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Soutien à la Grèce



JCROIPLU JCROIPLU
30/01/2012 17:20:54
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05/03/2010 j'avais mis une photo d'ile à vendre hi hi hi !!!!

Message complété le 30/01/2012 17:23:07 par son auteur.

en page n°2

  
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jipes jipes
25/05/2011 09:42:18
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Très juste Rodolphe.
Chistine Lagarde a tenu le même raisonnement mais qu'en sera-t-il si elle arrive un jour à la tête du FMI ?
Défendra-t-elle toujours la position des banques françaises ?
  
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Rodolphe Rodolphe
25/05/2011 09:27:43
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La réponse est "non", il ne faudrait pas leur prêter un rond tant qu'ils n'ont pas mis en oeuvre de vrais réformes.
  
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ljacobus ljacobus
25/05/2011 09:04:50
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Soldes ou vente à l'encan?

http://www.capital.fr/bourse/actualites/la-grece-adopte-des-mesures-pour-reduire-son-deficit-600805?xtor=EPR-226
  
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ljacobus ljacobus
13/05/2011 01:20:46
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Cet article dresse un panorama non exhaustif des ahurissantes mauvaises habitudes fiscales et économiques de la Grèce...

Lorsqu'on comprend que l'évasion fiscale représente 24% du PIB soit 55 milliards d'Euros chaque année, on se demande s'il est bien raisonnable de prêter 100 nouveaux milliards d'Euros à ce pays.

Edifiant !
lien proposé par l'utilisateur

Message complété le 13/05/2011 01:24:34 par son auteur.

- 5 ième place des plays acheteurs d'armes

- 7% de fonctionnaires

- impôts directs = moitié de la moyenne de l'UE

etc etc

  
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jipes jipes
06/05/2011 22:55:09
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@ Ijacobus

C'est vrai que le peuple souverain, qui est plus censé que certains peuvent le penser, n'apprécie pas de se sentir trompé et il le fait savoir en temps utile (par les urnes ou dans la rue).

Cela se sentira bientôt en France contre notre Président à qui plusieurs reprochent d'avoir fait passer le Traité de Lisbonne au moyen d'une "démocratie représentative" !

Bon week-end.
  
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jipes jipes
06/05/2011 22:47:53
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Lupo,

Je suis d'accord avec toi sur la faiblesse des politiciens qui nous dirigent ainsi que des représentants de la BCE, mais sont-ils et sont-elles capables de comprendre leurs erreurs et l'importance d'un changement qui s'impose ?

Sincèrement, j'en doute et, à mon avis, c'est pour ça que l'économie doit prendre le pas sur le politique.

Bon week-end à toi aussi.
  
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ljacobus ljacobus
06/05/2011 22:41:54
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La caricature est de début 2010... j'ai remonté un vieux post lol. L'histoire balbutie, hélas.

Si les Grecs restent dans l'Euro, ce sera des... années de galère au service de la dette, mais aussi une restructuration de l'état pour assainir une économie trop sous-terraine...

S'ils partent, ils auront... des années de galère aussi (et peuvent ne pas payer leurs dettes ca s'est déjà vu 4 fois) et jamais les efforts à faire ne seront faits.

Aucun parti politique ne peut préjuger des prochains résultats électoraux, ni de leurs conséquences. Le peuple souverain n'aime pas souffrir pour les erreurs des dirigeants... normal, non?
  
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Lupo Lupo
06/05/2011 22:33:40
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Ok, nous nous sommes croisés... du regard

Peut être que nous avons une même opinion de l'UE en parlant différemment.
Si la vue globale de l'UE qui n'est que politiques nationalistes et égoïstes ne change pas, évidemment que nous irons TOUS dans le mur.
Tu vois, j'ai, faiblesse ou force ?, la conviction que l'UE va se sortir de ce guêpier. Pas avec les politicards actuels forcément. Le temps est néanmoins compté. Aucun pays de la zone ne s'en sortira en reprenant une monnaie nationale. L'UE ne fonctionne pas parce que la volonté européenne n'existe pas.

Un bon week end à toi.
  
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jipes jipes
06/05/2011 22:22:27
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Bonsoir Lupo,

Non, car l'Euro a été mis en place selon une volonté politique et ce ne sont que les politiques qui veulent le maintenir en l'état et ceux-ci en matière d'économie.....

Il faut que l'économie reprenne le dessus et pour que tout rentre dans l'ordre, une seule solution, l'éclatement de l'Euro. Les Grecs, s'ils ont la stupidité de rester dans l'Euro, ils vont tout droit dans un cul-de-sac !

En sortant de l'Euro, avec le temps et quelques sacrifices, ils pourront remonter la pente et ça donnera certainement des idées aux Irlandais et aux Portugais.

Regarde mon commentaire sur la file de FENIX.

Passe quand même une bonne soirée.

Message complété le 06/05/2011 22:24:33 par son auteur.

Je l'ai lu, merci Lupo

  
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FENIX FENIX
06/05/2011 22:17:55
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ciao lupo je suis tout a fait d accord avec ton raisonnement plus de avangardiste plus unioniste et surtout l union fait la force
  
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Lupo Lupo
06/05/2011 22:07:17
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Les grecs ne sortiront pas de la zone euro. S'ils le font, ils se suicident. Il reste au gouvernement grec des pistes pour relever la tête et pas des moindres. Quitte à mettre à la tête du pays un régime fort pour déjà amoindrir la corruption généralisée. Puis, il reste la panoplie de nouvelles impositions. Aux grands maux, les grands remèdes.
Et puis, cette crise grecque est, peut être, ce dont avait besoin l'UE pour changer de cap aussi. Cette UE morveuse et sans "nuts" doit céder la place à une machine plus volontariste, plus unioniste, plus travailleuse et plus avangardiste (si j'ose écrire ce mot).
Oui, ce sera dur, difficile et long. Tel est le prix que paiera en premier, les Grecs, ensuite, les Espagnols, Portuguais et Italiens, puis notre tour viendra.
  
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FENIX FENIX
06/05/2011 21:59:04
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pas de fumer sans feu si les grec sortent de la zone Euro alors les carottes sont cuites ; sa sera une crise Européenne terrible sans parler de la restructuration de la dette de la zone Euro hai hai je ne veux pas être pessimiste mes sa présage rien de bon tout ça
  
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Rodolphe Rodolphe
06/05/2011 21:46:55
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ta caricature frda elle est plutôt malvenue, surtout quand on sait comment les grecs en sont arrivés là et qui paie les pots cassé.
  
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ljacobus ljacobus
06/05/2011 21:40:29
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Un nouveau grand merci à la grèce qui nous évite la mise en place d'un QE2 pour faire baisse l'Euro...

La Grèce dément tout projet de sortie de l'euro, dénonce un coup spéculateur :

La Grèce a catégoriquement démenti vendredi soir un projet de sortie du pays de la zone euro, évoqué par le site internet du magazine allemand Der Spiegel, et a dénoncé une nouvelle manoeuvre spéculatrice.

"Des articles de ce type sapent l'effort de la Grèce et ne servent que les spéculateurs, nous opposons un démenti catégorique" à cette information, a réagi à chaud une source des services du Premier ministre grec, Georges Papandréou, dans une déclaration à l'AFP.

"De tels articles constituent une provocation, sapent l'effort de la Grèce et de l'euro et servent des jeux spéculatifs", a par la suite déclaré le ministère grec des Finances dans un communiqué.

Le ministère a dénoncé "l'inconcevable légèreté" des rédacteurs de l'article du Spiegel, au vu "des démentis répétés du gouvernement grec et de ceux des autres membres de l'UE" à une perspective de sortie de la Grèce de la zone euro.

Selon Spiegel Online, la Grèce a évoqué au cours des derniers jours la possibilité de sortir de la zone euro.

Une telle option, comme celle d'une restructuration de la dette grecque, revient périodiquement sur le tapis depuis le début de la crise grecque à l'hiver 2010, mais a été jusque-là totalement écartée tant par Athènes que par ses partenaires européens.

La mise en place d'un plan de sauvetage sur trois ans de la Grèce en mai 2010 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), suivie de la création de systèmes de secours pour l'Irlande et le Portugal, est d'ailleurs précisément destinée à éviter tout risque d'éclatement de la zone euro et à assurer la cohésion de l'ensemble.

Certains médias grecs mettaient en cause vendredi soir des manoeuvres spéculatives, liées à des échéances sur les marchés des CDS (Credit default swaps), les assurances contre un défaut de paiement liées à la Grèce.

De façon visible vendredi soir, les informations du Spiegel relayées par une agence de presse ont immédiatement accéléré la baisse de l'euro par rapport au dollar.

Vers 18H00 GMT, l'euro valait 1,4375 dollar contre 1,4541 dollar jeudi vers 21H00 GMT. Il s'échangeait encore autour de 1,45 dollar avant la publication de ces informations et 1,4541 dollar jeudi vers 21h00 GMT.

La tenue d'une réunion de crise ce vendredi soir au sujet de la dette grecque à Luxembourg, également évoquée par le Spiegel, a été démentie par le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et par le ministère français des Finances.

"L'hypothèse d'une sortie de la Grèce de la zone euro est totalement fantaisiste", a assuré le ministère français. La ministre française des Finances, Christine Lagarde, avait réaffirmé jeudi qu'une restructuration de la dette grecque n'était pas à l'ordre du jour.

L'affaire intervient sur fond de rumeurs croissantes sur les places financières sur l'inéluctabilité d'une restructuration de la dette publique grecque, qui dépasse les 150% du PIB, quelle que soit la forme (décote, rééchelonnement ou autre) que prendrait une telle opération.

Nombre de responsables allemands plaident aussi en faveur d'un tel règlement, qu'Athènes et la Banque centrale européenne (BCE) excluent pourtant catégoriquement, invoquant notamment les dommages pour les banques et fonds de pensions grecs.

La Grèce s'était déjà affirmée victime, le 21 avril, d'une attaque spéculative après la diffusion d'un courriel évoquant une possible restructuration de sa dette en plein week-end de Pâques. La justice grecque a ouvert une enquête sur cette affaire, lancée selon la presse par un responsable de la banque américaine Citigroup pour faire bouger les marchés
  
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ljacobus ljacobus
23/04/2010 08:23:18
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Taux record des obligations d'état à 10 ans pour la Grèce ce matin à ... 8,8%
Conséquence:
UE : Recours de la Grèce au plan UE-FMI devient probable -Rehn


WASHINGTON (Dow Jones)--La Grèce s'oriente vers une demande d'aide financière aux pays de la zone euro et au Fonds monétaire international, a déclaré jeudi le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires Olli Rehn lors d'un entretien, en ajoutant qu'il fallait accorder plus de temps à Athènes pour réduire son déficit budgétaire.

Les coûts d'emprunt de la Grèce se sont envolés jeudi, après la révision en hausse par Eurostat de l'estimation du déficit budgétaire grec de 2009 à 13,6% du produit intérieur brut, au lieu des 12,7% sur lesquels le gouvernement tablait fin 2009. Cette annonce a également fait chuter l'euro et a conduit l'agence de notation Moody's à déclasser la note de la Grèce de A2 à A3.

Olli Rehn a qualifié la réaction du marché d'insensée et a expliqué que, compte tenu de la perte de confiance dans la capacité de la Grèce à assainir ses finances publiques, la question n'était plus de savoir si le gouvernement grec aurait recours au mécanisme d'aide, mais quand il le ferait.

"je pense qu'il est de plus en plus probable que le gouvernement grec fasse une demande d'activation du mécanisme", a-t-il déclaré, en ajoutant que cette demande serait sans doute soumise dans deux semaines environ pour permettre à la Commission européenne, au FMI et à la Banque centrale européenne de terminer les négociations en cours à Athènes.

Compte tenu du déficit plus important que prévu de la Grèce en 2009, il faudrait accorder davantage de temps au pays pour réduire son déficit, a estimé O. Rehn.

Les pays de la zone euro, conformément à une recommandation de la Commission européenne, ont donné à la Grèce jusqu'à fin 2012 pour ramener son déficit sous le seuil de 3% du PIB, la limite autorisée par le Pacte de stabilité et de croissance. La Grèce a également été enjointe de réduire de 4 points son déficit exprimé en pourcentage du PIB cette année.

"Il serait raisonnable d'envisager d'ajuster l'année visée, le déficit étant nettement plus élevé que ne l'avait à l'origine indiqué le gouvernement grec", a expliqué le commissaire européen. Il a ajouté qu'il serait cependant toujours attendu de la Grèce qu'elle réduise cette année de 4 points son déficit en pourcentage du PIB, mais que les efforts pour réduire le déficit en 2011 et au-delà devraient être "plus vigoureux et plus structurels" que prévu à l'origine.

Message complété le 23/04/2010 08:26:01 par son auteur.

Pour les créanciers ces obligations ont un relan de créance douteuse et pour le budget Grec ce sont des bombes à retardement!

  
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ljacobus ljacobus
22/04/2010 12:32:58
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La cuisine à la grecque n'en finit pas de nous étonner... Le cuisinier est sous perfusion et s'affaiblit. Le problème est que ça coupe l'appétit à toute l'Europe. Les Allemands vont-ils se mettre à table?

La Bourse de Paris s'enfonce dans le rouge, à cause de la Grèce (-1%) :

Les pertes se sont brutalement accélérées à la Bourse de Paris (-1%) jeudi en fin de matinée, après l'annonce d'une situation budgétaire en Grèce plus grave que prévu, entraînant un recul d'environ 3% des valeurs bancaires.

A 12H10 (10H10 GMT), l'indice vedette cédait 41,54 points à 3.936,08 points dans un volume d'échanges de 1,7 milliard d'euros.

La révision à la hausse du déficit public grec par l'office européen des statistiques a accentué les inquiétudes des investisseurs sur la capacité d'Athènes à rembourser ses échéances qui vont continuer à s'accroître.

Les investisseurs craignent une crise de solvabilité pour les banques grecques et ses retombées sur les établissements étrangers notamment les françaises qui sont le plus exposées en Grèce.

Ces mauvaises nouvelles sur la Grèce ont effacé la timide reprise esquissée en milieu de matinée à la Bourse à la faveur de la publication d'un indicateur économique européen favorable.

L'indice composite des directeurs d'achats (PMI) de la zone euro, qui synthétise l'activité dans les services et l'industrie, a progressé de 1,4 point en avril pour atteindre 57,3 points, son plus haut niveau depuis 32 mois.

Les craintes de défaut de paiement de la Grèce ont commencé à réapparaître sur les marchés comme en témoigne la flambée des taux longs grecs au-dessus de 8,3%, du jamais vu. Quant au plan d'aide européen, formalisé fin mars, les marchés semblent avoir de plus en plus de mal à y croire vu la lenteur de son processus d'activation.

Les banques, comme d'habitude, sont les premières à pâtir de ces mauvaises nouvelles: BNP Paribas perdait 3,30% à 52,19 euros, Société Générale 2,65% à 43,11 euros et Crédit Agricole 2,33% à 12,37 euros.

Natixis cédait également 1,76% à 3,85 euros, Dexia 2,55% à 4,43 euros.

  
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alexandre alexandre
13/04/2010 16:23:49
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Cela finit par une demande soutenue des emprunts grecs selon la presse US.



http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303695604575181461947158490.html?mod=WSJEUROPE_hpp_LEFTTopStories

The bills were sold at yields that were half a percentage below the yields at which bills of a similar maturity were trading prior to the auction.

However, the sale didn't make it cheaper for the Greek government to borrow at longer maturities. Spreads on two- and 10-year Greek bond yields widened briefly in the moments after the results were out, but narrowed back to previous levels of around 4.92 percentage points in the two-year segment and 3.48 percentage points for the 10-year bonds.


  
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ljacobus ljacobus
08/04/2010 22:11:45
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Parmis nos plats préférés cette semaine, le déficit réduit à la grecque sauce salonique.
Servez tiède et appréciez, au cas ou le CAC remonterait...

L'euro se reprend face au dollar, la Grèce rassure sur son déficit :
(Boursorama, 20H , 08/04/10)

L'euro se reprenait un peu face à la monnaie américaine jeudi, après une incursion sous 1,33 dollar, sur un marché rassuré par la réduction du déficit public de la Grèce et les commentaires du président de la Banque centrale européenne sur le plan d'aide à Athènes.

Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), l'euro cotait 1,3348 dollar contre 1,3339 dollar mercredi à 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne remontait aussi face à la devise nippone à 124,68 yens contre 124,49 yens la veille.

Le dollar se stabilisait légèrement face au yen, à 93,40 yens contre 93,30 yens mercredi soir.

La devise européenne est tombée en début de journée jusqu'à 1,3283 dollar, puis s'est reprise en réaction à l'annonce "que la Grèce est capable de réduire son déficit", a expliqué Jessica Hoversen, de MF Global.

"Mais l'euro ne monte pas davantage parce que les gens sont inquiets du fait que le plan d'aide (Union européenne-FMI) n'a pas de substance réelle: on n'a pas vu de document officiel indiquant quel pays donnerait combien, et ce que le FMI donnerait", a-t-elle ajouté.

Le déficit public de la Grèce a baissé de 40% au premier trimestre 2010 à 4,3 milliards d'euros, sous l'effet des récentes mesures d'austérité. Cela "prouve que le gouvernement peut arriver à la réduction de 8,7% du PIB en 2010" contre 12,9% l'an dernier, a affirmé devant le Parlement le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a pour sa part estimé jeudi que le plan d'aide à la Grèce conclu fin mars était en état de fonctionner et qu'un défaut de paiement du pays était "hors de question".

"M. Trichet a fait de son mieux pour calmer les inquiétudes sur la solidité du plan d'aide disponible pour le Grèce", a commenté Colin Ellis, analyste chez Daiwa Capital Markets.

Mais, "même M. Trichet n'a pas fourni de réponse claire sur la façon dont ce plan serait déclenché et quels taux d'intérêt seraient proposés à la Grèce", a poursuivi l'analyste.

"Il est clair que l'annonce d'un mécanisme d'aide européen le mois dernier n'a pas calmé les nerfs du marché, qui espérait qu'un soutien de l'Europe suffirait à faire baisser les taux auxquels (la Grèce emprunte pour se refinancer, ndlr) à des niveaux abordables pour le gouvernement grec", a estimé de son côté Jane Foley, analyste chez Forex.com.

Le taux exigé de la Grèce pour emprunter sur dix ans a atteint jeudi un niveau record, à plus de 7%.

Vers 16H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro à 87,45 pence pour un euro, et progressait face au dollar à 1,5263 dollar.

La monnaie helvétique était en légère baisse face à l'euro à 1,4332 franc suisse pour un euro, et se stabilisait face au dollar à 1,0738 franc suisse pour un dollar.

La monnaie chinoise a terminé à 6,8243 yuans pour un dollar contre 6,8257 yuans la veille.

Message complété le 08/04/2010 22:18:03 par son auteur.

Une seule chose POSITIVE dans tout ça: la BAISSE de l'euro. NDLR vous n'imaginez pas l'INCROYABLE boulet à trainer pour notre entreprises exportatrices ou supranationales qu'est un Euro à 1,40 USD, voire 1,35 ou même 1,30...
Seul le retour à une parité de 1,00 pourrait relancer notre économie durablement (et freiner notre consommation énergétique par un prix plus dissuasif de l'énergie).
On se bat avec une main liée dans le dos face aux américains ou aux Chinois!

  
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ljacobus ljacobus
04/04/2010 10:59:59
0
Suite du feuilleton gréco-grec: l'affaire grecque... c'est pas fini...

La Grèce menacée par le coût de l'emprunt, malgré le soutien de l'UE :

La capacité de la Grèce à émerger de la crise apparaît menacée par les taux élevés que ce pays surendetté a encore dû consentir cette semaine pour se refinancer, en dépit du plan de soutien décidé par ses partenaires de la zone euro.

Revenu sur les marchés lundi avec une émission obligataire sur 7 ans, le pays a levé 5 milliards d'euros mais sans faire décoller la demande, limitée à 7 milliards d'euros, et en consentant des taux d'intérêt de 5,9%.

"Il est clair que la Grèce ne peut supporter longtemps d'emprunter à 6%", a ainsi relevé pour l'AFP Georges Pagoulatos, professeur à la Faculté économique d'Athènes. Mais selon lui, "la situation commence à se détendre, il faut désormais laisser du temps au temps".

Le dispositif d'aide adopté en fin de semaine dernière par l'Union européenne visait pourtant à permettre au pays de se refinancer à un coût moins prohibitif que celui généré par des taux supérieurs à 6% consentis lors de ses précédentes émissions obligataires, en janvier et début mars.

L'écart (spread) entre le rendement des obligations grecques et celui des obligations allemandes, lesquelles font référence pour toute l'Europe, continuait à caracoler jeudi à plus de 342 points pour les obligations à dix ans, après avoir grimpé à 336 points mardi contre 321 la veille. En clair, Athènes doit payer deux fois plus cher que Berlin pour emprunter de l'argent sur les marchés.


Dans un entretien au quotidien grec Imerissia, le ministre des Finances Georges Papaconstantinou a pourtant jugé que le soutien européen constituait, comme le réclamait Athènes, "une +menace crédible+ (...) face à ceux qui exploitent la difficile position du pays en haussant le coût de l'emprunt".

"Notre objectif est ne jamais avoir besoin d'activer" ce dispositif, qui prévoit des prêts européens et du Fonds monétaire international (FMI), a-t-il ajouté, fixant comme cap la stricte application du plan de redressement, suivie à la loupe par Bruxelles.

"Si l'argent que nous économisons en coupant dans les dépenses et en augmentant les recettes fiscales va au paiement des intérêts, il est clair que le pays ne pourra pas redresser ses finances", a toutefois mis en garde sur la télé Méga son secrétaire d'Etat, Philippos Sachinidis.

Pour servir sa dette cette année, le pays pourrait avoir à payer jusqu'à 13 milliards d'euros de surcoût par rapport aux conditions d'emprunt prévalant jusqu'en 2008, selon l'agence financière Bloomberg.

Le risque est d'ôter toute efficacité à la rigoureuse cure d'austérité, censée faire économiser au pays 16 milliards d'euros cette année. D'autant que l'économie grecque devrait s'enfoncer dans la récession en 2010, avec selon la banque de Grèce une contraction du PIB de 2% pour la deuxième année consécutive.

Avant de subir la sanction des marchés face à la dérive de sa dette, à 300 milliards d'euros, et de son déficit, à 12,7% du PIB, la Grèce empruntait en 2008 à des taux entre 4% et 4,60%.

D'ici la fin de l'année, elle doit encore lever 32,5 milliards d'euros pour mener à bien son programme d'emprunt, d'un total de 54 milliards, selon Petros Christodoulou, directeur général de l'Organisme de gestion de la dette publique.

"Il y a un gros problème de liquiditéq sur l'obligation grecque, ce qui entraîne une forte volatilité des rendements mais on s'attend à ce que cela s'améliore d'ici fin 2010", a commenté de son côté Patrick Jacq, stratégiste obligataire chez BNP Paribas.

"Nous n'avions pas l'illusion que les taux allaient chuter du jour au lendemain (...) les marchés ont leurs règles", a déclaré de son côté le porte-parole du gouvernement, Georges Pétalotis, prônant la patience.

La Grèce aura l'occasion de tester à nouveau l'humeur de ses créditeurs d'ici fin mai, avec une émission obligataire en dollars d'un montant prévu de 11,5 milliards d'euros, selon M. Christodoulou.

  
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