Les prix de l'immobilier repartent à la hausse : ces villes où ça grim

"dépecez" vous il n'y en aura pas pour tout le monde

C'est pour inciter a acheter. M'enfin, surtout a ceux qui y pensent et qui hésite.

Dépêchez-vous ! Ça sera plus cher demain....

Les prix de l'immobilier repartent à la hausse, et pas qu'un peu. Après plusieurs mois d'accalmie, les dernières données du baromètre LPI-iad confirment une reprise nette du marché, particulièrement dans les grandes villes. En mai 2025, les prix des logements anciens ont progressé de 1,5 % sur un an, renversant la tendance de l’année précédente où ils avaient reculé de près de 5 %.

Le phénomène est généralisé à tout le territoire, porté par le retour de nombreux vendeurs souhaitant acheter à nouveau. Si cette dynamique redonne de l'air au marché, les primo-accédants, eux, peinent à suivre : la constitution d’un apport personnel reste un obstacle important. Résultat, le marché avance à deux vitesses, entre anciens propriétaires confiants et nouveaux acheteurs en difficulté.

L’ancien redémarre, les maisons tirent les prix vers le haut

Le baromètre met en lumière une reprise plus rapide pour les maisons anciennes, dont les prix ont augmenté de 2,2 % sur un an, contre 1 % pour les appartements. Ce rééquilibrage est porté par une demande soutenue dans les périphéries, où les acquéreurs espèrent toujours plus d’espace et de tranquillité.

Autre élément clé : le taux moyen d’emprunt, encore relativement stable, encourage ceux qui peuvent encore accéder au crédit. Au 30 juin 2025, les meilleurs taux observés sont de :

• 2,65 % sur 15 ans
• 2,90 % sur 20 ans
• 3,00 % sur 25 ans

Mais cette hausse des prix ne concerne pas uniquement les maisons. Dans 62 % des villes de plus de 40 000 habitants, une progression est constatée. Brest, Caen, Le Mans et Mulhouse voient même leur marché s’envoler, avec des hausses dépassant 5 %. À l’inverse, Amiens (-6,3 %), Saint-Étienne (-4,7 %) ou Strasbourg (-4,4 %) affichent toujours des prix à la baisse, parfois accentuée.

L’immobilier neuf progresse, mais pas partout

Le segment du neuf connaît une reprise plus timide et inégale. Grâce à l’extension du prêt à taux zéro, certains ménages se tournent davantage vers ce marché, surtout pour des maisons individuelles. Sur ce segment, les prix ont grimpé de 4,6 % en trois mois, même si la hausse annuelle reste modeste (+0,3 %).

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Mais les appartements neufs, eux, peinent à convaincre. Les chiffres sont clairs : -1 % sur un an, et -0,5 % sur les trois derniers mois. En toile de fond, la fin du dispositif Pinel pèse lourdement sur les projets des promoteurs, qui peinent à relancer les mises en vente.

Où les prix flambent… et où ils chutent encore

Toutes les grandes villes ne sont pas logées à la même enseigne. Dans plusieurs communes, la tendance est à la flambée :

• +5 % ou plus à Brest, Caen, Le Mans, Mulhouse
• Entre +1 % et +2 % à Dijon, Clermont-Ferrand, Lyon, Nice

D’autres, en revanche, continuent leur descente :

• Amiens : -6,3 %
• Saint-Étienne : -4,7 %
• Strasbourg : -4,4 %
• Rennes : -1,3 %

Ces chiffres traduisent une recomposition du marché immobilier français, marqué par une géographie de plus en plus contrastée. Les villes intermédiaires séduisent, tandis que certains grands centres urbains peinent à regagner leur attractivité.