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michel06400
« « hi, hi, il était question de diminuer le trafic aérien pour cause d'impact sur le climat hi, hi, hi " » »
Ne pas mélanger les serviettes-éponge et les mouchoirs.
Selon certains auteurs , le trafic aérien pollue beaucoup moins que les véhicules à motorisation thermique.
L’argument ? L’avion transporte plusieurs centaines de passagers par trajet, alors que la voiture légère n’en transporte que 2 à 4 en moyenne.
Et comme, en plus, le citoyen lambda voyage plus en voiture qu’en avion…..
Donc, on veut nous faire croire que la voiture produit 100 fois plus de GES que l’avion !
A noter que le débat sur les effets de serre ne porte que presque exclusivement sur les voitures individuelles. D’ici que je vous dénonce une politique de restriction de liberté, il n’y a qu’un pas.
Très rares sont les débats sur les avions, les bâteaux (plaisance et commerce) et péniches, les transports en commun , les engins diesels (camions, engins de chantier et carrières, agricoles, - quoi que les écolos, parfois,)……
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Un carnet de commandes au plus haut, et un virage stratégique à l’international qui porte ses fruits : Vinci démarre 2025 avec un premier trimestre solide. Le géant du BTP affiche un chiffre d’affaires de 16,32 milliards d’euros, en hausse de 3,8 % par rapport à l’an dernier. Mais c’est surtout hors de France que le groupe tire son épingle du jeu, avec une croissance de 6,3 % à l’international, contre seulement +0,7 % sur le territoire national.
Au-delà des chiffres, c’est une dynamique claire qui se dessine : celle d’un recentrage sur des activités porteuses comme les concessions autoroutières et les services à l’énergie, dopés par la transition énergétique et la digitalisation des infrastructures. Le tout, dans un contexte où Vinci se paie le luxe d’un carnet de commandes record à 72 milliards d’euros. Une performance saluée en interne et qui coïncide avec une refonte majeure de la gouvernance, effective dès le 1er mai.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 56,4 % du chiffre d’affaires de Vinci provient désormais de l’international, contre 55,1 % un an plus tôt. Un basculement progressif mais assumé, rendu possible par des acquisitions ciblées notamment au Royaume-Uni et en Amérique du Nord.
Côté activité, la branche énergie s’illustre avec une progression de 5,8 %, portée par les filiales Vinci Energies et Cobra IS. Des entités qui bénéficient à la fois des effets de la transition écologique et de la croissance externe. Le groupe met en avant une stratégie de renforcement territorial et d’expertise via l’acquisition d’acteurs locaux, parfaitement intégrés dans l'écosystème régional.
Les concessions ne sont pas en reste. Vinci Autoroutes, pilier du groupe en France, affiche une hausse de 3,8 % de son chiffre d’affaires, soutenue par une progression du trafic de 2,1 %. Mais c’est du côté de Vinci Airports que la performance impressionne : +11,9 % à 980 millions d’euros. La fréquentation a bondi de 6 %, grâce au dynamisme des compagnies low-cost, notamment sur les destinations européennes et méditerranéennes.
Malgré ces succès, tout n’est pas rose dans le portefeuille de Vinci. La branche construction, longtemps moteur du groupe, marque le pas. Avec une croissance timide de 0,6 % (7,29 milliards d’euros), elle pâtit d’un marché hexagonal en grande difficulté. En France, l’activité construction recule légèrement, notamment dans le génie civil et le bâtiment, minés par la crise immobilière.
Le constat est encore plus sévère du côté de Vinci Immobilier, qui voit ses ventes chuter de 5,3 % à 235 millions d’euros. Les réservations de logements reculent de 8 % en valeur, avec un report de plusieurs opérations au deuxième trimestre. Une situation que le groupe explique par la faiblesse persistante du marché français et des conditions de financement toujours restrictives.
Ce premier trimestre solide conforte le groupe dans ses ambitions pour l’année. Vinci confirme ses objectifs, en visant une hausse modérée du trafic autoroutier, une croissance du trafic passagers dans les aéroports, et une progression du chiffre d’affaires consolidé, malgré l’impact annoncé de la fiscalité sur les sociétés en France.
À partir du 1er mai, Pierre Anjolras prendra les rênes opérationnelles en tant que directeur général, tandis que Xavier Huillard, artisan de la transformation de Vinci depuis deux décennies, conservera la présidence du conseil d’administration. Un duo à la manœuvre pour ancrer un peu plus encore la stratégie "multi-local" du groupe, alliant présence globale et ancrage local.
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