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Les actions plongent ? Pas de panique!

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SUNLIGHT SUNLIGHT
27/08/2011 21:47:41
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J'ai lu l'interview de Didier ROMAN et C'est exact que les entreprises du CAC vont faire des profits records en 2011. La crise actuelle n'a pas de fondement économique PROFOND en tout cas!
Je pense que le rebond ne devrait pas tarder.
Ceux qui avaient une propension à céder à la panique ont déjà vendu, les autres savent que le rebond est quasiment inévitable et attendent l'étincelle qui donnera le signal. En attendant les algorithmes vont continuer à tester les points chartistes et finir par trouver que toutes les tentatives pour enfoncer les points de rupture à la baisse se terminent par un échec. Ils entraîneront donc le marché à la hausse...jusqu'au jour où une agence de notation ou un comportement idiot (déclaration de Merkel, blocage des Représentants envers les plans d'économie d'Obama etc...)réalimente la machine à se faire peur
  
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ljacobus ljacobus
27/08/2011 21:38:49
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C'est aussi ce que dis, malgré la baisse actuelle. La situation objective de la société générale ou de Total ne justifie pas une décote égale à celle de mars 2009, voire même pire pour GDF-Suez...
  
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triworld triworld
27/08/2011 20:32:40
0
Didier Roman: «Les entreprises du CAC 40 devraient réaliser des profits records en 2011»
  
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SUNLIGHT SUNLIGHT
27/08/2011 17:45:32
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Une fois que l'on a lu cette analyse, on se sent mieux, à moins que l'on soit findumondiste et que l'on joue la baisse. En tout cas cette analyse contrecarre les analyses graphiques volontairement "alarmistes" que l'on a coutunme de voir sur ce site
  
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SUNLIGHT SUNLIGHT
27/08/2011 16:43:00
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Les actions plongent ? Pas de panique !
· Analyse | le Monde | 27.08.11 |

Branle-bas de combat, cet été, sur les marchés financiers. Les Bourses s'effondrent et les investisseurs voient leurs économies fondre quand celles-ci ont été placées en actions.
Le problème est sérieux si ces investisseurs ou épargnants ont un besoin immédiat de leurs fonds et qu'il leur faille donc vendre leurs titres à un très mauvais moment. Il est encore plus grave si cette chute des cours est prémonitoire d'une dégradation de l'économie réelle, et donc non seulement d'une poursuite de la glissade boursière, mais aussi d'une détérioration de l'activité des entreprises et de l'emploi.
Est-ce le cas aujourd'hui et cela le sera-t-il demain ? Oui, si l'on se fie à certaines théories économiques, tel "l'effet richesse", qui veut que face à un appauvrissement, même virtuel, comme la baisse de la valeur d'un portefeuille d'actions, les épargnants réduisent leur consommation. Ce qui affaiblirait effectivement l'économie réelle, c'est-à-dire l'activité des entreprises, et enclencherait un cercle vicieux.
Oui également, si, comme le craignent certains, les restrictions budgétaires annoncées, le 24 août, par le premier ministre provoquent, elles aussi, une réduction de la consommation.
Mais non, en revanche, si ces théories ne se vérifient pas ; ce qui ne serait pas la première fois. L'apparent appauvrissement des actionnaires ne serait alors que passager, et les craintes sur les entreprises seraient levées. Ce qui pourrait être le cas.
Certes, le premier ministre, François Fillon, a annoncé, mercredi 24 août, une révision à la baisse de prévisions de croissance de la France à 1,75 % pour 2011 et 2012. Certes, l'indicateur allemand IFO prévoyait, en début de semaine, que les commandes industrielles allaient baisser dans la zone euro, réveillant des craintes de récession. Ce qui donne du grain aux oiseaux de mauvais augure.
Mais pourtant, les grandes entreprises continuent de se développer comme elles l'avaient prévu avant que leurs actions ne chutent. Or en dehors des périodes de forte turbulence, comme celle traversée actuellement, le cours est le reflet de l'activité des firmes.
Les grandes entreprises françaises maintiennent leur cap. Elles confirment leurs objectifs de hausse d'activité et ne remettent pas en cause leurs projets de développement. Même celles dont le cours de Bourse a le plus plongé.
Les signaux qui inquiètent les investisseurs n'ont donc pas, pour l'instant, d'incidence sur la stratégie des grands groupes.
Premier indice : ils recommencent à embaucher. Bien que le nombre de chômeurs ait augmenté depuis trois mois, l'industrie a créé des emplois au premier semestre, après en avoir détruit depuis dix ans, selon les chiffres publiés par l'Insee en août.
Deuxième indice : l'investissement dans l'industrie manufacturière augmenterait de 14 % par rapport à 2010, indique l'Insee dans sa note de conjoncture publiée vendredi 26 août.
Car ces groupes sont mondialisés et tirent une part croissante de leur chiffre d'affaires des pays émergents, qui, eux, continuent de croître fortement. L'économie chinoise a enregistré une croissance de 9,5 % au cours du deuxième trimestre 2011, a annoncé le bureau national chinois des statistiques, mercredi 13 juillet. Et les ventes de détail ont progressé de 17,7 % dans ce pays (Le Monde du 14 juillet).
Or les entreprises françaises ont les moyens de continuer d'investir. Elles ont tiré les leçons de la crise financière de 2008 et se sont prémunies contre les problèmes de liquidités. Profitant des faibles taux d'intérêt de ces deux dernières années, elles ont emprunté, émis des obligations.
La dernière étude de l'Association française des trésoriers d'entreprises (AFTE) et de l'Institut COE-Rexecode le confirme : la trésorerie d'exploitation des entreprises françaises atteint son plus haut niveau depuis juillet 2007. Cette trésorerie s'élevait à 170 milliards d'euros, en mai, pour les groupes du CAC 40 (hors finance), selon les calculs du cabinet Ricol-Lasteyrie réalisés pour Les Echos.
Même les banques les plus touchées par la crise actuelle, comme la Société générale, et qui pourraient devoir être recapitalisées, seraient en bien meilleure situation qu'en 2007 quand la crise a éclaté, selon une étude de Citigroup, citée par le Financial Times du 24 août.
Les entreprises du CAC ont de l'argent en réserve dans leurs caisses pour assurerleur développement.
Le sidérurgiste Arcelor Mittal est ainsi le groupe du CAC 40 dont le cours a le plus souffert de la débâcle actuelle. Il a perdu plus de la moitié (52,43 %) de sa valeur depuis le début de l'année. Ce qui ne l'empêche pas de multiplier les acquisitions d'entreprises, dans les mines en particulier. Il prévoit d'accroître ses investissements de 10 % à 5, 5 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) en 2011.
Et pour cause : "Le marché mondial de l'acier devrait augmenter de 7 % en 2011, tiré par les pays émergents", explique un porte-parole du groupe. Et comme l'entreprise dispose de réserves financières conséquentes (12,39 milliards de dollars de liquidités au 30 juin), l'effondrement de son cours de Bourse ne l'empêche nullement de poursuivre sa stratégie.
Pas de remise en cause non plus chez Renault, qui figure pourtant aussi parmi les groupes du CAC 40 dont le cours s'est le plus déprécié (- 41,05 %) depuis le début de l'année, ou chez Accor (- 32,09 % depuis le 1er janvier). "L'impact sur la stratégie est quasiment nul", explique un porte-parole du constructeur automobile. Certes, l'entreprise scrute néanmoins son carnet de commandes. "Nous n'avons observé aucune déviation par rapport à nos prévisions. Pour le moment", poursuit-il. Tandis que le groupe hôtelier se congratule "des bonnes performances de l'été, sans relever d'éléments mesurables d'inflexion de son activité à ce jour".
Hors la théorie, sur le terrain, les actions plongent ? Pas de panique !
Analyse

  
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