L'action Vinci poursuit son évolution dans une magnifique tendance haussière. Un mouvement qui est en cours depuis plusieurs années sur le titre et qui ne se dément pas, la valeur inscrivant record sur record au gré des mois.
Ce ne sont pas les chiffres du premier trimestre 2025 qui auront permis une consolidation, bien au contraire. Ces derniers ont montré une solide performance au premier trimestre. Le groupe enregistre un chiffre d’affaires de 16,32 milliards d’euros, soit une progression de 3,8 % sur un an. Ce dynamisme provient principalement de l’international, où l’activité progresse de 6,3 %, alors que la croissance en France reste limitée à 0,7 %.
Cette évolution confirme l’efficacité de la stratégie de recentrage sur des secteurs porteurs, comme les concessions autoroutières et les services liés à l’énergie. Ces segments bénéficient pleinement des transformations liées à la transition énergétique et à la numérisation des infrastructures. Parallèlement, Vinci peut s’appuyer sur un carnet de commandes historique atteignant 72 milliards d’euros, renforçant sa visibilité sur les années à venir.
Alors logiquement sur le fond l'affaire devient un peu chère. Elle se paie plus de 14 fois les bénéfices attendus ce qui n'est pas spécialement bon marché dans ce secteur d'activité. Malgré tout la qualité de ses fondamentaux et son positionnement assez résilient le justifie.
Forces de Vinci
Position de leader mondial dans les concessions et la construction : Vinci bénéficie d'une forte présence internationale et d’un portefeuille diversifié de projets qui lui offre une base de revenus solide et récurrente.
Modèle économique résilient : La combinaison d'activités cycliques (BTP) et non cycliques (concessions d'autoroutes et d’aéroports) permet une bonne résistance aux crises économiques.
Capacité d’innovation et efficacité opérationnelle : Vinci investit dans la transition énergétique et la digitalisation, ce qui améliore sa compétitivité et attire des contrats à long terme.
Faiblesses de Vinci
Dépendance aux contrats publics : Une part importante de l’activité est liée aux investissements publics, ce qui expose Vinci aux cycles budgétaires et aux politiques gouvernementales.
Exposition aux risques réglementaires et environnementaux : Les projets d’infrastructure sont de plus en plus soumis à des contraintes environnementales et à des changements de régulation pouvant affecter les marges et les délais.
Endettement élevé : Bien que maîtrisé, le niveau d’endettement reste significatif, ce qui peut limiter la flexibilité financière en période de hausse des taux ou de ralentissement économique.
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