OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Crédit immobilier: nouveau bras de fer en perspective

Cours temps réel: 8 077,63  -0,13%



Dubaisan Dubaisan
26/09/2023 13:34:43
0

@JClaudio,

Le monde est mal fait:

En France on cherche des logements pas chers...

En Chine on cherche des acquéreurs fortunés....

  
Répondre
jcleb70 jcleb70
26/09/2023 12:39:20
0
on est dans un marché de l'Energie totalement libéral. Etonnant de voir l'état demander aux sociétés privées de vendre à perte ou à prix coûtant !!! C'est sur ce n'est pas leur argent. En en plus ils subventionnent le pétrole avec des fonds publics !!!! Moi je demande à l'état de vivre en fonction de ses moyens et de ne plus générer AUCUNE DETTE !!!
  
Répondre
JCLAUDIO JCLAUDIO
26/09/2023 09:48:44
0
Le problème ,,c'est que les primo-accédants n'ont plus les moyens de financer un achat d'immobilier neuf,après une hausse des prix du m2 de presque 50% en 6 ans et demi......Les revenus ne sont plus en adéquation avec les prix d'achat et cela surtout depuis une hausse inconsidérée des taux d'intérets et un matraquage fiscal des propriétaires et une inflation généralisée réductrice de pouvoir d'achat.... ......Le moteur est à l'arret et ce n'est pas l'autre brasseur de vents de B Le maire qui va changer quelque chose.......Pour faire repartir l'immobilier dans l'hypothèse de taux d'intérets restant élevés ,il faut : 1.augmenter les salaires 2.réduire le matraquage fiscal 3.relancer le Pinel et autre systèmes fiscaux......A noter que l'Allemagne connait le meme problème que la France (le matraquage fiscal en moins).......Si rien n'est fait ,nous allons assister à une série de faillites d'entreprises ,accompagnée de chomage de masse......sans compter les très gros problèmes de logement de la jeune génération.....
  
Répondre
JCLAUDIO JCLAUDIO
26/09/2023 09:48:27
0
Une vitrine d'agence immobilière à Paris le 19 décembre 2017
Une vitrine d'agence immobilière à Paris le 19 décembre 2017 (AFP/Archives/Lionel BONAVENTURE)

Face à la chute du nombre de crédits immobiliers accordés, les autorités se réuniront mardi pour décider, ou non, d'ajuster les règles qui les encadrent. Au cours de ce rituel désormais bien rodé, la Banque de France devrait plaider pour un maintien des conditions de crédit face à un ministre de l’Économie plus ouvert.

Actuellement, les banques n'ont pas le droit d'accorder un crédit dont les mensualités dépassent 35% des revenus et d'une durée supérieure à 25 ans. Elles peuvent toutefois déroger à ces critères dans 20% des cas, à condition que les dérogations concernent en priorité des résidences principales et visent dans près d'un tiers des cas des primo-accédants.

Mais alors que le secteur immobilier connait une chute de son activité, certains n'hésitent pas à parler de crise.

"Il n'y a personne intellectuellement qui peut cautionner et trouver logique qu'on garde en 2023, période avec des taux historiquement hauts et des transactions historiquement basses, les mêmes conditions de crédit qu'en 2019, quand les taux étaient historiquement bas et le volume de transactions historiquement haut", s'est agacée auprès de l'AFP Bérengère Dubus, secrétaire générale de l'UIC, principal syndicat de courtiers en crédit immobilier.

Après une frénésie d'achats post-Covid et une année 2021 record, le volume de transactions est en effet retombé lourdement.

Une photo de la façade de la Banque de France le 6 décembre 2022 à Paris
Une photo de la façade de la Banque de France le 6 décembre 2022 à Paris (AFP/Archives/Christophe ARCHAMBAULT)

En juillet, 10,1 milliards d'euros de crédits immobiliers, hors renégociation, ont été accordés, un plus bas depuis avril 2016 et près de deux fois moins qu'en juillet 2022, selon la Banque de France.

Concernant les réservations de logements neufs auprès des promoteurs, elles ont chuté de près de 40% sur un an au deuxième trimestre, à 18.000.

Outre les taux d'intérêt plus élevés, passés en moyenne de 1,06% en décembre 2021 à 3,63% en août 2023, les acheteurs sont confrontés à des banques plus frileuses, qui demandent des apports de plus en plus importants.

- Lettre de parlementaires -

Jusqu'à présent, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a en partie réussi à résister aux coups de boutoir de ceux réclamant un assouplissement, évoquant une "normalisation" à ceux tirant la sonnette d'alarme.

"Pour autant, il est souhaitable maintenant que la production de crédits immobiliers se stabilise et ensuite reprenne progressivement", a-t-il récemment déclaré à l'AFP.

Mais "relancer artificiellement le secteur en surendettant les emprunteurs serait une solution dangereuse", a-t-il ajouté.

Plusieurs présidents de commissions de l'Assemblée ainsi que le rapporteur général du budget Jean-René Cazenave ont accentué la pression en plaidant eux aussi, dans un courrier adressé à Bercy, pour desserrer les contraintes.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sort de l'Elysée à Paris le 20 septembre 2023
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sort de l'Elysée à Paris le 20 septembre 2023 (AFP/Archives/Ludovic MARIN)

Selon Sacha Houlié (Renaissance), Bruno Le Maire "a dit étudier cette hypothèse" d'un assouplissement.

Lors de sa dernière réunion trimestrielle, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), qui associe entre autres le ministère de l'Économie et la Banque de France, avait accordé un petit geste en faveur des banques et des investisseurs locatifs, en augmentant de 4% à 6% la part des crédits qu'une banque peut octroyer librement sans avoir à respecter de critères.

Cet assouplissement a été loin de suffire, selon les professionnels de l'immobilier et les banques. "Ca a été une douche froide", se souvient Mme Dubus, précisant que les professionnelles attendaient une liberté plus grande.

L'UIC formule ainsi trois propositions: rappeler aux banques que les prêts réglementés, comme le prêt à taux zéro, doivent être considérés comme un apport; permettre des durées d'emprunt supérieures à 25 ans pour les moins de 30 ans; et autoriser le retour à un mode de calcul du taux d'endettement plus favorable aux investisseurs locatifs.

Jusqu'en 2019, les banques pouvaient en effet prêter plus largement, puisqu'il était considéré que le poids du crédit d'un investissement locatif était compensé par le loyer perçu.

© 2023 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

202309261334 1001298

Comparatif des courtiers en ligne

Ma liste