CAC40:plonge en direction de2900, désespéré par dossier grec
Cours temps réel: 8 088,24 0,89%| Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Très curieusement les politiques et les médias veulent ignorer la position de la Cour constitutionnelle de Karlshrue, qui depuis l'an dernier ne cesse d'opposer son veto aux décisions de Bruxelles, au motif que c'est la constitution allemande qui prime, contrairement à la position de la France pour laquelle c'est celle de l'Europe.
Le résultat de cette cacophonie devient alors très clair : le parlement allemand ne veut pas entendre parler des eurobond, assimilé à un laxisme financier et la chancelière devra s'incliner, d'autant plus que sa situation politique est de plus en plus fragile. Que cela ne plaise pas à M. DELORS ne change strictement rien à la position des allemands sur la nécessaire faillite de la Grèce. Mais c'est aussi, pour le moment, la faillite politique de la France qui, après avoir fait adopter la constitution européenne par le parlement après qu'elle ait été rejetée par référendum, la voit désormais contournée par la principale puissance européenne. C'est ainsi que la vision fédéraliste de l'Europe chère aux partis politiques français, à gauche comme à droite, est en train de voler en éclat.
Le résultat de cette cacophonie devient alors très clair : le parlement allemand ne veut pas entendre parler des eurobond, assimilé à un laxisme financier et la chancelière devra s'incliner, d'autant plus que sa situation politique est de plus en plus fragile. Que cela ne plaise pas à M. DELORS ne change strictement rien à la position des allemands sur la nécessaire faillite de la Grèce. Mais c'est aussi, pour le moment, la faillite politique de la France qui, après avoir fait adopter la constitution européenne par le parlement après qu'elle ait été rejetée par référendum, la voit désormais contournée par la principale puissance européenne. C'est ainsi que la vision fédéraliste de l'Europe chère aux partis politiques français, à gauche comme à droite, est en train de voler en éclat.
|
Répondre
|
Et une volée de bois vert aux dirigeants américains surtout !
|
Répondre
|
(CercleFinance.com) - Le CAC40 passe le cap des -3% à la baisse à un quart d'heure de l'ouverture de Wall Street: les indices US se replient de -1,8%, le Nasdaq rechute sous les 2.600Pts, le 'S&P' sous les 1.200Pts.
La bourse de Paris semble vouée à reproduire un lundi après l'autre un scénario noir qui se caractérise par l'ouverture d'un énorme 'gap' à la baisse puis l'accélération des dégagements au fil des heures.
Signe de l'intensité du stress qui n'épargne aucun compartiment des marchés financiers, le libor 3 mois remonte vers 1,5% et les taux longs se tendent à 10,5% au Portugal et surtout au-delà des 20,5% sur le '10 ans' grec.
L'Euro rechute de -0,4% sous les 1,3630 face au Dollar.
Le sommet de l'Ecofin de Wroclaw restera gravé dans les esprits comme l'une des pages les plus sombres de la déconstruction de l'édifice européen qui s'est amorcée en décembre 2009 lorsque surgit le problème de la dette grecque.
Non seulement les dissensions intra-communautaires ne sont jamais apparues aussi profondes depuis 30 ans mais le ressentiment vis-à-vis des Etats Unis s'est également exprimé au grand jour lorsque Tim Geithner s'est risqué à réclamer des mesures d'urgence inspirées de la stratégie appliquée par la FED au lendemain de la faillite de Lehman.
Au refus des allemands d'approuver la mise en place des Eurobonds ou le recours au FESF pour racheter de la dette grecque s'ajoutent des petites phrases (ministre autrichien) accréditant l'hypothèse d'une faillite imminente tandis que la Finlande continue d'exiger des collatéraux garantissant l'intégralité des sommes prêtées à Athènes.
Confronté à une rigueur qui précipite le pays dans la récession -ce qui rend le climat social délétère- (et fait fuir les touristes) la Grèce est pressée de 'faire plus' afin de réduire son endettement.
Beaucoup d'observateurs -dont Jacques Delors- se disent consternés par la tournure que prennent les évènements... mais ce sont les marchés qui menacent d'envoyer une volée de bois vert aux dirigeants européens si aucune avancée ne se dessine d'ici 48H.
Le non-versement d'un chèque de 8MdsE mi-septembre puis la non mise en application du plan de soutien de 161MdsE (accouché aux forceps fin juillet) pourrait précipiter le constat d'un défaut de la Grèce avant même la 'dead line' de début octobre.
La France refuse toujours d'admettre le scénario d'un défaut partiel de la Grèce d'après un communiqué plublé il y a quelques minutes
La bourse d'Athènes chute de -3,3% ce midi tandis que l'Euro-Stoxx50 chute de -3% dans le sillage de Milan (-3,25%) ou Francfort (-3,1%).
'Le nouveau revers électoral du parti d'Angela Merkel pourrait durcir la position allemande sur la cas de la Grèce', estime Arnaud Poutier, chez IG Markets.
Les valeurs bancaires signent une nouvelle fois la pire performance du Vieux avec BNP-Paribas et Sté Générale à -4,5%.
Les cycliques sont également attaquées avec ArcelorMittal qui lâche 5% à moins de 12,65 euros, alors que Crédit Suisse a ramené son objectif sur le titre de 49 à 35 dollars, Michelin (-6,2%) est victime d'un retournement radical d'opinion de Morgan Stanley de surperformer à sous performer.
Safran n'échappe pas à la baisse (-4,3%) pour son premier jour de cotation sur le CAC.
Enfin, le Crédit Agricole lâche encore -2,25% à 4,81E: le titre avait plongé de -11% vendredi (dont -5% au 'fixing') dans des volumes record, suite à la plus grosse transaction de l'histoire de cette valeur (31 millions de titres) à 17H35.
Face à une telle désintégration de sa valeur boursière en quelques secondes, dans des circonstances aussi singulières -qui alimentent toutes les rumeurs- le Crédit AGricole n'a pas jugé utile de diffuser le moindre communiqué.
Copyright © 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La bourse de Paris semble vouée à reproduire un lundi après l'autre un scénario noir qui se caractérise par l'ouverture d'un énorme 'gap' à la baisse puis l'accélération des dégagements au fil des heures.
Signe de l'intensité du stress qui n'épargne aucun compartiment des marchés financiers, le libor 3 mois remonte vers 1,5% et les taux longs se tendent à 10,5% au Portugal et surtout au-delà des 20,5% sur le '10 ans' grec.
L'Euro rechute de -0,4% sous les 1,3630 face au Dollar.
Le sommet de l'Ecofin de Wroclaw restera gravé dans les esprits comme l'une des pages les plus sombres de la déconstruction de l'édifice européen qui s'est amorcée en décembre 2009 lorsque surgit le problème de la dette grecque.
Non seulement les dissensions intra-communautaires ne sont jamais apparues aussi profondes depuis 30 ans mais le ressentiment vis-à-vis des Etats Unis s'est également exprimé au grand jour lorsque Tim Geithner s'est risqué à réclamer des mesures d'urgence inspirées de la stratégie appliquée par la FED au lendemain de la faillite de Lehman.
Au refus des allemands d'approuver la mise en place des Eurobonds ou le recours au FESF pour racheter de la dette grecque s'ajoutent des petites phrases (ministre autrichien) accréditant l'hypothèse d'une faillite imminente tandis que la Finlande continue d'exiger des collatéraux garantissant l'intégralité des sommes prêtées à Athènes.
Confronté à une rigueur qui précipite le pays dans la récession -ce qui rend le climat social délétère- (et fait fuir les touristes) la Grèce est pressée de 'faire plus' afin de réduire son endettement.
Beaucoup d'observateurs -dont Jacques Delors- se disent consternés par la tournure que prennent les évènements... mais ce sont les marchés qui menacent d'envoyer une volée de bois vert aux dirigeants européens si aucune avancée ne se dessine d'ici 48H.
Le non-versement d'un chèque de 8MdsE mi-septembre puis la non mise en application du plan de soutien de 161MdsE (accouché aux forceps fin juillet) pourrait précipiter le constat d'un défaut de la Grèce avant même la 'dead line' de début octobre.
La France refuse toujours d'admettre le scénario d'un défaut partiel de la Grèce d'après un communiqué plublé il y a quelques minutes
La bourse d'Athènes chute de -3,3% ce midi tandis que l'Euro-Stoxx50 chute de -3% dans le sillage de Milan (-3,25%) ou Francfort (-3,1%).
'Le nouveau revers électoral du parti d'Angela Merkel pourrait durcir la position allemande sur la cas de la Grèce', estime Arnaud Poutier, chez IG Markets.
Les valeurs bancaires signent une nouvelle fois la pire performance du Vieux avec BNP-Paribas et Sté Générale à -4,5%.
Les cycliques sont également attaquées avec ArcelorMittal qui lâche 5% à moins de 12,65 euros, alors que Crédit Suisse a ramené son objectif sur le titre de 49 à 35 dollars, Michelin (-6,2%) est victime d'un retournement radical d'opinion de Morgan Stanley de surperformer à sous performer.
Safran n'échappe pas à la baisse (-4,3%) pour son premier jour de cotation sur le CAC.
Enfin, le Crédit Agricole lâche encore -2,25% à 4,81E: le titre avait plongé de -11% vendredi (dont -5% au 'fixing') dans des volumes record, suite à la plus grosse transaction de l'histoire de cette valeur (31 millions de titres) à 17H35.
Face à une telle désintégration de sa valeur boursière en quelques secondes, dans des circonstances aussi singulières -qui alimentent toutes les rumeurs- le Crédit AGricole n'a pas jugé utile de diffuser le moindre communiqué.
Copyright © 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
|
Répondre
|
