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Assurance chômage: Le Maire plaide pour une reprise en main "définitiv

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moicmoi moicmoi
07/03/2024 18:18:18
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gars d1
« « Si il y a un organisme paritaire, c'est justement pour que par exemple l'Etat ne puisse pas décider tout seul et abuser de sa position. » »


D’autant plus quand on connait l’excellence de la gestion de l’argent public.

Dette publique de l’état : 3 088 milliards d’euros
Pour les chiffres connus à décembre 2023. Faut-il y ajouter la dette de collectivités territoriales ? Plus les dettes « hors budget » (que même le Parlement ne connait pas) ?

Alors que le PIB est de 325 milliards d’euros.
C’est pas demain que le PIB sera en mesure de rembourser la dette !

Le déficit budgétaire de l'Etat 173,3 milliards d'euros fin 2023, ce qui aggrave les comptes année après année..

Mais BLM n’est pas seul en cause : c’est la qualité de nombre de nos z’élites que d'être incompétents. La gangrène remonte à plusieurs décennies.

L’état n’est pas un « partenaire » à conserver.
Mais, de toute façon, paritaire ou pas, l’Assurance chômage sera rabotée. Comme presque tout le secteur social. Le but ? Tout faire passer dans le privé.

  
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jcleb70 jcleb70
06/03/2024 16:17:19
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je plaide pour une adaptation des allocations sociales (sous toutes ses formes) et subventions, comme variables d'ajustement pour équilibrer les comptes publics. Il serait temps que nos politiques soient un peu responsables et matures !!!
  
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oyo01 oyo01
06/03/2024 16:11:13
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Il y actuellement 6 millions de chômeurs (catégorie a,b,c, d et e) ce qui fait un taux de chômage officiel de 14,5%. Si on ajoute ceux qui ne s'inscrivent pas parce qu'ils ne toucheraient rien ainsi que les auto entrepreneurs dont les moitié gagne moins de 500€/mois on a un taux de chômage réel d'environ 18%. Bien loin du plein emploi !!!
  
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gars d1 gars d1
06/03/2024 15:34:17
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Si il y a un organisme paritaire, c'est justement pour que par exemple l'Etat ne puisse pas décider tout seul et abuser de sa position.


Lamentable et pitoyable comme beaucoup de choses émanant des hautes instances actuellement.

Le comble étant toujours qu'il n'existe pas de régime d'indemnisation pour les salariés contractuels de l'Etat. C'est comique voir qu'ici on dicte ce qu'il fait faire alors qu'on s'abstient soi-même de faire les choses correctement…

  
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gars d1 gars d1
06/03/2024 15:34:17
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors de la Conférence sociale, à Paris, le 16 octobre 2023
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors de la Conférence sociale, à Paris, le 16 octobre 2023 (POOL/AFP/Archives/Miguel MEDINA)

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a plaidé mercredi pour une reprise en main "définitive" par l'Etat de l'assurance-chômage, pour laquelle une nouvelle réforme est envisagée par le gouvernement afin d'en durcir encore les droits.

"Il est indispensable de poursuivre les réformes de structure. Une réforme de l’assurance-chômage est nécessaire pour atteindre le plein-emploi, le Premier ministre a raison de le rappeler", déclare le ministre dans un entretien au quotidien Le Monde.

Depuis trois mois, le gouvernement manifeste sa volonté de durcir encore les droits à l'assurance-chômage, après deux réformes controversées en ce sens en 2019 et 2023.

Gabriel Attal a déclaré il y a quelques jours qu'il réunirait "à la mi-mars" un séminaire gouvernemental "dédié à la question du travail" pour notamment "préparer les grandes décisions" à prendre en la matière.

"Nous gardons une durée d'indemnisation la plus longue parmi les pays développés: dix-huit mois. La responsabilité des partenaires sociaux, ce sont les salariés. La responsabilité de l’Etat, ce sont tous ceux qui sont au chômage. Pour ma part, je considère que l’Etat devrait reprendre la main sur l’assurance-chômage de manière définitive", déclare M. Le Maire.

Le régime de l'assurance-chômage est actuellement piloté par l'Unédic, organisme paritaire. Les partenaires sociaux renégocient les règles tous les 2 à 3 ans pour tenir compte des évolutions du marché du travail, ces règles étant formalisées dans une convention que l'Etat valide.

Mais depuis 2018, leurs marges de manoeuvre sont restreintes car le gouvernement leur adresse en amont une "lettre de cadrage" qui fixe des objectifs (notamment d'économies) à atteindre. Sans accord, l'Etat reprend la main avec un "décret de carence".

"Toute cette petite musique, ces interventions médiatiques intempestives, ça va plutôt dans le sens d'une gestion paritaire de l'assurance chômage plus saine parce que ça repose sur du temps long, pas sur du temps politique", a réagi le négociateur CFDT de l'assurance chômage Olivier Guivarch.

"On ne peut pas avoir une gestion budgétaire de l'assurance chômage en changeant les règles tous les 3 à 6 mois et en utilisant le régime d'assurance chômage comme un argument électoral ou un argument de politique politicienne", a-t-il ajouté lors d'un point de presse.

Pour Michel Beaugas (FO), "il paraît de plus en plus évident que le gouvernement veut récupérer l'assurance-chômage" et que pour y arriver "il nous imposera des contraintes impossibles à tenir".

© 2024 AFP

  
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