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Voitures importées surtaxées à 25 % : l'annonce choc de Trump met l'in

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Dubaisan Dubaisan
27/03/2025 17:43:59
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25% de droits de douane sur toutes les voitures importées aux États-Unis...Ce n'est que le début....

Il y en aura d'autres, et aussi sur d'autres produits....

  
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glanglois glanglois
27/03/2025 17:41:13
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Que l'Europe montre que nous aussi l'on peu faire mal à l'économie Américaine n'achetons plus d'ordinateur , d'imprimante, , de télévision , de voiture , etc ...les Marques TCL EPSON HP MICROSOFT etc...
  
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Rollier1 Rollier1
27/03/2025 11:44:35
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Actuellement, environ 40% des véhicules Stellantis vendus sur le sol américain proviennent de ses usines situées au Mexique.

  
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jcleb70 jcleb70
27/03/2025 11:09:00
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mesure malgré tout favorable à Stellantis qui fabrique aux US (chrysler, Jeep, Dodge, ...)
  
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jcleb70 jcleb70
27/03/2025 11:09:00
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Il suffisait d’un mot, et c’est toute la planète automobile qui a vacillé. Mercredi, Donald Trump a annoncé l’instauration de droits de douane de 25 % sur toutes les voitures importées aux États-Unis, une mesure qui entrera en vigueur dès le 2 avril. Cette annonce, lancée depuis la Maison-Blanche, marque un nouveau tournant dans sa politique économique agressive, à sept mois de l’élection présidentielle. Objectif affiché : favoriser la production locale et faire payer les pays "qui prennent notre richesse", selon les mots du président.

Les voitures concernées ? Toutes celles qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis, peu importe qu’elles proviennent du Japon, de l’Europe ou même du Canada et du Mexique, alliés historiques de Washington. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie de droits de douane "réciproques" et pourrait bien provoquer une flambée des prix pour les consommateurs, tout en jetant un froid dans les relations commerciales avec des partenaires clés. 

Une taxe record aux conséquences économiques immédiates

Jusqu’ici fixé à 2,5 %, le droit de douane sur les voitures va donc grimper brutalement à 25 %. Un bond de plus de 900 % que l’administration américaine justifie par le déséquilibre des échanges. Les premières victimes ? Les constructeurs étrangers comme Volkswagen, BMW, Toyota, Nissan ou Peugeot, mais aussi les fabricants américains qui assemblent hors du pays. En 2024, les États-Unis ont importé 220 milliards de dollars de voitures et 474 milliards de produits du secteur automobile.

Lire aussi : Avis de tempête sur le secteur automobile après l'annonce de Trump

L’impact ne s’arrête pas aux frontières. Le Premier ministre canadien Mark Carney a dénoncé une "attaque directe contre les travailleurs" et promis de défendre l'industrie nationale. Le Japon, dont un tiers des exportations vers les États-Unis sont liées à l’automobile, a déjà évoqué d’éventuelles mesures de rétorsion. Même Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré "regretter profondément" cette décision, jugeant les taxes "mauvaises pour les entreprises, pires pour les consommateurs".

Une menace pour les prix, l’emploi et l’équilibre mondial

Le Centre pour la recherche automobile (CAR) alerte : une telle surtaxe pourrait faire grimper le prix d’un véhicule neuf de plusieurs milliers de dollars, réduisant drastiquement les ventes. Le risque de licenciements massifs est bien réel, surtout dans une industrie qui dépend fortement des pièces importées. D’autant que seuls 19 % des moteurs des voitures vendues aux États-Unis sont fabriqués localement, selon le conseiller au commerce Peter Navarro.

Ford, GM et Stellantis, via l’association AAPC, tirent la sonnette d’alarme. Ils appellent à préserver la "compétitivité" de la filière nord-américaine, qui intègre le Canada et le Mexique. Même Tesla, pourtant proche du président américain, ne sera pas épargnée : Elon Musk a prévenu que les droits de douane auront un impact direct sur ses coûts de production, notamment pour les pièces importées d’Asie.

Un précédent de 2019 ravivé par la présidentielle de 2025

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump brandit la menace douanière. Déjà en 2019, une enquête du département du Commerce concluait que l'importation massive de voitures représentait une menace pour la sécurité nationale. Cette fois, le contexte électoral semble accélérer le passage à l’acte. Et malgré un mois de sursis accordé aux importations du Canada et du Mexique, sous pression des trois grands constructeurs américains, le couperet tombera bien le 2 avril.

Reste à voir si cette politique agressive portera ses fruits ou si elle entraînera les États-Unis dans une nouvelle guerre commerciale à grande échelle. Une certitude : les prix vont grimper, les relations internationales se tendre, et l’industrie auto devra s’adapter en urgence.

  
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