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Moi-je
""La chaussure française, c’est un caillou dans la chaussure depuis les années 2000""
Ce n'est pas un caillou, mais un boulet appelé état Français.
"il n'y a pas de mur de faillites". Qui disait nono.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mercredi-04-janvier-2023-8123002
Bon, je ne sais pas combien il faut de faillites pour faire un mur, mais en tout cas, moi, j’en ai archivé un paquet.
Rien que pour les grandes enseignes , bien connues, une quinzaine . Totalisant grosso modo 1400 salariés qui se sont pris le mur dans la gueule. Et ceci, en ne comptant que les chiffres connus, diffusés. Et la presse ne se précipite pas pour en donner.
Donc, on ne sait pas tout .
Et combien de sous-traitants et fournisseurs maltraités ?
Et combien de boulangers , coiffeurs, etc....avec 2 ou 3 personnels , qui ont mis la clé sous la porte, étranglés pas les coûts exorbitants de l’électricité ? Plusieurs dizaines de milliers !
2022 – Inflation 42 500 fermetures
Mars 2023 : faillites constatées par B de F : 45 123 soit + 49 % par rapport à avril 2022.
Dans le BTP , c'est la cata. chute des permis de construire, financement impossible, politique agressive sur le foncier de location.....
Des dizaines de milliers de petites entreprises, là aussi.
Il faut s'attendre à un marché parallèle , occulte, de la location, et un retour massif du travail au noir.
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La chaussure française, c’est un caillou dans la chaussure depuis les années 2000
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Bientôt en slip, le français moyen n'aura plus besoin de godasses...
Des tongues "made in RPC" suffisent pour aller au Lidl ou au Netto...
C'est la France Capitaliste voulue par Micron 1er, grand maître du bonneto fiscal et de l'ordre de la dette ...
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Le tribunal de commerce de Marseille a placé jeudi Minelli en redressement judiciaire afin de "préparer la cession (du chausseur) à un nouvel actionnaire pour garantir une poursuite d'activité la plus efficace possible", a annoncé la direction à l'AFP.
L'enseigne spécialisée dans la chaussure, qui avait été reprise début 2022 par les dirigeants de la marque marseillaise San Marina, désormais liquidée, emploie 500 salariés et compte 120 boutiques et corners en France.
Le redressement judiciaire "va permettre à l'entreprise de bénéficier d'une bouffée d'oxygène financière", espère la direction.
La marque de chaussures destinées principalement aux femmes, et d'articles de maroquinerie, a été créée en 1973, et comptait début 2022 encore 700 salariés dans 14 pays.
Elle avait été cédée par l'ancien fleuron du textile français Vivarte (ex-groupe André) à Stéphane Collaert, qui avec Laurent Portella avait déjà racheté à l'ancien fleuron français l'enseigne San Marina deux ans plus tôt.
Cette dernière a été liquidée en février dernier par le tribunal de commerce de Marseille, qui a regretté qu'"aucun projet de reprise sérieux n'a pu être soutenu et (que) les dirigeants actuels n'ont pu faire aboutir leur projet d'offre de réserve, faute d'investisseur". Ce sont 650 salariés dans environ 160 boutiques de cette enseigne fondée en 1981 dans les Bouches-du-Rhône qui avaient ainsi été laissés sur le carreau.
Le secteur du prêt-à-porter en France est secoué depuis plusieurs mois par une violente crise.
Camaïeu, Burton of London, Gap France, André, San Marina, Kaporal, Don't Call Me Jennyfer, Du Pareil au Même, Sergent Major, Naf Naf... Ces marques bien connues des consommateurs français ont souffert d'un cocktail détonnant: pandémie, inflation, hausse des coûts de l'énergie, des matières premières, des loyers et des salaires ou encore concurrence de la seconde main et de la fast fashion.
Il a été fatal pour certaines marques, qui ont été liquidées, comme Camaïeu en septembre 2022, avec, à la clé, le licenciement des 2.100 salariés qui avait fortement marqué les esprits.
Certaines sont en redressement judiciaire, comme Naf Naf ou Burton of London.
Sans en arriver là, d'autres encore réduisent la voilure, taillant dans les effectifs et fermant des magasins, comme Princesse Tam Tam, Comptoir des Cotonniers (groupe Fast Retailing) ou Pimkie.
© 2023 AFP
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