CAC40: vent de panique à propos d'un effet domino post-Grèce
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(CercleFinance.com) - Rien ne semble plus pouvoir rassurer les places européennes qui dégringolent de -3,55% en moyenne (E-Stoxx50) avec des écarts qui vont même jusqu'à -4,7% à Milan et -5,4% à Madrid.
Paris chute de -3,55% et se retrouve au plus bas depuis le 28 février, le 'gap' des 3.710Pts étant largement comblé alors que l'indice phare clôture à 3.690Pts.
Wall Street s'inscrit en repli de -2,5% ('S&P') à -3% (pour le Nasdaq) alors que la flambée du Dollar face à l'Euro (+1,2% à 1,3040) commence à plomber les exportatrices.
Le problème de la dette grec se transorme donc en psychose généralisée qui n'épargne aucun pays en situation de surendettement chronique depuis l'éclatement de la bulle du crédit en 2008.
La meilleure preuve est cette 'rumeur' d'une demande d'aide au FMI de la part de l'Espagne: tous les démentis du monde ne parvienne plus à convaincre les marchés de la capacité de Madrid à se tirer d'affaire si la spéculation commençait à s'attaquer aux bons du Trésor espagnol (les investisseurs privés -banques et assurances- cesseraient de souscrire aux prochaines émissions et tenteraient de liquider dans l'urgence les emprunts qu'ils détiennent encore, de peur de voir leur notation dégradée de façon imminente).
La Monnaie Unique -dont Joseph Stiglitz évoque la possible disparition (si l'Europe ne parvient pas à résoudres ses problèmes de solidarité et d'ajustements structurels)- subit de nouvelle attaques: l'Euro dévisse de -1% sous les 1,31E et s'enfonce jusque vers 1,3050$.
La hausse symétrique du Dollar pèse sur le pétrole qui décroche de -3% à 83,2$/baril, ce qui pèse sur l'ensemble des valeurs pétrolières.
Pour ne rien arranger, la consommation en Allemagne (ventes de détail) aurait chuté de -2,4% au mois de mars et les ventes d'automobiles de -32% en avril.
A Paris, il ne subsistait plus aucune valeur 'dans le vert' en clôture: EDF et carrefour cédaient au minimum -0,45%.
Les valeurs bancaires pâtissent au 1er chef du climat de panique qui s'empare des marchés: BNP Paribas (exposé en Grèce via sa belge filiale Fortis) a plongé de -6,1% à 49,10E, Crédit Agricole (qui détient la banque grecque Emporiki) a chuté de 6% à 10,39E, Société Générale de -5,75% à 38,6E et Dexia de -5,30% à 3,93E.
Les valeurs du secteur automobile ont également dévisse à l'image de
Peugeot qui a perdu 7,1%, de sa filiale Faurecia (-7,6%), de Valeo (-6,65%) et Renault (-6,4%), sans oublier Arcelor-Mittal (-5%), Saint Gobain (pare-brise et vitres auto) et Michelin (avec -4,85%).
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Paris chute de -3,55% et se retrouve au plus bas depuis le 28 février, le 'gap' des 3.710Pts étant largement comblé alors que l'indice phare clôture à 3.690Pts.
Wall Street s'inscrit en repli de -2,5% ('S&P') à -3% (pour le Nasdaq) alors que la flambée du Dollar face à l'Euro (+1,2% à 1,3040) commence à plomber les exportatrices.
Le problème de la dette grec se transorme donc en psychose généralisée qui n'épargne aucun pays en situation de surendettement chronique depuis l'éclatement de la bulle du crédit en 2008.
La meilleure preuve est cette 'rumeur' d'une demande d'aide au FMI de la part de l'Espagne: tous les démentis du monde ne parvienne plus à convaincre les marchés de la capacité de Madrid à se tirer d'affaire si la spéculation commençait à s'attaquer aux bons du Trésor espagnol (les investisseurs privés -banques et assurances- cesseraient de souscrire aux prochaines émissions et tenteraient de liquider dans l'urgence les emprunts qu'ils détiennent encore, de peur de voir leur notation dégradée de façon imminente).
La Monnaie Unique -dont Joseph Stiglitz évoque la possible disparition (si l'Europe ne parvient pas à résoudres ses problèmes de solidarité et d'ajustements structurels)- subit de nouvelle attaques: l'Euro dévisse de -1% sous les 1,31E et s'enfonce jusque vers 1,3050$.
La hausse symétrique du Dollar pèse sur le pétrole qui décroche de -3% à 83,2$/baril, ce qui pèse sur l'ensemble des valeurs pétrolières.
Pour ne rien arranger, la consommation en Allemagne (ventes de détail) aurait chuté de -2,4% au mois de mars et les ventes d'automobiles de -32% en avril.
A Paris, il ne subsistait plus aucune valeur 'dans le vert' en clôture: EDF et carrefour cédaient au minimum -0,45%.
Les valeurs bancaires pâtissent au 1er chef du climat de panique qui s'empare des marchés: BNP Paribas (exposé en Grèce via sa belge filiale Fortis) a plongé de -6,1% à 49,10E, Crédit Agricole (qui détient la banque grecque Emporiki) a chuté de 6% à 10,39E, Société Générale de -5,75% à 38,6E et Dexia de -5,30% à 3,93E.
Les valeurs du secteur automobile ont également dévisse à l'image de
Peugeot qui a perdu 7,1%, de sa filiale Faurecia (-7,6%), de Valeo (-6,65%) et Renault (-6,4%), sans oublier Arcelor-Mittal (-5%), Saint Gobain (pare-brise et vitres auto) et Michelin (avec -4,85%).
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