referendum grec

Elle a perdu 4,5% de son PIB je crois :)

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faut comparer ce qui est comparable
si une entreprise a un taux de croissance trés élevé, elle pourra éventuellement faire face a un
taux d'endettement nettement supérieur a ses fonds propres

ça n'est pas le cas de la grèce dont le taux de croissance officiel est autour de zéro, ce qui rend impossible le remboursement de la dette
mais en réalité la grèce n'a pas seulement un taux de croissance nul, elle est probablement en récéssion
et ce n'est pas les grèves continuelles qui vont arranger les problèmes ! !

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Toutes les entreprises (à part quelques exceptions)ont un taux d'endettement superieur à leurs fonds propres (par rapport à leur CA ou leurs benef n'en parlont même pas) et souvent à plus de 160%.

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D'accord pour l'importance.^^

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c'est le taux d'endettement d'un pays par rapport a son PIB qui sert a déterminer l'importance de l'endettement d'un pays
aprés le renoncement des banques privées a la moitié de la dette ce taux est descendu de 160% a 120%
ça donnait une base de comparaison, certains pouvaient penser que la dette de la grèce avait diminué de moitié ce qui n'est pas le cas

mais, je cite ta phrase :
"Barth, ce n'est pas le taux d'endettement qui est important mais la capacité à le rembourser : dépenser moins que les recettes."
alors pour te faire plaisir, disons que la grèce n'a plus la capacité a rembourser ses dettes, ses recettes étant nettement inférieure a ses dépenses mème aprés le renoncement des banques privées a la moitié de la dette

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Barth, ce n'est pas le taux d'endettement qui est important mais la capacité à le rembourser : dépenser moins que les recettes.

Par exemple un individu qui gagne 50k€/an (PIB=50k€) peut acheter un appartement de 200k€ (taux d'endettement de 400%) ; s'il dépense moins de 50k€/an, il pourra le rembourser sinon non. Et avec un appartement de 300k€ (taux d'endettement de 600%) le problème est le même ; seule la durée change.

note aux puristes : j'ai schématisé volontairement...

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Sincèrement les banques qui ont dû renoncer à une partie de la dette que les Grecs avaient envers elles n'ont pas tout perdu. Elles ont tout de même encaissé des intérêts (taux plus élevé certes) qui aura couvert une partie de la perte réelle. Donc, elles ont subi un manque à gagner.

En parallèle à la Grèce, il m'a semblé entendre qu'une des premières décisions de Monsieur Draghi aurait été de faire racheter par la BCE de la dette italienne. N'étant pas sûr de cela, qui peut me le confirmer ?



Après le mélo Grec, voici celui de la BCE (le Grand Cirque va continuer avec son$
spectacle fort désolant).

Sarkozy, Van Rompuy bafouent les règles de
la BCE -Issing

Le président français Nicolas Sarkozy et le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, sont en train de compromettre l'indépendance de la Banque centrale européenne, estime un économiste allemand de premier plan.

Ottmar Issing, qui a été chef économiste de la BCE entre 1998 et 2006, a déclaré dans un entretien publié dimanche par le journal italien Corriere della Sera, que N.Sarkozy et H.Van Rompuy tentaient indûment d'obliger Lorenzo Bini Smaghi à quitter la BCE pour laisser sa place à un Français.

"Personne ne peut forcer L.Bini Smaghi à démissionner", a souligné O.Issing.

N.Sarkozy avait décidé de soutenir la candidature de Mario Draghi au poste de président de la BCE, pour succéder à Jean-Claude Trichet, après avoir reçu l'assurance de Silvio Berlusconi que L.Bini Smaghi quitterait ses fonctions.

S.Berlusconi s'est exprimé deux fois à la télévision publique la semaine dernière pour demander à L.Bini Smaghi de démissionner.

Site Internet: www.corriere.it

-Christopher Emsden, Dow Jones Newswires

(Version française Emilie Palvadeau)

Message complété le 02/11/2011 20:34:08 par son auteur.

C'était peut-être pour caser Monsieur Baroin, histoire de s'en débarrasser en douceur.

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suite aux décisions prises ce dernier week end
beaucoup pensent que la dette grecque a été divisée par deux
mais ça n'est pas du tout le cas
seuls les banques privées ont accepté de perdre la moitié de la dette
enfin accepté façon de parler (elles n'avaient pas vraiment le choix)
par contre les autres dettes de la grèce
(FMI BCE et états)sont resté au mème niveau

avant ce week end, la grèce était endetté pour 160% de son PIB
aprés le renoncement partiel des banques
la grèce reste endetté a 120% de son PIB

et 160% ou 120% du PIB ça ne change rien sur le fond
la grèce ne peut pas plus rembourser 120% que 160%

en 2008 c'est les banques qui étaient responsables de la crise des subprimes
les banquiers US avaient prété de l'argent a des gens qui ne pourraient pas rembourser
et mutualisé le risque avec la titrisation
donc les banquiers n'avaient pas fait leur boulot

actuellement c'est différent
les banques n'ont rien a voir dans le problème actuel
mais les banques font de trés bons boucs émissaires pour faire
passer les erreurs de gestion des politiques

on arrive a persuader une partie de la population
que ce sont les banques, les spéculateurs ou les agences de notation
qui sont responsables des problèmes actuels
et ça marche vu certains posts
en france on est toujours a la lutte des classes

ce sont en réalité les états qui sont responsables de l'endettement éxcéssif
on ne peut pas vivre éternellement a crédit
pour l'instant c'est les grecs, les espagnols ou les portugais qui trinquent
en france on n'est pas trop touché pour l'instant
mais en 2012 aprés les élections le réveil sera difficile
quelque soit celui ou celle qui sera élu

mais pas sur que nous irons comme ça jusqu'en 2012
les taux 10 ans italiens sont maintenant au dessus de 6%
a 7% ça deviendra ingérable

et vu que la majorité des grecs est persuadé
suite au bourrage de crane continuel d'etre éxploitée par les banques
est capable de voter non au plan de secours européen
ce qui les aménera a quitter la zone euro
et entrainera par conséquence
une hausse des taux longs en italie et en espagne notamment

tout risque s'accélérer sans attendre 2012
sauf si les grecs renoncent a leur référendum
ce qui est encore possible avec un changement politique en grèce

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De toute façon dans les 2 cas de réponses au référendum, les grecs seront perdants.
S' ils disent NON à l' Euro, ils mangeront des cacahuètes mais garderont leur souveraineté pour avoir su dire m.... à l' Europe et ils devront beaucoup beaucoup travailler pour presque rien pour s' en sortir en étant libres . Ils s' en sortiront et l ' Europe pendant ce temps sera dans la panade, les portuguais, affamés par la rigueur, puis demandez aux italiens s' il aiment l ' euro, moi je le leur ai demandé , majoritairement ils veulent un retour à la lire parce que l' Euro les a appauvri davantage comme la plupart des peuples européens.
Demandez aux espagnols, la réponse est la même depuis qu' ils ont l ' Euro ils se sont appauvris. En fait ce sont tous les pays du sud de l' europe qui éprouvent les pires difficultés avec l' euro. Au nord tout est différent.
S' ils disent OUI à l' Euro, ils mangeront des cacahuètes , de l' austérité, de la rigueur, perdront leur souveraineté ,ils travailleront pour presque rien, ils seront soumis à une caste celle des " technocrates" de Bruxelles et à la botte du couple germano-allemand.
Le moins mauvais choix pour eux est le NON , mais pour l' Europe , quelle gifle , un véritable camouflet y compris pour celui qui s' en est fait le chantre de l' accord notre Nicolas 1er.
Rendez vous compte , oser dire NON à l' Euro après le NON français , çà s' est avoir des tripes.
A vous de jouer les Grecs, votre NON sera historique et fera jurisprudence.

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En somme, la Grèce, c'est le Paradis ! ^^

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Dans un article très sévère pour la Grèce, le Daily Mail a énuméré quelques uns de ces gaspillages
ou abus fiscaux contre lesquels le gouvernement de Papandreou tente de lutter :

1. Le métro d’Athènes est climatisé et offre des écrans plasma pour distraire les voyageurs.
Et il est gratuit pour les cinq millions d’habitants de la capitale.
Plus exactement, il ne l’est pas, mais comme il n’y a pas de barrière
pour empêcher les usagers sans ticket de passer, rares sont les passagers qui se soucient d’acheter leur billet.

Par:Albert Soued

C’est le contribuable européen qui a payé le métro athénien qui a coûté près de 1,7 milliard d’euros.
2. Le salaire moyen des employés de la compagnie nationale ferroviaire grecque est de 70.000 euros,
ce qui englobe les ouvriers et les agents de nettoyage des trains,
et qui représente le triple des employés du secteur privé grec.


3. Par ailleurs, le chiffre d’affaires annuel de cette compagnie est d’environ 90 millions d’euros,
pour une masse salariale de près de 575 millions d’euros annuels,
ce qui a même fait ironiser un politicien grec qui a remarqué qu’il eut mieux valu payer des taxis privés
pour les déplacements des passagers.

4. En une décennie, la masse salariale du secteur public a doublé.

5. Plus de 600 professions bénéficient d’une retraite à 50 ans,
avec une pension correspondant à 95% du salaire de la dernière année, en raison de leur caractère « ardu et périlleux ».

Ces professions englobent les pâtissiers, les animateurs de radio,
les coiffeurs et les masseurs des bains turcs.

6. Les déclarations d’impôts sont rédigées par les contribuables eux-mêmes,
et sont rarement vérifiées. Ainsi, seuls 5000 personnes sur un pays de 12 millions d’habitants
admettent gagner plus de 100.000 euros annuels. Or, plus de 60.000 foyers grecs
détiennent pour plus de 1 million d’euros d’investissements,
sans parler des montants investis à l’étranger. Beaucoup de contribuables grecs
affirment ne gagner que 12.000 euros annuels, même lorsqu’ils possèdent des bateaux,
des résidences secondaires sur des îles grecques et des propriétés à l’étranger.

7. Lorsque le percepteur s’en agace, ils lui remettent une « fakelaki »,
une enveloppe contenant des espèces. Il existe même une sorte de tarif informel
qui vont jusqu’à 10.000 euros pour les foyers les plus riches
(il se dit que la famille grecque moyenne paye 2.000 euros par an).

8. Les grands armateurs grecs, les plus riches de la banlieue riche de Kifissia,
sont exonérés d’impôts, en raison des bénéfices qu’ils sont supposés apporter au pays.
Mais les chantiers navals sont maintenant vides, seules 500 personnes restent pour entretenir les navires
des compagnies maritimes déclinantes.

9. Seulement 300 résidents de la Kifissia (une banlieue riche d’Athènes)
ont admis détenir une piscine. Le vrai chiffre est estimé à 20.000. 10.
Au total, ces évasions fiscales coûteraient au pays la somme de 45 milliards d’euros à l’année.

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oui enfin, le salaire grec il est payé par des injections de fonds des autres européens... plus d'aides et du jour au lendemain c'est pas divisé par deux qu'il va être, mais il va tomber à 0.

tirer sur les banques c'est sympa, ça défoule, mais c'est l'Etat grec qui s'est endetté à tour de bras pour satisfaire une population. Ne renversez pas les responsabilités.

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c'est ce qu'a fait l'Islande et personne n'est mort

vous n'avez pas l'air d'aimer beaucoup la démocratie

moi je serais grec, je ne serais pas d'accord pour qu'on me baisse mon salaire pour que mon premier ministre qui fait n'importe quoi depuis 20 ans (lui et ses prédecesseurs) puisse rembourser une banque allemande qui a investi en toute connaissance de cause (en tous cas en théorie)

vu comme ça le problème devient très différent d'un seul coup

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Tout a fait d'accord. On va assistez a une mériode très volatile. A nous d'être le plus possible dans le bon sens ;)

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la nous allons tous droit vers un clach , le fait de transferer au peuple grec la responsabilité de leurs dettes , signifie que les politiques baissent les bras , imaginez deux secondes que le resultat de la consultation est la suivante
nous refusons de rembourser notre dette ( ce que je pense )
la sortie de la grece sera inévitable , je vous raconte pas ce qui ont investit ds la dette grecque .
préparons nous a des moments particuliers , une grosse descente en enfer , ce qui me rassure il y a toujours une vie aprés un clach .

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