un recul de l’Ebitda opérationnel retraité au troisième trimestre. Cet impact a été partiellement compensé par des mesures décisives de réduction des coûts.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Moyen-Orient et Afrique

Au cours du troisième trimestre, le contexte difficile au Nigeria a continué d’impacter l’Ebitda opérationnel retraité de la région Moyen-Orient et Afrique. Ce dernier a reculé de 5,1 %, pour un chiffre d’affaires net en légère augmentation. Hors Nigeria, l’Ebitda opérationnel retraité de la région aurait été en hausse de 28 % sur base comparable au troisième trimestre.

Différents pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne ont eu une contribution positive aux résultats, l’Algérie, l’Egypte, l’Irak, le Liban et l’Ouganda ayant tous contribué à la croissance de l’Ebitda opérationnel retraité.

En Algérie, les volumes sont restés bons durant la période de l’Aïd, le logement social et les projets d’infrastructure restant les moteurs de la demande. En Egypte, les résultats ont été soutenus par un marché porteur, des contrats importants et la mise en œuvre efficace de la stratégie en matière de prix. En Irak, des conditions de marché plus favorables ont contribué à améliorer la performance par rapport à l’année dernière.

Le Nigeria a eu un impact négatif sur l’Ebitda opérationnel retraité pour le deuxième trimestre consécutif. Le contexte reste difficile, malgré une amélioration des prix, en particulier en septembre. Les mesures visant à augmenter la flexibilité énergétique, suite à des interruptions de l’approvisionnement en gaz plus tôt dans l’année, ont débouché sur un redressement des niveaux de production à la fin du trimestre. Des plans d’action sont désormais mis en place pour résoudre les problèmes logistiques, de manière à assurer le plein approvisionnement des clients.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Amérique du Nord

Au troisième trimestre, LafargeHolcim a amélioré ses marges de 450 points de base (marge d’Ebitda opérationnel retraité) en Amérique du Nord, grâce à la mise en œuvre réussie de sa stratégie en matière de prix, de synergies et de mesures de réduction des coûts. L’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable a augmenté de 9,2 % au troisième trimestre, en dépit d’un ralentissement de la demande.

Les Etats-Unis affichent une forte performance malgré des volumes de ciment en baisse, impactés par des retards dans des projets d’infrastructure et par un effet défavorable de la météo sur la construction. Les mesures de réduction des coûts en cours ont eu un effet positif sur les marges et l’Ebitda opérationnel retraité. L’incidence favorable de la baisse des prix énergétiques, qui a persisté durant le trimestre, s’est ajoutée aux mesures prises par LafargeHolcim pour accélérer la réalisation des synergies et les réductions de coûts dans des domaines tels que les réseaux de distribution et d’usines.

L’Ebitda opérationnel retraité sur base comparable a reculé au cours du trimestre, aussi bien dans l’Est que dans l’Ouest du Canada. L’Ouest du pays a continué d’être pénalisé par le recul des investissements à la suite du ralentissement conjoncturel lié à la baisse des prix du pétrole qui affecte l’Alberta et le Saskatchewan.

¹ Hors fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents.

² Cash-flow des activités opérationnelles, après déduction des investissements nets de maintenance et de développement.

Désinvestissements et allocation de capital

Net d’impôts, le produit des cessions annoncées depuis le début de l’année permettra une réduction de la dette nette totale d’environ 3,5 milliards de francs suisses en 2016. Ces produits, que nous comptons recevoir d’ici la fin de l’année, vont contribuer à l’atteinte de notre objectif de réduire la dette à environ 13 milliards de francs suisses d’ici la fin 2016.

Nous avons porté ce programme à 5 milliards de francs suisses et comptons le finaliser d’ici fin 2017.

Avec le closing des cessions, la génération de cash-flow liée aux synergies et la réduction des investissements, nos ratios de crédit se renforceront de façon significative, conformément à notre engagement de maintenir une solide notation « investment grade » tout au long du cycle. Sous réserve de cette notation, nous retournerons l'excédent de cash aux actionnaires par le biais de rachats d'actions ou de dividendes spéciaux.

Les dépenses en capital du 3^ème trimestre ont atteint 399 millions de francs suisses, dont 110 millions d’investissements de développement. Cette année, nous mettons en service ou modernisons des capacités dans des marchés clés tels que l’Algérie, les Etats-Unis, le Nigeria et l’Inde et nous verrons des bénéfices additionnels de cette expansion au fur et à mesure de l’accroissement de la production.

Cash-flow et dette financière nette

Le cash-flow libre opérationnel depuis le début de l’année a progressé de 1 milliard de francs suisses par rapport au neuf premiers mois de 2015, grâce à une maîtrise stricte des dépenses d’investissement et du besoin en fonds de roulement ainsi qu’à une baisse des frais financiers et de l’impôt. La variation du besoin en fonds de roulement sur les neuf premiers mois a eu pour résultat un besoin de trésorerie s’expliquant par la saisonnalité dans l’hémisphère nord.

La dette nette s’établit à 16,5 milliards de francs suisses (17,3 milliards de francs suisses au quatrième trimestre 2015). Elle reflète la déconsolidation du Maroc et de la Côte d’Ivoire au troisième trimestre, les désinvestissements au Sri Lanka et en Arabie saoudite au troisième trimestre et la cession de Corée du Sud au deuxième trimestre, pour un montant total de 1,4 milliard de francs suisses, ainsi que l’amélioration du cash-flow libre opérationnel qui a bénéficié du maintien des investissements à 1,2 milliard de francs suisses. Le dividende de 909 millions de francs suisses a été versé au mois de mai.

Du fait de nos opérations de gestion du passif et de refinancement au cours des trois premiers trimestres de 2016, la maturité moyenne de la dette a augmenté, passant de 4,2 ans fin 2015 à 5,6 ans à la fin du troisième trimestre 2016. Les synergies financières sont en bonne voie et sont soutenues par une réduction du coût de la dette de 5,4 % après la fusion à 4,8 % à la fin du trimestre.

Fusion, réorganisation et autres éléments non récurrents

Le total des coûts non récurrents, qui s’est élevé sur les neuf premiers mois à 267 millions de francs suisses, comprenait des coûts de mise en œuvre des synergies de 174 millions de francs suisses.

Frais financiers

Les frais financiers nets de 607 millions de francs suisses sont inférieurs de 383 millions de francs suisses à ceux figurant dans les résultats pro forma des neufs premiers mois 2015, reflétant les bénéfices des synergies liées à la fusion ainsi que des niveaux de dette financière nette plus bas en 2016. La baisse des frais financiers nets a été possible malgré des primes non-récurrentes enregistrées sur des opérations de gestion du passif à hauteur de 90 millions de francs suisses, dont 22 millions de francs suisses au troisième trimestre.

Fiscalité

Le taux d’imposition pour les neuf premiers mois de 2016 est impacté par la non-reconnaissance de pertes fiscales, notamment au Brésil et au Nigéria partiellement compensée par l’effet fiscal des désinvestissements. Notre taux d’imposition normatif sous-jacent se situe autour de 29 %.

Résultat net

Le résultat net part du Groupe de 1,34 milliard de francs suisses est en hausse de 704 millions de francs suisses par rapport aux résultats pro forma des neuf premiers mois de 2015. Cette progression du résultat net reflète une diminution des coûts de fusion et de réorganisation et les gains provenant des désinvestissements, en partie contrebalancés par l’impact en 2015 de gains non-récurrents liés à la réévaluation de participations précédemment détenues dans Lafarge Cement Egypt et Unicem Nigeria.

Sur une base récurrente, le résultat net part du Groupe pour les neuf premiers mois s’établit à 1,18 milliard de francs suisses, en hausse de 627 millions de francs suisses par rapport aux résultats pro forma des neuf premiers mois de 2015. Au troisième trimestre, le résultat net récurrent part du Groupe était de 680 millions de francs suisses, en hausse de 387 millions de francs suisses par rapport à la même période l’année dernière.

Réconciliation de l’Ebitda opérationnel et du bénéfice opérationnel présentés dans les états financiers

Réconciliation du résultat net récurrent et du résultat net présentés dans les états financiers

Réconciliation du cash-flow libre opérationnel et du cash-flow consolidé

Dans le cadre du projet de fusion, des données pro forma 2014 avaient été présentées dans le Document de base enregistré le 11 mai 2015 et reflétaient uniquement la comptabilisation de la fusion Lafarge/Holcim et ses conséquences directes, telles que connues à cette date (en particulier les cessions à CRH). Suite à l’achèvement de la fusion, les informations pro forma publiées dans le rapport reflètent les opérations réalisées dans le cadre de la fusion Lafarge/Holcim y compris les ajustements relatifs au périmètre des cessions intervenues, ainsi que la reclassification des coûts liés à la fusion et de restructuration, l’effet de la déconsolidation des opérations en Australie opérées en coentreprise et l’impact des autres cessions initiées ou réalisées au cours des exercices 2014 et 2015. Ces chiffres ne tiennent compte d’aucun impact lié à la comptabilisation de l’acquisition sur l’Ebitda opérationnel qui proviendra essentiellement de l’évaluation des stocks.

Des termes non comptables (PCGR) sont utilisés dans ce communiqué pour décrire la performance de LafargeHolcim. Leurs définitions trouvent sur notre site internet.

Informations additionnelles

La présentation des résultats aux analystes ainsi que le rapport financier du troisième trimestre 2016 sont disponibles sur le site internet de LafargeHolcim à l’adresse suivante : www.lafargeholcim.com

Les états financiers IFRS peuvent être consultés sur le site internet du Groupe.

Nous organiserons une Journée Investisseurs le 18 novembre 2016 à Londres. Plus de détails sur le site internet du Groupe.

Informations pratiques

À propos de LafargeHolcim

Avec une présence équilibrée dans 90 pays et une concentration sur le ciment, les granulats et le béton, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris : LHN) est le leader mondial du secteur des matériaux de construction. Le Groupe emploie 100 000 personnes dans le monde et a réalisé des ventes nettes combinées de CHF 29,5 milliards en 2015. Référence du secteur en termes de R&D, LafargeHolcim sert des clients allant du particulier construisant sa maison aux projets les plus grands et complexes recourant à la plus vaste gamme de produits à forte valeur ajoutée, de services innovants et de solutions de construction complètes. Grâce à son engagement pour apporter des solutions durables visant à améliorer la construction comme les infrastructures et pour contribuer à une meilleure qualité de vie, le Groupe est positionné au mieux pour relever les défis de l’urbanisation croissante.

Vous trouverez plus d’informations sur le site www.lafargeholcim.com

Avertissement important - déclarations prospectives

Ce document contient des déclarations prospectives, des tendances, cibles ou objectifs selon le cas. Elles ne sauraient être regardées comme des prévisions de résultat ou de tout autre indicateur de performance. Elles portent notamment sur des plans, initiatives, événements, produits, solutions et services, leur développement et leur potentiel. Bien que LafargeHolcim estime que ces déclarations prospectives reposent sur des hypothèses raisonnables à la date de publication du présent document, les investisseurs sont alertés sur le fait qu’elles ne constituent pas des garanties quant à la performance future. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de LafargeHolcim, et notamment les risques décrits dans le rapport annuel de LafargeHolcim disponible sur son site Internet (www.lafargeholcim.com) et les incertitudes liées aux conditions de marché et à la mise en œuvre de nos plans. En conséquence, toute précaution doit être prise dans l’utilisation de ces déclarations prospectives. LafargeHolcim ne prend aucun engagement quant à la mise à jour de ces déclarations prospectives.