Depuis quelques mois, les cours du pétrole sont relativement hésitants et inscrits dans une petite tendance baissière.
Sur le graphique ci-dessus qui représente le brut léger américain (WTI pour "West Texas Intermediate"), on perçoit tout de même une solide zone de support autour de 67 $ le baril. Pour l'instant ce niveau psychologique a parfaitement résisté et les cours évoluent au-dessus dans une sorte de zone neutre. Techniquement on ne peut pas tirer beaucoup d'enseignements sur la tendance actuelle qui est quasiment absente puisque les cours du brut font des allers-retours autour de leurs principales moyennes mobiles mais sans vraiment se décider pour une direction claire.
Pourtant l'actualité est riche sur le plan géopolitique. Il suffit de quelques frappes ukrainiennes sur des sites de stockage et de raffinage en Russie pour remettre la pression sur les cours. En parallèle, le comportement des pays de l'OPEP qui ne font pas preuve de beaucoup d'unité contribuent de leur côté à détendre les prix. Alors que ces derniers se sont engagés à réduire leur production d'environ 2,2 millions de barils par jour, on se rend compte qu'il l'ont finalement augmenté de 600 000. Il n'y a donc pas de contraintes sur l'offre pour redresser les prix.
À court terme nous estimons que la situation est trop incertaine et surtout que les cours du pétrole manquent de dynamique pour jouer une tendance avec un maximum de sécurité. Le scénario actuel va plutôt à une petite correction sur le support des 67 $ le baril mais son niveau de certitude est aujourd'hui trop faible à nos yeux.
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