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Bonjour , Elle commence à nous casser les pieds , la décarbonation !
Ici dans notre pays , ce n'est pas trop mauvais .
Ceux qui empestent le plus : Allemagne , Pologne , Inde , en gros , ceux qui refusent le nucléaire .
Autre chose , la grève des agriculteurs , justifiée d'ailleurs , entraîne des feux de pneus .
On n'entend pas les voix écolos !
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Je note : "Selon l’étude, 85 % des entreprises ayant reporté un projet d’investissement ne prévoient pas de décision avant 2025, au plus tôt. Ce report s’explique par une combinaison de facteurs : une fiscalité incertaine, un coût du travail élevé et des finances publiques sous tension."
ça ne va pas arranger les affaires boursières pour 2025 et les carnets de commandes devraient en prendre pour leur grade.
C'est pitoyable ce monde de poly-tiques de haut-vol qui ne pense avant qu'à lui même, à son billard électoral à 3 bandes et au contentement de percevoir ses indemnités de fonction sans se soucier des lendemains …
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Les investisseurs étrangers revoient leurs plans dans l’Hexagone : 49 % d’entre eux réduisent ou reportent leurs projets face à une attractivité perçue en baisse, selon https://www.ey.com/fr_fr/foreign-direct-investment-surveys/barometre-de-l-attractivite-de-la-france" target="_blank">une étude EY.
Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier, l’attractivité économique de la France a subi un coup dur. Une enquête réalisée par le cabinet EY auprès de 200 dirigeants de groupes internationaux révèle que 49 % des entreprises étrangères ont ajusté leurs plans d’investissement, souvent à la baisse, en raison des incertitudes politiques et économiques qui s’accumulent.
Les incertitudes législatives et réglementaires sont en tête des préoccupations exprimées par 59 % des entreprises interrogées. Ces obstacles freinent l’élaboration de business plans fiables, tandis que la perspective d’une fiscalité accrue et d’un ralentissement des réformes ajoute à leur prudence.
Malgré cela, aucune entreprise n’a annulé de projets, ce qui témoigne d’un intérêt persistant pour la France. Selon Marc Lhermitte, associé chez EY, « personne ne veut tirer un trait sur la France ». Le pays conserve des atouts majeurs, notamment sa richesse en compétences, son potentiel d’innovation et ses infrastructures fiables. 37 % des répondants mettent en avant ces avantages comme des éléments différenciants face à des concurrents comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni.
Selon l’étude, 85 % des entreprises ayant reporté un projet d’investissement ne prévoient pas de décision avant 2025, au plus tôt. Ce report s’explique par une combinaison de facteurs :une fiscalité incertaine, un coût du travail élevé et des finances publiques sous tension.
Cependant, l’Hexagone demeure un acteur clé en Europe. Malgré les défis, 57 % des entreprises estiment que l’attractivité de la France pourrait s’améliorer dans l’année à venir. Pour cela, elles attendent des signaux clairs : un cadre fiscal plus stable, des soutiens renforcés pour les PME et des engagements fermes en matière de transition écologique.
Les rivaux européens de la France, comme le Royaume-Uni, pourraient tirer profit de cette situation. 42 % des investisseurs perçoivent une amélioration de l’attractivité britannique, malgré une pression fiscale accrue. En revanche, l’Allemagne inquiète davantage, selon EY, en raison de ses propres défis structurels.
Pour la France, l’objectif est clair : maintenir son leadership européen en matière d’attractivité. Ce statut lui a permis de capter 1 200 projets d’investissement en 2023, créant ou maintenant 40 000 emplois. Cependant, les défis actuels risquent de fragiliser cette position.
Pour séduire davantage d’investisseurs, la France devra renforcer son soutien à la décarbonation industrielle, à la R&D et à l’innovation. Les récents engagements, comme l’augmentation de 1,6 milliard d’euros des aides à la décarbonation, sont un premier pas. Mais les entreprises attendent davantage de garanties sur la continuité des politiques publiques et des réformes.
Jean-Roch Varon, président d’EY France, insiste : « Pour rester attractifs, nous devons capitaliser sur nos forces énergétiques, nos compétences et nos infrastructures tout en soutenant activement les PME et ETI dans leurs transformations. »
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