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Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo

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Adsum Adsum
25/12/2023 16:39:02
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Le Royaume-Uni va envoyer un navire de guerre au large de la Guyane en signe de soutien à l'ancienne colonie britannique.
  
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Adsum Adsum
12/12/2023 09:01:43
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06/12/2023 07:19:00

Maduro se sent lui aussi pousser des ailes avec ses cartes géographiques


Fais comme l'oiseau, quand c'est demandé gentiment :

  
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Adsum Adsum
08/12/2023 05:16:18
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Envahir son voisin est à la mode. Alors que les tensions montent, les pays du Mercosur et Washington appellent à une solution pacifique entre le Venezuela et le Guyana.


  
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Adsum Adsum
06/12/2023 07:19:00
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Adsum Adsum
04/12/2023 06:32:41
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Juste une démonstration de force de Maduro avant l'élection présidentielle prévue en 2024 ? Toutes les questions ont été approuvées à plus de 95 %, selon le président de l'autorité électorale, Elvis Amoroso.

  
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Adsum Adsum
04/12/2023 06:32:31
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Une fresque murale faisant campagne pour  l'annexion de la région de l'Essequibo administrée par le Guyana, le 28 novembre 2023 à Caracas, au Venezuela
Une fresque murale faisant campagne pour l'annexion de la région de l'Essequibo administrée par le Guyana, le 28 novembre 2023 à Caracas, au Venezuela (AFP/Federico PARRA)

"L'Essequibo est à nous", proclame le slogan officiel placardé partout dans les rues: les Vénézuéliens votent dimanche pour un référendum sur ce territoire riche en pétrole, que Caracas réclame au Guyana.

Quelque 21 des 30 millions de Vénézuéliens sont appelés aux urnes lors de ce scrutin qui suscite des inquiétudes à Georgetown, la capitale du Guyana, et sur la scène internationale. De nombreux bureaux de vote n'ont pas attiré les foules, ont constaté des journalistes de l'AFP à Caracas, Ciudad Guayana, capitale de la region vénézulienne limitrophe de l'Essequibo, ou San Cristobal (sud-ouest).

"Les gens arrivent petit à petit. Nous avons environ 30% de participation" a affirmé sous couvert de l'anonymat le président d'un bureau de vote d'un bastion chaviste de la périphérie de Caracas. Il n'y avait pas de chiffres officiels dans l'immédiat.

Les bureaux doivent fermer à 18H00 (22H00 GMT) et les résultats sont attendus dans la soirée.

"Aujourd'hui, nous votons en tant que Venezuela pour une seule couleur, un seul sentiment. Nous votons pour que le Venezuela soit respecté", a déclaré le président Nicolas Maduro après avoir voté dans un fort militaire.

Le référendum --qui n'est pas un scrutin d'autodétermination, l'Essequibo étant sous administration du Guyana-- n'aura pas de conséquences concrètes à court terme. Caracas cherche, avec le plébiscite attendu, à renforcer ses prétentions.

- "Rien à craindre" -

Le président vénézuélien Nicolas Maduro lors de la campagne de clôture du référendum pour la défense du territoire d'Essequibo, le 1er décemre 2023 à Caracas
Le président vénézuélien Nicolas Maduro lors de la campagne de clôture du référendum pour la défense du territoire d'Essequibo, le 1er décemre 2023 à Caracas (AFP/Pedro Rances Mattey)

"Depuis mon enfance, j'ai toujours vu sur la carte du Venezuela la zone de revendication de l'Essequibo. Les Vénézuéliens s'expriment et le gouvernement aura donc le soutien du peuple pour réclamer" le territoire, estime Carmen Palacios, fonctionnaire, qui vient de voter dans un quartier populaire de Caracas.

Les autorités ont souligné qu'elles ne cherchaient pas un motif pour envahir la zone, comme le craignent les Guyaniens.

Au Guyana, des milliers de personnes, beaucoup portant des t-shirts "L'Essequibo appartient au Guyana" ont formé des chaînes humaines pour montrer leur attachement au territoire.

"Il n'y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir", a affirmé le président guyanien dimanche. "Nous travaillons 24H sur 24 pour veiller à ce que nos frontières restent intactes".

"Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte", a-t-il ajouté assurant que le pays avait un vaste soutien international.

"Le référendum est probablement important pour eux, pour le Venezuela. Pas pour nous", estime dans l'Essequibo, dans le nord-ouest de Guyana, l'entrepreneur Dilip Singh.

"J'ai grandi dans l'Essequibo. Les Espagnols ne l'ont jamais occupé. A aucun moment de notre histoire. Les Hollandais oui, les Anglais oui. Maintenant, c'est un Etat indépendant. Il en sera toujours ainsi", dit-il.

Après des appels d'offres pétroliers guyaniens et une nouvelle découverte d'or noir en octobre, la tension est montée ces derniers mois avec des déclarations musclées, des exercices militaires et l'évocation de l'installation de bases américaines.

- "Pas besoin de troubles" -

Le Venezuela revendique depuis des décennies ce territoire (parfois appelé Guayana Esequiba) de 160.000 km2 représentant plus des deux tiers du Guyana et où vivent 125.000 personnes, soit un cinquième de sa population.

Litige frontalier entre le Venezuela et le Guyana
Litige frontalier entre le Venezuela et le Guyana (AFP/Guillermo RIVAS PACHECO, Paz PIZARRO, Jean-Michel CORNU, Patricio ARANA)

Caracas soutient que le fleuve Essequibo devrait être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol.

Le Guyana, qui dispose de réserves de pétrole per capita parmi les plus grandes du monde, estime que la frontière date de l'époque coloniale anglaise et que celle-ci a été entérinée en 1899 par une Cour d'arbitrage. Le pays a saisi la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, pour la faire valider.

Georgetown a saisi en vain la CIJ pour tenter de faire stopper le référendum.

Depuis la COP28 à Dubaï, Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil, voisin de deux pays, a "espéré que le bon sens va prévaloir".

Vue aérienne de la région de l'Essequibo, le 24 septembre 2022
Vue aérienne de la région de l'Essequibo, le 24 septembre 2022 (AFP/Archives/Patrick FORT)

Le référendum "aboutira probablement au résultat souhaité par Maduro", "mais s'il y a une chose dont le monde n'a pas besoin, dont l'Amérique du Sud n'a pas besoin, c'est de troubles", a-t-il ajouté.

Le référendum, en cinq questions, demande notamment aux Vénézuéliens s'ils sont d'accord pour ne pas reconnaître la compétence de la CIJ et pour intégrer le territoire au Venezuela.

"Cinq fois oui", ont martelé les autorités vénézuéliennes lors d'une campagne qui a mobilisé d'importants moyens avec manifestations, publicités, conférences et parades militaires.

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© 2023 AFP

  
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