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Regulatory News:
POXEL SA (Paris:POXEL) (Euronext – POXEL – FR0012432516), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants pour les maladies métaboliques, notamment le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH), annonce aujourd’hui ses résultats pour le semestre clos le 30 juin 2018 et dresse un bilan d’activité. Au 30 juin 2018, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 94,4 millions d’euros (110,1 millions de dollars).
« Cette année a été structurante pour Poxel. Nous avons franchi des étapes majeures au premier semestre, tant dans le développement de l’entreprise que sur le plan clinique, avec notamment la signature d’un partenariat avec Roivant Sciences pour le développement et la commercialisation de l’Imeglimine aux États-Unis, en Europe et dans d’autres pays, la finalisation du recrutement des patients pour les études de phase III TIMES 1 et TIMES 3 de l’Imeglimine pour le traitement du diabète de type 2 au Japon et la fin de l’étude de phase I du PXL770, qui va entrer en phase II pour le traitement de la NASH » a déclaré Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel.
« De plus, avec la récente acquisition du PXL065 (DRX-065 de DeuteRx) pour le traitement de la NASH, nous devenons l’une des rares sociétés de biotechnologies à mener deux programmes de développement clinique dans le traitement de la NASH. Le PXL065, un inhibiteur du MPC, et le PXL770, un activateur direct de l’AMPK, sont deux candidats médicaments qui ont le potentiel de traiter les causes sous-jacentes à l’origine des maladies hépatiques. Nous sommes convaincus que ces mécanismes utilisés en monothérapie, de manière combinée, ou en association avec d’autres agents pourraient offrir un traitement efficace de cette pathologie. Nous prévoyons d’initier au premier trimestre 2019 une étude de phase II pour le PXL770. Par ailleurs, l’étude de phase I pour le PXL065 est bientôt finalisée, et nous prévoyons d’initier l’étude de phase II au second semestre 2019. Enfin, nous explorons également d’autres opportunités à partir du portefeuille de produits de DeuteRx pour le traitement de maladies métaboliques » a poursuivi Thomas Kuhn.
Faits marquants du premier semestre 2018 et annonces récentes
Imeglimine
L’Imeglimine est le premier candidat médicament par voie orale agissant simultanément sur les trois organes clés impliqués dans le traitement du diabète de type 2 : le pancréas, le foie et les muscles. Les phases I et II du développement de l’Imeglimine, auxquelles ont participé plus de 1 200 sujets aux États-Unis, en Europe et au Japon, sont terminées et la phase III a démarré au Japon. Plusieurs étapes clés ont été franchies au premier semestre 2018 dans le développement de l’Imeglimine :
La signature d’un partenariat stratégique pour l’Imeglimine aux États-Unis, en Europe et dans d’autres pays
Poursuite du programme de phase III TIMES
Données présentées à l’occasion des 78e sessions scientifiques de l’American Diabetes Association
PXL770
Le PXL770 est un activeur direct, premier de sa classe, de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK). L'AMPK a un rôle de régulateur métabolique ayant une fonction clé sur le métabolisme des lipides, l'homéostasie du glucose et l'inflammation. Compte tenu de ce rôle clé, cibler l'AMPK offre l'opportunité de poursuivre un large éventail d'indications pour traiter les maladies métaboliques chroniques, y compris les maladies affectant le foie, comme la stéato-hépatite non alcoolique (NASH). Le PXL770 entre en phase IIa de développement pour le traitement de la NASH.
PXL065 (DRX-065)
Le PXL065 (R-pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium) est un inhibiteur du transporteur mitochondrial du pyruvate (Mitochondrial Pyruvate Carrier – MPC). Le PXL065 est le stéréoisomère R (isomère unique) de la pioglitazone. La pioglitazone, un médicament approuvé pour le traitement du diabète de type 2, a démontré son efficacité pour le traitement de la NASH et est actuellement le seul médicament recommandé dans les protocoles de traitement dans les cas de NASH avérés par biopsie1. Cependant, l’emploi de la pioglitazone a été restreint pour le traitement de la NASH en raison de son profil d’effets secondaires, dont la prise de poids, les fractures et la rétention hydrique. Le PXL065, un candidat médicament innovant breveté, offre une nouvelle approche pour le traitement de la NASH.
Résultats financiers du premier semestre 2018 (normes IFRS)
Compte de résultat
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires de Poxel au titre du premier semestre 2018 s’élève à 37,5 millions d’euros. Aucun chiffre d’affaire n’avait été réalisé au premier semestre 2017.
Millions d’euros | S1 | S1 | Variation | ||||
2018 | 2017 | ||||||
Accord Roivant | 8,1 | - | 8,1 | ||||
Accord Sumitomo | 29,4 | - | 29,4 | ||||
Chiffre d’affaires total | 37,5 | - | 37,5 | ||||
Ce chiffre comprend une partie du versement initial de 36 millions d’euros reçu de Sumitomo Dainippon Pharma dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 30 octobre 2017 et le versement initial de 35 millions de dollars (28 millions d’euros) reçu de Roivant Sciences dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 12 février 2018, net de la contribution financière de Poxel dans cet accord. Le chiffre d’affaire reflète également la refacturation à Sumitomo Dainippon Pharma des coûts encourus au premier semestre dans le cadre du programme de développement de phase III de l’Imeglimine au Japon. Le paiement initial reçu de Sumitomo Dainippon Pharma et la refacturation des coûts du programme de phase III TIMES sont comptabilisés selon l’avancement des coûts engagés dans ce programme.
Compte de résultat
Poxel consacre l’essentiel de ses ressources à la Recherche et au Développement (R&D). Les coûts de R&D du premier semestre 2018 s'élèvent à 27,4 millions d’euros, contre 6,3 millions d’euros au premier semestre 2017. Les coûts de R&D reflètent principalement le coût des études cliniques du programme de phase III TIMES pour l’Imeglimine, qui s’élève à 22,5 millions d’euros sur le semestre. Ils comprennent en outre, dans une moindre mesure, le coût des études cliniques du deuxième programme de la Société, le PXL770. La multiplication par 3,6 de ces coûts par rapport au premier semestre 2017 est principalement due au lancement fin décembre 2017 du programme de phase III TIMES.
Les coûts de R&D s’entendent nets du crédit d’impôt recherche (CIR) qui a généré un produit de 1,5 million d’euros au premier semestre 2018, contre 1,6 million d’euros au premier semestre 2017.
Les frais généraux et administratifs s’établissent à 3,6 millions d’euros au 30 juin 2018, contre 3,2 millions d’euros au premier semestre 2017.
Le résultat financier est positif et s’élève à 0,8 million d’euros au 30 juin 2018, contre un résultat négatif de 0,2 million d’euros au premier semestre 2017. Il reflète principalement des gains de change.
Le résultat net au titre du semestre clos le 30 juin 2018 est un bénéfice de 7,3 millions d’euros, contre une perte nette de 9,7 millions d’euros au premier semestre 2017.
Compte de résultat condenséen milliers d’euros
30 juin 2017 | 30 juin 2018 | ||||
Chiffre d’affaires | - | 37 463 | |||
Frais de Recherche et de Développement nets** | (6 259) | (27 442) | |||
Frais généraux et administratifs | (3 249) | (3 614) | |||
Résultat opérationnel | (9 508) | 6 406 | |||
Résultat financier | (180) | 850 | |||
Résultat net | (9 688) | 7 256 |
** hors CIR
Trésorerie
Au 30 juin 2018, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 94,4 millions d’euros (110,1 millions de dollars) contre 53,4 millions d’euros (64,1 millions de dollars) au 31 décembre 2017.
Ce chiffre comprend les 50 millions de dollars (environ 40 millions d’euros) reçus en février 2018 au titre du versement initial et de l’investissement de Roivant Sciences.
Prochain communiqué financier : chiffre d’affaires du troisième trimestre et position de trésorerie, le 16 octobre 2018.
À propos de l’Imeglimine
Premier représentant d’une nouvelle classe chimique d’agents oraux, les Glimines, définies ainsi par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Imeglimine agit sur les trois principaux organes cibles impliqués dans l’homéostasie du glucose : le foie, les muscles et le pancréas. L’Imeglimine a un mécanisme d’action unique qui cible la bioénergétique mitochondriale. Il en découle un effet bénéfique potentiel sur la glycémie, ainsi que sur la prévention potentielle des dysfonctions endothéliale et diastolique, ce qui lui confère un effet protecteur contre les complications micro et macro vasculaires induites par le diabète. Les effets protecteurs potentiels de l’Imeglimine sur la survie et sur la fonction des cellules bêta, sont susceptibles de ralentir la progression de la maladie. Ce mécanisme d’action distinct de celui des traitements existants pour le diabète de type 2, fait de l’Imeglimine un candidat de choix en monothérapie et en complément d’autres traitements hypoglycémiants.
À propos du PXL770
Le PXL770 est un activeur direct, premier de sa classe, de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK). L'AMPK a un rôle de régulateur métabolique ayant une fonction clé sur le métabolisme des lipides, l'homéostasie du glucose et l'inflammation. De par ce rôle clé, cibler l'AMPK offre l'opportunité de poursuivre un large éventail d'indications pour traiter les maladies métaboliques chroniques, y compris les maladies affectant le foie, comme la stéato-hépatite non alcoolique (NASH)3.
À propos du PXL065
Le PXL065 est le stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium. La pioglitazone est un médicament qui a fait l’objet des études les plus avancées pour le traitement de la NASH et a permis la « résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose » dans un essai de phase IV2. La pioglitazone est le seul médicament recommandé par l’American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD) et par la European Association for the Study of the Liver (EASL) dans les protocoles de traitement des cas de NASH avérés par biopsie1.Toutefois, l’emploi de la pioglitazone a été restreint dans la NASH en raison des effets secondaires des PPARγ, dont la prise de poids, les fractures et la rétention hydrique.
La pioglitazone est un mélange, en proportions égales, de deux molécules miroirs (stéréoisomères) qui s’interconvertissent in vivo. En utilisant une substitution au deutérium, DeuteRx est parvenu à stabiliser chaque stéréoisomère et à définir leurs propriétés pharmacologiques diamétralement opposées. Des études in vitro ont montré que le PXL065 est un inhibiteur ciblant le MPC. Des modèles précliniques ont mis en évidence l’action anti-inflammatoire du PXL065 et son efficacité dans la NASH avec peu ou pas de prise de poids ou de rétention hydrique, qui sont des effets secondaires associés au stéréoisomère S. Les résultats précliniques et de l’étude de phase I permettent de penser que le PXL065 aurait un profil thérapeutique supérieur à la pioglitazone dans le traitement de la NASH.
À propos de Poxel SA
Poxel s’appuie sur son expertise de développement dans le métabolisme pour poursuivre l’avancement clinique de son portefeuille de candidats médicaments concentré sur le traitement des désordres du métabolisme, dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH). Nous avons mené à terme avec succès aux États-Unis, dans l’UE et au Japon, la phase II de développement de l’Imeglimine, notre produit phare, premier d’une nouvelle classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement mitochondrial. En partenariat avec Sumitomo Dainippon Pharma, nous réalisons actuellement au Japon le programme de phase III TIMES dans le traitement du diabète de type 2. Notre partenaire Roivant Sciences prend en charge le développement de l’Imeglimine et sa commercialisation aux États-Unis, en Europe et dans d’autres pays non couverts par le partenariat conclu avec Sumitomo Dainippon Pharma. Le PXL770, un activateur direct, premier de sa classe, de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK) avance dans son développement clinique avec le lancement d’un programme de phase IIa de preuve de concept pour le traitement de la NASH. Le PXL770 pourrait également traiter d’autres maladies métaboliques chroniques. Le PXL065 (R-pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium), un inhibiteur du transporteur mitochondrial du pyruvate (Mitochondrial Pyruvate Carrier – MPC) est actuellement en phase I de développement pour le traitement de la NASH. Poxel dispose également d’autres programmes à un stage plus précoce de développement dont des candidats médicaments deutérés pour le traitement de maladies métaboliques rares et de spécialité. Poxel entend poursuivre son développement par une politique proactive de partenariats stratégiques et de développement de son portefeuille de candidats médicaments. (Euronext : POXEL, www.poxelpharma.com)
*montant converti au taux de change en vigueur à la date de l’accord
1.
J Hepatol. 2016, 64(6),1388-402; Hepatology 2018, 67, 328-357
2. Cusi,
et al., Ann Intern Med. 2016, 165(5), 305-315
Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20180919005568/fr/
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