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Recapitalisation des banques



albert albert
13/10/2011 22:44:28
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Sur la chaîne parlementaire recapitalisation des banques :
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alexandre alexandre
13/10/2011 16:58:03
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La recapitalisation des banques est un sujet complexe. Les Japonais en savent quelque chose. Ils ont refusé longtemps de mettre de l'argent public dans les capitaux propres de leurs établissements bancaires qui avaient perdu des milliards avec l'éclatement de la bulle immobilière. Et ce faisant, c'est toute l'économie qui s'est mise à tousser pendant des années. On sait depuis longtemps que lorsque la liquidité manque les investissements, la consommation sont freinés et que cela pèse sur la croissance.

En Europe, la crise financière a éclaté avec les déficits publics de certains Etats qui feront défaut, notamment ceux de la Grèce. Les prêts à la Grèce ont été accordés par des Banques et des Etats, ainsi que par des investisseurs privés qui ont achetés des SICAV obligataires. En régime capitaliste, les pertes sont en principe supportées par les prêteurs et non par la puissance étatique. Dans le cas de la Grèce, il existe un risque systémique, un risque de propagation du défaut de paiement à d'autres que les prêteurs.... J'ignore son montant et son important mais ce risque existe ce qui explique pourquoi la France et l'Allemagne se sont engagés dans la voie d'une recapitalisation des Banques. Je suppose qu'un effort leur sera demandé notamment de réduire la taille de leurs activités d'investissement (activités à effet de levier) et de céder quelques actifs.

En toute état de cause, les Banques ont leur mot à dire sur une éventuelle recapitalisation de leurs fonds propres. Or, pour le moment, elles se sont pas exprimées sur le sujet, sauf erreur de ma part. Et elles se méfient de leurs partenaires en déposant leurs avoirs au jour le jour en priorité à la BCE, ce qu'on appelle dans le jargon bancaire des mises en pension...
  
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maxibonz maxibonz
13/10/2011 16:18:25
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Merci de ta réponse Albert.

Excuse moi, mais je n'ai pas envie de lire le pavé en lien. Peut-être quand je serai constipé ...

Quand on parle des "libéraux" de nos jours, on parle de gens qui sortent des mêmes écoles que ceux qui dirigent l'état. Aucun libéralisme réel, et même plutôt son contraire. Tout ce que l'on peut dire, c'est que la gestion dite privée, et celle publique ont toujours entrainé des problèmes à un moment ou à un autre.

Il existe dans le privé des "sociétés" qui marchent sur un système différent de la logique du profit. Dans une certaine mesure, il y a les mutuelles, et surtout les associations. Il y a aussi les sociétés qui travaillent dans le domaine des logiciels libres, qui ne rémunèrent que les salariés, puisqu'ils n'ont pas d'actionnaires ou de cotisants, et sont à but non lucratif.

Beaucoup de gens devraient regarder la définition du mot "libéral" dans le dictionnaire.
Le libéralisme, c'est la volonté d'être libre, de s'affranchir de l'état tout puissant et d'une pensée unique.
Je parle du vrai libéralisme, pas de quelques banquiers énarques, amis des politiques et des dirigeants de grandes sociétés qu'ils cotoyaient sur les bancs de l'école, qui viennent pleurer dès que les choses tournent mal, mais qui en ont bien profité quand le vent souffler dans leur sens.

Ceux qui veulent la liberté d'entreprendre, accepte aussi la possibilité de se planter, et si un dirigeant de PME fait faillite demain, personne ne viendra le renflouer, ni le plaindre.
Rien à voir avec une grande banque, et ces soit-disant "libéraux" qui n'en sont pas. Eux par contre, viendront taper à ta porte pour que tu paies leurs clowneries.

Alors à savoir s'il y aura encore des cataclysmes financiers, la réponse est oui, et ce quelque soit le mode de gestion, privé ou public. Mais dans l'ordre des choses, le privé, quand il en est vraiment un, ne devrait se planter que tout seul, et non pas appeler l'épargne publique à la rescousse.

Message complété le 13/10/2011 17:05:19 par son auteur.

Et le public ne devrait se mêler que de l'intérêt général.
Donc sans représentants, ni déficits.

  
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albert albert
13/10/2011 15:44:51
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Bonjour maxibonz,

« A l'époque, et sous la surveillance d'un certain Trichet Jean-Claude, la gestion était impeccable... »

J’ai fait une lecture attentive du rapport de la commission d’enquête de l’assemblée nationale sur le crédit lyonnais (un pavé !!), à aucun moment je n’ai trouvé la notion de contrôle par la BDF.
J.C. Trichet écrit des lettres, mais il n’a pas le pouvoir de contraindre.
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Pour contrôler, il y avait la commission bancaire et le trésor, organismes qui pourraient être considérés comme complément de la BDF, c’est vrai, mais à l’époque la BDF était subordonnée au pouvoir politique, situation malsaine en période électorale, qui conduisait à faire de l’inflation pour favoriser le candidat sortant. Aujourd’hui la BCE est indépendante.

« Je me souviens du crédit lyonnais quand l'établissement était encore public… »

un établissement public à caractère administratif (EPA) ne peut pas faire de bénéfices, alors que l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a pour objectif de faire des bénéfices, le crédit lyonnais fonctionnait comme une entreprise privée (EPIC), statut de société anonyme comme toute entreprise commerciale. C’est la stratégie commerciale qui a conduit à faire des pertes :
résumé wikipedia : Quasi-faillite notamment à cause d'investissements massifs (dont ceux faits par le truchement d'une filiale aux Pays-Bas) perdus dans la Metro-Goldwyn-Mayer. Un rapport parlementaire dénonce le système des avances et prêts à risques, notamment dans le domaine immobilier, qui anticipaient la plus-value envisagée sur ces opérations immobilières.

Un sujet qui était déjà d’actualité : les fonds propres.
ratio Cooke : « … quand je suis arrivé au Crédit lyonnais, nous en étions à 2,5 % pour les fonds propres durs, alors qu’il fallait en être à 4 %… »
« … et les banques japonaises, qui prenaient beaucoup de risques avec très peu de capital, la Banque centrale du Japon leur permettant de compter comme fonds propres les plus values potentielles sur les titres de la Bourse de Tokyo, ce qui a plongé les banques japonaises dans une grave crise quand la Bourse a baissé… »

Il faut savoir apprendre de l’Histoire



FR0000487019, FR0010810218, FR0010371401, FR0011059088...

Avant la création des OAT l’état et établissements publics émettait déjà des obligations, notre déficit n’était pas abyssal… mais le système libéral s’est étendu grâce aux différentes directives européennes:

"...les directives de la Commission de Bruxelles « tombaient ». Les décisions du Conseil des Ministres de Bruxelles « tombaient », et, autant pour les biens et les services, l’essentiel avait déjà été fait depuis le début du Marché Commun, autant en matière d’activité financière, banques et assurances, rien n’avait commencé. C’est donc dans les années 1989 à 1991 qu’ont été faits les pas décisifs qui, pour la première fois, ont dé compartimenté et décloisonné le marché bancaire et celui des assurances en Europe par des directives de la Commission,..."

alors il a fallu vivre à crédit, c’est une évidence. (comment vivre sans endettement puisqu’il faut faire comme tout le monde)
Les émissions d’obligations correspondent à une collecte d’épargne. Une épargne qui existe, le système est donc équilibré (E=I) épargne = investissement

Au contraire, l’emprunt auprès des banques privées est malsain parce qu’il favorise l’emballement : création de monnaie (fictive) alors que les fonds propres sont insuffisants.
Et l’article 123 du traité de Lisbonne piège les états européens et leurs collectivités publiques.

Evidemment et là je suis d’accord avec ta remarque, l’Etat n’est pas obligé d’emprunter aux banques privées. Mais aujourd’hui la charge de la dette est essentiellement constituée de remboursements d’intérêts et cette dette n’aurait pas été aussi élevée si les emprunts avaient été opérés auprès de la BCE.

« méchants Banquiers contre gentils Etats »


albert
  
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maxibonz maxibonz
13/10/2011 08:14:00
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Je me souviens du crédit lyonnais quand l'établissement était encore public.
A l'époque, et sous la surveillance d'un certain Trichet Jean-Claude, la gestion était impeccable.
Pas de spéculation, et surtout pas dans l'immobilier parisien, de l'argent utilisé à bon escient pour le bien-être des clients et des épargnants, le bonheur absolu en somme.





"Je pense avoir démontré que ceux « qui nous coulent » ce sont les banques qui font payer des taux d’intérêts injustifiés aux états et collectivités territoriales."
=> Effectivement les états et les collectivités n'ont pas accès direct à l'épargne publique, ils sont obligés de passer par les banques qui leur tiennent un couteau sous la gorge.
D'ailleurs, les banquiers les obligent aussi à boucler des budgets dans le rouge depuis 35 ans, les méchants.

Tiens c'est quoi ça au fait ?
FR0000487019
FR0010810218
FR0010371401
FR0011059088
FR0010347989
FR0000480212
FR0010203174
FR0011041946
  
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albert albert
10/10/2011 11:33:35
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Bonjour alexandre,
« Et si les banques concernées jugeaient inutiles une recapitalisation ? »

intéressant ce sujet, j’avoue modestement être un peu dépassé par les évènements.


1- elles n’ont pas besoin d’être recapitalisées parce qu’elles ont des fonds propres suffisants. Dans ce cas elles sont victimes de rumeurs (conspiration US et FMI contre l’Europe)
mais alors pourquoi Sarkozy-Merkel envisagent-ils une recapitalisation ?
lien proposé par l'utilisateur


2- elles n’ont pas besoin d’être recapitalisées parce qu’elles réduisent leur effet de levier/désendettement (c’est ce que Rodolphe a déjà envisagé avec le « deleveraging »)
deleverager, c’est une notion que je ne maîtrise pas bien, alors je m’informe :
lien proposé par l'utilisateur

"L’effet de levier repose sur le vieux principe selon lequel « il faut de l’argent pour faire de l’argent »:(..) emprunter pour investir ou utiliser l’emprunt à effet de levier" (Empire.ca). Réduire l'effet de levier, c'est rembourser les dettes ou du moins une partie des dettes contractées pour l'investissement.
Comment y parvenir ? En vendant ses actifs pour rembourser ses dettes, diminuant ainsi l’effet de levier. C’est le fameux "Deleveraging".

3- elles acceptent d’être recapitalisées => augmentation de leurs fonds propres. C’est une bonne affaire, puisqu’elles obtiennent un renforcement de l’effet de levier.
Pas folle la guêpe…
Ce matin au réveil, je cherchais la définition du bonheur
albert
  
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Antoine Antoine
10/10/2011 11:31:57
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effectivement c'est une possiblité .mais il faudrait qu'elles fassent connaitre,leur exposition aux differentes dette d'états, les provisions déjà passées ,ce n'est pas sur qu'elles souhaitent le faire
  
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alexandre alexandre
10/10/2011 10:02:14
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Et si les banques concernées jugeaient inutiles une recapitalisation ?


Ont elles donné leur avis ? Toutes ne sont pas des DEXIA même si elles portent des prêts à des Etats en difficulté. Certaines ont les moyens de restructurer leur bilan en vendant des actifs afin de compenser le montant des provisions sur les dettes souveraines.



  
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FENIX FENIX
09/10/2011 20:56:28
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Tout et que du virtuel albert que du virtuel , mais les taxes que le peuple et sensée payer ceux la ne sont pas virtuel sont bien réel .
  
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albert albert
09/10/2011 20:49:42
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Bonsoir JCROIPLU, jollyjoker

« les banques commerciales ne peuvent pas agir sur la création monétaire… elles doivent se financer auprès de la BCE… »

En effet, j’aurais dû préciser que le taux d’endettement des banques privées est très supérieur à celui qui était accordé par la BDF Bâle II). Elles peuvent prêter (création monétaire par le crédit)
lien proposé par l'utilisateur
je cite :

« …Créer de la monnaie est très facile pour une banque commerciale, car cette opération se limite à un simple jeu d'écriture. La comptabilité d'une banque se décompose en un actif et un passif… Cette création monétaire est parfois appelée "création ex nihilo", c'est à dire création à partir de rien. Cette qualification repose sur le fait que la monnaie ainsi prêtée à l'emprunteur n'existait pas au préalable. Pourtant cette monnaie n'est pas créée à partir de rien, mais à partir d'une opération bancaire qui l'a créée en contrepartie d'un titre de créance…. L'existence de monnaie dématérialisée ne repose donc pas sur un stock de monnaie existante, mais sur des flux permanents de création monétaire par les banques commerciales…. cette création aurait tout aussi bien pu concerner une opération d'escompte (lettre de change, billet à ordre)… Cette possibilité de création monétaire n'est pas infinie, mais est limitée par le montant des réserves obligatoires auprès de la Banque Centrale, ainsi que par le "ratio Cooke" qui fait dépendre le montant total des prêts que peut accorder la banque du montant de ses fonds propres (son capital)…. »



123 Lisbonne,ce sont les banques commerciales qui ont le monopole de l’octroi des crédits aux institutions publiques. Qu’est-ce qui justifie cette intermédiation financière ?

JCROIPLU,

«…nos dirigeants n'annoncent pas au peuple qu'il doit réduire le déficit … réduction des budgets des différents ministères, augmentation de départ de l'âge de la retraite, suppression des "acquis" de certains qui nous coulent… »

Je pense avoir démontré que ceux « qui nous coulent » ce sont les banques qui font payer des taux d’intérêts injustifiés aux états et collectivités territoriales.

albert
  
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jollyjoker jollyjoker
09/10/2011 18:17:43
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Bonjour Albert,

les banques commerciales ne peuvent pas agir sur la création monétaire: quand elles accordent un crédit, elles doivent se financer soit auprès de la BCE, soit auprès d'autres banques. le seul maitre de la création monétaire en Europe, c'est la BCE.
  
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JCROIPLU JCROIPLU
09/10/2011 17:38:34
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J'entendai par "non courageux", le fait que nos dirigeants n'annoncent pas au peuple qu'il doit réduire le déficit du pays,soit par diminution des fonctionnaires, soit diminution des salaires des fonctionnaires, réduction des budgets des différents ministères,augmentation de départ de l'âge de la retraite, suppression des "acquis" de certains qui nous coulent, suppression de certains statuts qui protègent certaines catégories de citoyens..Cela serait courageux mais bien sûr non électoraliste...Donc l'avenir est sombre car si en 2012 on a toujours le nain ou le mou (pâte molle enrobé de tulle) rien ne changera si ce n'est quelques ajustements exemple: la guerre en Libye se déplacera en Syrie.Quelques impôts augmentés, quelques taxes augmentées,un impôt nouveau Européen, une contribution par ci, un durcissement sur les voitures polluantes, le retour de l'octroi à l'entée des grandes villes. Tout pour nous emmerder et surtout rien pour leur faire changer quoique se soit pour eux.
  
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albert albert
09/10/2011 15:47:42
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Bonjour alexandre, JCROIPLU, jollyjoker,

Alexandre,

Sur le fond cette « définition moderne » ne change rien à la nécessité d’une contrepartie de la création monétaire. Les des titres de créance sur l’économie sont admissibles s’ils offrent une garantie suffisante.

JCROIPLU,

« Fabriquer de la monnaie c'est ce que font les faux monnayeurs »

Ils sont faux monnayeurs parce qu’ils ne créent pas un titre garanti par une contrepartie. La lettre de change est de la fausse monnaie (elle peut être endossée) tant que le bénéficiaire n’est pas payé par le tiré. Pour moi les billets en euro sont des billets de monopoly (même forme), sauf qu’ils sont une créance sur les réserves de la BCE, ce que ne sont pas les billets de monopoly.

« Nos gouvernants, pas courageux, préfèrent demander à la BCE de faire de la monnaie »

Il n’y a pas d’autres moyens de créer de la monnaie. C’est une question de technique comptable sans rapport avec la notion de courage.

jollyjoker,

« l'inflation correspond à la différence entre croissance de la masse monétaire et croissance du PIB. »
La croissance de la masse monétaire est en effet liée à la croissance de la richesse (PIB, PNB). C’est le rôle de la banque centrale de contrôler cette adéquation.
Mais s’il y a dérive aujourd’hui c’est parce qu’on a confié aux banques commerciales le soin d’organiser le financement de l’économie en Europe.

Certains considèrent que l’article 123 du traité de Lisbonne est un « coup d’état de la finance »
Cette situation conduira inévitablement à « Cela revient à taxer la consommation et l'épargne de manière indirecte »

Si la FED fait des QE, c’est parce que le dollar est encore une monnaie internationale et que les USA, comme d’habitude, ont l’intention d’exporter leur déficit (ou leur inflation).

albert


  
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jollyjoker jollyjoker
09/10/2011 15:05:58
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l'inflation correspond à la différence entre croissance de la masse monétaire et croissance du PIB. les différentes formes de QE utilisée en europe ou aux US sont une augmentation de la masse monétaire, alors même que le PIB ne croit pas. Il y a donc inflation supplémentaire à chaque intervention des banques centrales, ce qui permet de réduire la dette en terme réel, au détriment du consommateur et de l'épargnant qui subissent l'inflation. Cela revient à taxer la consommation et l'épargne de manière indirecte.

Keynes disait qu'on ne peut augmenter le PIB en augmentant la masse monétaire...
Osborne, le "ministre des finances" anglais, dit: we can simply not borrow the way out of debt" et applaudit les mesures de QE supplémentaire envisagée par la BoE. Le message politique et donc clair: réglons les dettes par l'inflation (même en Royaume Uni, dont la politique est jugée trop austère par le FMI!).

le problème de l'inflation, c'est qu'elle dérègle le calcul économique, ruine les épargnant (vertueux) au profit des endettés, et engendre donc un aléas moral dans la société (endettez-vous, qu'ils disaient).
  
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Antoine Antoine
09/10/2011 14:17:00
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En Belgique Nexia Bien parti pour être nationalisée

Rumeurs.... Delerme pret a ceder sa place a un disciple de Chavez
  
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JCROIPLU JCROIPLU
09/10/2011 12:55:31
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Fabriquer de la monnaie c'est ce que font les faux monnayeurs. Tant qu'ils ne sont pas pris ils se portent bien, ça c'est sûr. Nos gouvernants, pas courageux, préfèrent demander à la BCE de faire de la monnaie, comme cela les futurs gouvernants pourront mieux crier au scandale de ceux qui dans le passé (en 2011) avaient osé fabriquer de la monnaie!!!!Hi Hi Hi!!!
  
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alexandre alexandre
09/10/2011 12:17:35
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Bonjour,

D'un point de vue strict, je suis d'accord sur la notion de masse monétaire en circulation. C'est ce qu'on enseigne dans les manuels d'économie. Cette définition est celle qui prévalait jusqu'à ce les Etats Unis aient abandonné la convertibilité or de leur monnaie. Aujourd'hui, la quantité de monnaie en circulation n'est plus liée au montant des réserves or et devises détenu par les Banques Centrales, s'y ajoutent les Bons du Trésor et autres instruments négociables.

Ici, une définition moderne de la masse monétaire


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albert albert
09/10/2011 10:31:35
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Bonjour jollyjoker,

« …la BCE, c'est la planche à billet… »
très intéressant comme remarque.

La masse monétaire en circulation est déterminée par la contrepartie des richesses possédées par un pays. La banque doit pouvoir garantir le paiement des créances monétaires par des réserves en or et en devises. Par conséquent si la BCE veut créer de la monnaie, il faut que l’ensemble des pays, en données consolidées, possède des réserves en or et en devises équivalentes à cette création.

La politique de création monétaire de la banque centrale doit donc être rigoureuse. Dans les années 70 il était reproché à la BDF de créer de la monnaie à la demande du pouvoir en place à l’approche des élections, ce qui favorisait l’inflation. La BCE est indépendante, c’est une réponse aux pressions électoralistes qui étaient faites sur la BDF.

Sur la possibilité donnée aux banques privées de créer de la monnaie : Accorder des crédits, c’est créer de la monnaie. Il faut leur imposer des limites aux prêts accordés, mais les limites n’existent plus si le critère est le taux d’intérêt. L’avidité des banques est sans limite.

On arrive à un système pervers dans lequel la BCE rachète aux banques privées les titres de dettes des états… et les banques privées récupèrent ainsi des liquidités qu’elles peuvent à nouveau prêter aux états…à des taux supérieurs à ceux de la BCE !!!

Je reviens de nouveau sur l’affirmation « …la BCE, c'est la planche à billet… »
La Réserve Fédérale US (FED) prête directement aux états fédérés…

Alors la FED crée de l’inflation, ce qui dévalorise le dollar contre l’euro…dans cette guerre économique les USA gagnent des marchés à l’exportation grâce à cette dévaluation compétitive…

Conclusion : l’article 123 du traité de Lisbonne est un attrape-nigauds



albert



  
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JCROIPLU JCROIPLU
09/10/2011 09:40:18
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Un emprunt en soi est bien, qu'il soit auprès d'une banque classique ou de la BCE.Mais il faut que cet emprunt le soit pour un investissement, qui lui, sera productif et qui ramène suffisemment de bénéfices pour permettre au minimum son remboursement. Hors actuellement ce sont des emprunts pour éviter que le système s'écroule, donc aucun intérét, sans jeu de mot, si ce n'est que de gagner du temps avant le chaos.Chaos qu'avait prédit chales de gaulle "après moi le chaos".
La question que je me pose c'est sur le taux d'intêret. Bien sûr la gauche trouve que les baanques prêtent à des taux trop élevés et rêve d'un taux à zéro.......Mais alors pourquoi prêter à zéro%.Si c'est le cas il y aura fuite des capitaux.Et prêter à des taux très important pour des pays en quasi-faillite revient à les achever.
En fait toute notre économie etait basée sur la croissance.Au départ après une guerre cela marche bien, et les emprunts sont possibles pour de gros investissements routiers, ponts, chemins de fer... rôle de l'état.
Puis la croissance s'affaiblissant progressivement, les gouvernements successifs ont dépassés leur rôle et ont "investis" dans des secteurs hypothétiques de futurs revenus. La recherche, l'éducation, qui sont en fait un échec énorme, mais c'est politiquement incorrect de le dire.Pendant des décennies le travail à bon marché des clandestins à permis, artificiellement de baisser légèrement le côut du travail.Nos vacances à bon marché en Espagne dans les années 60, puis au magrebh dans les années 70 et 80, nous a permis de tenir notre budjet. Nos arbitrages sur les restaurants, cinémas, aussi.Mais cela tient un teemps, pas plus.Notre croissance n'est plus chez nous.
La croissance elle est aileurs dans le monde et ces pays là ont un retard d'environ 30 années sur nous.Donc la solution est d'attendre, de reppousser les remboursements à perpette, de se faire aider par les pays émmergents, il n'y a pas de honte, nous leur servirons d'exemple pour ne pas faire les mêmes conneries que nos dirigeants.
Recapitaliser les banques, à quelle hauteur, et tous les combien de temps???Tous les ans, tous les 2 ans....L'effet dominos de la chute des pays ne permettra pas de sauver le système. Donc en pratique pouur moi,je n'investis plus sur des entreprises dont la valeur sur le marché nee veut plus rien dire.Je "joue" donc désormais avec regret , car je préférai "investir" sur telle ou telle entreprise, selon ses projets, et me tourne sur l'indice CAC avec levier pour dégager sur des montées et descentes à la con, pour prendre des plus-values.C'est très payant mais absurde.Faut savoir s'adapter...L'exemple vient d'en haut: des dirigeants cons engendrent des cons.
  
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jollyjoker jollyjoker
08/10/2011 23:45:29
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la BCE, c'est la planche à billet, donc une pression inflationiste: si les Etats empruntent à la BCE, ils empruntent au consommateur européen, en créant une inflation supplémentaire.

  
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