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USA: les dépenses de consommation réaccélèrent.

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FENIX FENIX
28/10/2011 19:09:03
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Etats-Unis : le piège des cartes de crédit

MoneyWeek
10 Mars 2009
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La prochaine explosion de la sphère financière américaine pourrait venir des cartes de crédit. Ce système pervers, poussant à la surconsommation, a créé une dette de près de 1 000 milliards de dollars. Une somme que les particuliers peuvent de moins en moins rembourser, au grand dam des banques et des géants du secteur, Visa et MasterCard. Outre-Atlantique, beaucoup de consommateurs prennent l’argent prêté via leur carte de crédit pour argent comptant.

Or, la carte de crédit fonctionne selon le principe du crédit revolving : une somme d’argent est mise à disposition du client. Cette réserve se reconstitue au fur et à mesure des remboursements étalés par petites mensualités. Le particulier peut rembourser ses anciennes dépenses et en faire de nouvelles en même temps.

En cas d’impayés, le couperet tombe : les taux d’intérêt, dus sur les sommes non encore remboursées, augmentent violemment, les pénalités de retard s’accumulent. La spirale de l’endettement se déclenche.

Tout marchait bien tant qu’il y avait une clientèle nombreuse et solvable et une demande importante et durable de crédits de petits montants. Or, plus aucun de ces adjectifs n’est d’actualité. Avec une économie qui part à vau-l’eau, de pervers le système devient pernicieux.

Le moteur de la consommation cale. Les achats par cartes de crédit auraient diminué de 17% au quatrième trimestre 2008 pour Bank of America et de 15% pour Citigroup, détaille Morningstar.com. Ce n’est pas bon pour l‘économie en général ni pour les banques, qui récupèrent moins de commissions. La hausse du chômage ajoute “un poids supplémentaire sur la capacité du consommateur à rembourser sa dette de carte de crédit”, commente TransUnion.com, société américaine d’information sur le crédit.
L’Oncle Sam paie le prix de la surconsommation

Beaucoup de possesseurs de cartes de crédit se retrouvent piégés par les dettes qu’ils ont créées. Chaque détenteur d’une carte bancaire américaine porte une dette moyenne de 5 710 $, selon Forbes. On compte 1,5 milliard de cartes de crédit en circulation aux Etats-Unis, soit plus de dix par personne.

Elles sont commercialisées par les banques, des sociétés de crédit spécialisées, des grands magasins et même certaines universités. Derrière, Visa, MasterCard ou American Express fournissent ces “cartes en plastique”, comme on les surnomme.

Jusqu‘à présent, un bon client était un client qui, consommant à crédit, s’acquittait de frais élevés envers sa banque. Mais les banques, fragilisées par la crise financière, en prise avec une autre dette, plus lourde, celle de l’immobilier, ont pris conscience de ce nouveau fardeau.

Depuis l’année dernière, elles multiplient les démarches agressives pour faire rentrer de l’argent dans les caisses : elles ferment des comptes peu utilisés ou appartenant à des clients jugés risqués, travaillant, par exemple, dans des secteurs en crise. Elles décident unilatéralement d’abaisser le montant de la réserve de crédit et augmentent les taux d’intérêt de “mauvais payeurs”, comme de certains bons profils.

Ces remèdes d’appoint ont aggravé le mal. Avec des taux d’intérêt de 30%, rembourser sa dette devient impossible pour le particulier. Les faillites personnelles sont en hausse de 34% depuis octobre 2007. C’est un cercle vicieux : “l’augmentation des taux accélère les défaillances des cartes de crédit”, ajoute BusinessWeek.
La flambée des cartes de crédit coûtera 1 000 milliards de dollars

Les grandes banques se disaient, jusqu‘à il y a peu, préparées à affronter la tempête, argumentant qu’elles en avaient vu d’autres. Mais la situation est plus grave qu’en 2001. La dette impayée des cartes de crédit s‘élève à 956 milliards de dollars. Cette dette n’est pas adossée à un actif pour compenser les pertes.

“Une banque ne peut pas faire de prêt plus risqué”, estime un responsable de l’Association des banquiers américains dans BusinessWeek.

Les banques sont rattrapées par l’ampleur des dégâts, explique Innovest, société de conseil en investissement. Les pertes avaient atteint 26 milliards de dollars en 2007, elles pourraient être multipliées par quatre cette année, prévient-elle. Barclays Plc a revu à la baisse son estimation de bénéfices pour American Express Co. Le bénéfice de l’activité carte de crédit du géant American Express a déjà été divisé par deux au troisième trimestre 2008. Au quatrième trimestre, c’est une chute de 80% du bénéfice du groupe qui a été enregistrée. American Express, qui a changé de statut courant 2008 pour obtenir de précieux subsides de la Maison Blanche, se dit aujourd’hui prudent pour 2009.

Les fournisseurs ne se portent guère mieux, Visa a récemment augmenté ses provisions. Le groupe pourrait se mordre les doigts d’avoir tant voulu entrer en Bourse. Il a réalisé mi-mars 2008 une introduction record, levant plus de 17 milliards de dollars. L’action Visa s‘était envolée de près de 50% dès les premières minutes de cotation. Elle cote aujourd’hui à ce même niveau, vers 44 $, après avoir grimpé jusqu‘à 90 $.

Plus mal en point, MasterCard, qui se vantait de sa bonne performance boursière depuis son introduction en mai 2006. Le titre a perdu plus de 50% de sa valeur en six mois.

Pas étonnant que plusieurs sociétés d’analyse aient récemment dégradé les notes de Visa et MasterCard. Citigroup recommande par exemple de vendre MasterCard et de conserver Visa, en attendant de voir. L’avenir est pourtant bien sombre.
  
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stauffenberg stauffenberg
28/10/2011 19:01:18
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Ils ont plusieurs cartes de crédit.



  
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moicmoi moicmoi
28/10/2011 18:33:41
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Oui, peut-être… sur leur épargne.. à crédit… virtuel…. Je ne sais pas , et je n’ai pas du tout l’intention d’aller leur poser la question.
Mais, je me dis 2 choses (pour l’instant. )
à crédit, virtuel ou tout autre chose du même genre, ….cela se retrouvera tôt ou tard. Ils faudra bien qu’ils payent leurs dettes.
Mais, à mon avis, cela traduit quand même une certaine confiance dans l’avenir…. Peut-être à très court terme, mais confiance quand même…… Dans l’immédiat, c’est plutôt bon signe.
On peut aussi interpréter comme une méfiance envers les placements et la valeur des monnaies, et donc, ils décident de dépenser ce qu’ils ont mis de côté. Et là, c’est plutôt mauvais signe.

Comme quoi, les chiffres, on leur fait avouer ce que l’on veut, sans qu’il soit même nécessaire de cogner trop fort.
A vous de choisir.
Bonne fin de semaine à tous.
Faites de beaux rêves plein de dollards.
  
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FENIX FENIX
28/10/2011 18:01:35
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ils puisent surtout sûr leur carte de crédit c est tout du virtuel du bidon
  
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jeremy4455 jeremy4455
28/10/2011 17:58:48
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ils ponctionnent peut etre dans l'epargne aussi
  
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moisankarl moisankarl
28/10/2011 15:59:30
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En réalité mais les marchés aujourd'huis ne sont plus réel du moins vivent dans une autre temporalité. Je pense que c'est une excellente nouvelle.
  
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tirelire19 tirelire19
28/10/2011 15:44:21
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On puise dans les bas de laine pour consommer et si ce n' est pas à crédit ce que les ricains savent faire avec leur quinzaine de cartes de crédit en poche.
Tout ceci est virtuel donc bidon.
  
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FENIX FENIX
28/10/2011 15:29:47
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Bon malgré tout ça a l air d une bonne nouvelles non !
  
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lamoueste lamoueste
28/10/2011 15:27:55
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Les revenus diminuent mais la consommation augmente... à crédit je suppose :D
  
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lamoueste lamoueste
28/10/2011 15:27:56
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(CercleFinance.com) - Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté de 0,6% en septembre, pour des revenus en progression de seulement 0,1%, montrent des statistiques publiées vendredi par le Département du Commerce.

Les économistes attendaient justement une progression des dépenses de 0,6% le mois dernier.

Pour mémoire, la consommation aux Etats-Unis avait rebondi de 0,9% en juillet avant de ralentir sa progression en août (+0,2%).

Ajustées de l'inflation, les dépenses ont augmenté de 0,5% le mois dernier.

Les dépenses dans des biens durables, comme l'automobile et l'électroménager, ont augmenté de 2,6% le mois passé.

L'indice des prix PCE a augmenté de 0,2%, une progression ramenée à +0,1% dans sa version 'core' qui exclut l'alimentation et l'énergie, ce qui montre que l'inflation reste sous contrôle.

Conséquence logique de l'accélération plus vive des dépenses des ménages que de leurs revenus, le taux d'épargne est passé à 3,6% en septembre, contre 4,1% en août.

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