CAC40: efface ses gains de la veille, banques sous pression.
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une fois de + pourquoi occulter la baisse de bnp de 1.12% et ne citer que les autres banques?Je me pose des questions sur votre partialité de vos commentaires
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(CercleFinance.com) - Cette séance constitue le symétrique quasi parfait de celle de la veille avec un CAC40 qui recule de -0,35% à 4.019Pts à l'issue d'une journée ou les indices ont oscillé durant 75% du temps de part et d'autre du point d'équilibre.
Chez nos voisins, Londres qui cède -0,5% ne réagit pas très violemment à l'annonce surprise d'une sévère contraction du PIB britannique.
L'Euro-Stoxx50 fléchit sans grande intensité (-0,7%), Francfort limite la casse avec -0,12%, Milan lâche -1% et Madrid -1,4% (malgré une estimation très optimiste du montant nécessaire à la restructuration des 'cajas': seulement 20MdsE alors que le consensus table sur 50MdsE).
Mais la principale information du jour avait trait à l'estimation préliminaire du PIB du Royaume Uni qui aurait plongé de -0,5% au dernier trimestre 2010 en rythme séquentiel (au lieu de +0,5% anticipé): il s'agit de la première baisse depuis le troisième trimestre 2009, mais également d'une performance bien pire que ce que les observateurs les plus pessimistes prévoyaient, en incluant le 'facteur neige' qui a paralysé le pays durant une bonne partie du mois de décembre.
L'autre facteur qui ne doit rien à la météo, c'est la politique d'austérité qui a été instaurée pour tenter de réduire les déficits (suppression de nombreuses allocations): l'hypothétique rebond technique anticipé pour ce mois de janvier sera contrarié par une hausse de la TVA qui va se rajouter à une inflation qui inquiète la Bank of England.
De quoi rappeler -s'il en était besoin- que la reprise économique est loin d'être acquise en Angleterre, mais également sur le continent, à l'exception notable de l'Allemagne dont le sort dépend en grande partie du dynamisme (surchauffe ?) de la Chine.
De multiples risques demeurent bien présents en Europe, et notamment les problèmes d'endettement des pays européens les plus fragiles.
A Wall Street, les indices US lâchent -0,5% en moyenne: les investisseurs se focalisent sur les trimestriels plutôt que la publication d'indicateurs économiques pas toujours favorable aux USA: le prix des logements a par exemple continué de chuter (-1,6%) au mois de novembre dans les 20 plus grandes métropoles selon le baromètre S&P/Shiller-Case.
Très curieusement, la tendance s'est alourdie à Wall Street peu après 16H en dépit de la 'bonne surprise' constituée par l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board.
Ce dernier a bondi de 53,3 jusque vers 60,6 en janvier (le consensus tablait sur unscore de 54 à 55).
Wall Street joue peut être la carte de la prudence avant le discours de Barack Obama à 21H (ce qui laissera aux opérateurs un peu moins d'une heure pour réagir): le président américain dévoilera les lignes de forces de son programme pour les mois qui viennent.
Rappelons enfin que c'est aujourd'hui que doit débuter la réunion du comité de politique monétaire de la Fed ; aucun communiqué n'est cependant prévu avant demain. Dans l'attente, et alors que le PIB britannique jette un froid, le pétrole chute de -1,5% à 86,7$ tandis que le Dollar se stabilise vers 1,3630E.
Sur le front des valeurs, à Paris, STMicroelectronics signe le plus lourd repli du CAC 40, avec une perte de 4,5% à 8,177 euros, bien que le groupe ait réalisé le chiffre d'affaires le plus élevé de son histoire en 2010, notamment grâce à une fin d'année ' très solide '.
Les valeurs financières subissent des prises de profit, à l'image de Société Générale (-2,8%), Crédit Agricole (-1,9%) et Natixis (-1,45%).
C'est assez paradoxale car l'émission d'euro-obligations à 5 ans (destinées à refinancer l'Irlande) a connu un vif succès (l'offre a été sur-souscrite 8 fois, le taux est ressorti à 2,9%).
Lagardère abandonne, quant à lui, 1,6% à 34,8 euros, même s'il a relevé son objectif de résultat opérationnel médias pour 2010 entre 0% et -5% par rapport à 2009, notamment grâce au redressement du marché publicitaire chez Lagardère Active.
A l'inverse, LVMH rebondit de +2,1%, Schneider de +1,3% et Renault de +1,1% (Faurecia grimpe également de +3%).
France Télécom s'effrite de -0,12% alors qu'Orange est entré en négociation exclusive avec Dailymotion, en vue d'acquérir 49% du capital du site de vidéo en ligne pour 58,8 millions d'euros.
Du côté des capitalisations plus modestes, Maurel et Prom s'est envolé de +3% alors qu'une rumeur venue de Londres fait état d'un projet d'OPA de la part d'un groupe chinois (l'offre proposée aux minoritaires serait d'un montant de 16E).
Le titre n'a pas terminé au plus haut du jour: il gagnait jusqu'à +6% vers 11h30 avant de céder du terrain progressivement.
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Chez nos voisins, Londres qui cède -0,5% ne réagit pas très violemment à l'annonce surprise d'une sévère contraction du PIB britannique.
L'Euro-Stoxx50 fléchit sans grande intensité (-0,7%), Francfort limite la casse avec -0,12%, Milan lâche -1% et Madrid -1,4% (malgré une estimation très optimiste du montant nécessaire à la restructuration des 'cajas': seulement 20MdsE alors que le consensus table sur 50MdsE).
Mais la principale information du jour avait trait à l'estimation préliminaire du PIB du Royaume Uni qui aurait plongé de -0,5% au dernier trimestre 2010 en rythme séquentiel (au lieu de +0,5% anticipé): il s'agit de la première baisse depuis le troisième trimestre 2009, mais également d'une performance bien pire que ce que les observateurs les plus pessimistes prévoyaient, en incluant le 'facteur neige' qui a paralysé le pays durant une bonne partie du mois de décembre.
L'autre facteur qui ne doit rien à la météo, c'est la politique d'austérité qui a été instaurée pour tenter de réduire les déficits (suppression de nombreuses allocations): l'hypothétique rebond technique anticipé pour ce mois de janvier sera contrarié par une hausse de la TVA qui va se rajouter à une inflation qui inquiète la Bank of England.
De quoi rappeler -s'il en était besoin- que la reprise économique est loin d'être acquise en Angleterre, mais également sur le continent, à l'exception notable de l'Allemagne dont le sort dépend en grande partie du dynamisme (surchauffe ?) de la Chine.
De multiples risques demeurent bien présents en Europe, et notamment les problèmes d'endettement des pays européens les plus fragiles.
A Wall Street, les indices US lâchent -0,5% en moyenne: les investisseurs se focalisent sur les trimestriels plutôt que la publication d'indicateurs économiques pas toujours favorable aux USA: le prix des logements a par exemple continué de chuter (-1,6%) au mois de novembre dans les 20 plus grandes métropoles selon le baromètre S&P/Shiller-Case.
Très curieusement, la tendance s'est alourdie à Wall Street peu après 16H en dépit de la 'bonne surprise' constituée par l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board.
Ce dernier a bondi de 53,3 jusque vers 60,6 en janvier (le consensus tablait sur unscore de 54 à 55).
Wall Street joue peut être la carte de la prudence avant le discours de Barack Obama à 21H (ce qui laissera aux opérateurs un peu moins d'une heure pour réagir): le président américain dévoilera les lignes de forces de son programme pour les mois qui viennent.
Rappelons enfin que c'est aujourd'hui que doit débuter la réunion du comité de politique monétaire de la Fed ; aucun communiqué n'est cependant prévu avant demain. Dans l'attente, et alors que le PIB britannique jette un froid, le pétrole chute de -1,5% à 86,7$ tandis que le Dollar se stabilise vers 1,3630E.
Sur le front des valeurs, à Paris, STMicroelectronics signe le plus lourd repli du CAC 40, avec une perte de 4,5% à 8,177 euros, bien que le groupe ait réalisé le chiffre d'affaires le plus élevé de son histoire en 2010, notamment grâce à une fin d'année ' très solide '.
Les valeurs financières subissent des prises de profit, à l'image de Société Générale (-2,8%), Crédit Agricole (-1,9%) et Natixis (-1,45%).
C'est assez paradoxale car l'émission d'euro-obligations à 5 ans (destinées à refinancer l'Irlande) a connu un vif succès (l'offre a été sur-souscrite 8 fois, le taux est ressorti à 2,9%).
Lagardère abandonne, quant à lui, 1,6% à 34,8 euros, même s'il a relevé son objectif de résultat opérationnel médias pour 2010 entre 0% et -5% par rapport à 2009, notamment grâce au redressement du marché publicitaire chez Lagardère Active.
A l'inverse, LVMH rebondit de +2,1%, Schneider de +1,3% et Renault de +1,1% (Faurecia grimpe également de +3%).
France Télécom s'effrite de -0,12% alors qu'Orange est entré en négociation exclusive avec Dailymotion, en vue d'acquérir 49% du capital du site de vidéo en ligne pour 58,8 millions d'euros.
Du côté des capitalisations plus modestes, Maurel et Prom s'est envolé de +3% alors qu'une rumeur venue de Londres fait état d'un projet d'OPA de la part d'un groupe chinois (l'offre proposée aux minoritaires serait d'un montant de 16E).
Le titre n'a pas terminé au plus haut du jour: il gagnait jusqu'à +6% vers 11h30 avant de céder du terrain progressivement.
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