(CercleFinance.com) - Le laboratoire pharmaceutique belge UCB a fait part d'un résultat net après intérêts minoritaires pratiquement quadruplé au premier semestre 2009, à 516 millions d'euros, dont 455 million attribués aux plus-values dégagées.
L'EBITDA récurrent a progressé de 1% à 363 millions d'euros reflétant la compétition des génériques, plus que compensée par la réduction significative des charges d'exploitation découlant du programme SHAPE.
Le chiffre d'affaires total a accusé une baisse de 6% à 1,6 milliard d'euros et les produits des ventes nettes ont reculé de 10% à 1,4 milliard en raison de la concurrence des génériques de Keppra aux Etats-Unis, en partie compensée par la bonne tenue de Keppra en Europe et par le lancement des nouveaux produits Vimpat et Cimzia.
Les produits des redevances ont augmenté de 35% à 114 millions d'euros grâce au lancement de Toviaz. Le poste 'autres produits' a progresse de 44% à 103 millions grâce aux bonnes performances de Xyzal aux Etats-Unis et à la hausse des ventes résultant des activités de fabrication à façon.
Par ailleurs, UCB indique que les essais de phase II de CDP7851 pour la réduction des fractures et l'ostéoporose post-ménopausale (OPM) ont été entamés.
Pour 2009, la direction confirme ses prévisions d'un chiffre d'affaires total pour l'ensemble de l'année qui devrait osciller entre 3,1 et 3,3 milliards d'euros, et d'une rentabilité sous-jacente (EBITDA récurrent) qui devrait dépasser 680 millions à la fin de l'exercice ; le résultat net comme rapporté est passé à 550 millions.