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D'une élection à une autre



moisankarl moisankarl
24/05/2012 08:45:02
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C'est un peu tard je pense pour se préparer à ce qui était prévisible il y à deux ans déjà... Et je suis gentil. Enfin veut mieux tard que jamais...

En tout cas c'est une bonne manière de mettre la pression sur les electeurs.


La zone euro veut garder la Grèce mais se prépare à sa sortie, au cas où
Les Européens ont réaffirmé, à l'issue d'un sommet informel à Bruxelles, vouloir garder la Grèce au sein de la Zone Euro, mais ils commencent malgré tout à réfléchir aux mesures à prendre si une sortie d'Athènes devenait inéluctable.

"Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro et respecte ses engagements", a déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy en lisant un texte au nom des Vingt-Sept.

Toujours sur une ligne de fermeté vis-à-vis d'Athènes, la chancelière allemande Angela Merkel a mis son grain de sel en affirmant que le respect des engagements, notamment la réduction des déficits et les réformes structurelles, étaient un "préalable" au maintien dans la monnaie unique.

En vue des nouvelles élections législatives du 17 juin en Grèce, censées sortir le pays de l'impasse politique alors qu'il n'a pas réussi après le scrutin du 6 mai à se doter d'un gouvernement, les Européens ont fait un geste pour donner "confiance" aux "électeurs grecs", selon les termes du président français François Hollande.

Ils ont ainsi proposé d'utiliser les fonds structurels européens pour aider la Grèce. Le chef de l'Etat français a même "plaidé" pour que ces fonds "puissent être rapidement mobilisés" pour soutenir la croissance grecque "dans un délai très court".

Mais parallèlement, sans vouloir l'évoquer publiquement, les Européens se préparent au pire, afin de ne pas être pris de court au cas où il deviendrait réalité.

Lors d'une session lundi de l'Euro Working Group, qui réunit des hauts fonctionnaires des Etats membres de la zone euro, la nécessité de préparer des plans nationaux en cas de sortie de la Grèce de la monnaie unique a été évoquée, a déclaré mercredi à l'AFP un diplomate européen.

"On a dit: chacun de vous doit y réfléchir, et dans un deuxième temps il y aura une coordination de ce que chacun doit faire au niveau européen", a-t-il affirmé.

Cette information a contribué à la forte chute des marchés financiers mercredi.

Le ministère grec des Finances a démenti "catégoriquement". Les dirigeants européens n'ont "pas eu de discussion" à ce sujet lors du sommet de Bruxelles, a insisté le Premier ministre grec Panagiotis Pikrammenos à l'issue du dîner.

C'est pourtant son prédécesseur Lucas Papademos qui avait allumé la mèche en n'excluant pas, dans le Wall Street Journal de mercredi, "que des préparatifs soient en cours pour contenir les conséquences potentielles d'une sortie grecque de la zone euro".

Dans la nuit, le président français François Hollande, tout en niant avoir connaissance de tels plans concernant la France, a reconnu à demi-mot l'existence de certains préparatifs. "Je ne dis pas qu'il n'y a pas de travaux, visiblement il y a eu une information selon laquelle il y avait un certain nombre de simulations qui pouvaient exister", a-t-il dit à la presse.

"Mais si je me mettais publiquement à parler de l'hypothèse de la sortie de la Grèce ça voudrait dire que nous aurions déjà envoyé un signal, un signal aux Grecs et un signal aux marchés", a-t-il ajouté.

Plusieurs sources ont confirmé à l'AFP que le sujet avait été abordé lundi, même si toutes soulignent qu'il ne faut pas y voir le signe que la zone euro, après l'avoir longuement exclu, envisage désormais sérieusement de se séparer d'Athènes.

"Si je vous dis qu'on ne le fait pas, vous allez me dire qu'on est inconscient, si je vous dis qu'on le fait, vous allez dire que la situation est très mauvaise", a souligné le diplomate européen. "Nous devons prévoir, c'est normal, mais cela ne veut pas dire que nous pensons que la situation ira jusque-là", a-t-il dit.

Un responsable d'un autre pays de la zone euro a tenu à minimiser. "Il n'y a pas d'un coup une consigne pour se préparer", a-t-il déclaré à l'AFP. Mais "que chacun soit conscient que c'est une situation difficile où il faut imaginer tous les types de scénarios, c'est normal", a-t-il ajouté.

"Cela fait déjà un an que les responsables des Trésors nationaux ont commencé à étudier les différents scénarios possibles et franchement, ce serait irresponsable de ne pas préparer des plans de secours", a renchéri une troisième source diplomatique, soulignant que l'idée n'avait pas "surgi soudainement lundi".
  
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moisankarl moisankarl
22/05/2012 12:09:23
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Grèce: les banques recevront 18 mds d'euros pour leur recapitalisation vendredi - source
Les banques grecques recevront vendredi les fonds qu'elles attendent depuis plusieurs semaines pour pouvoir se recapitaliser, a déclaré un dirigeant d'une des plus grandes banques du pays mardi à Dow Jones Newswires.

"Nous avons été informés par le Fonds hellénique de stabilité financière que l'argent arriverait dans le système vendredi", a indiqué cette personne. "C'est tard, mais mieux vaut tard que jamais."

Le Fonds hellénique de stabilité financière doit transférer 18 milliards d'euros aux grandes banques grecques dans le cadre du plan de sauvetage accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

Au Total, les banques grecques devraient toucher 25 milliards d'euros pour leur recapitalisation. Elles sont techniquement insolvables depuis la restructuration de la dette grecque en mars, qui les a contraintes à effacer plus de la moitié de la valeur de leurs avoirs en obligations de l'Etat grec.

Message complété le 22/05/2012 15:51:09 par son auteur.

Selon un responsable de l'une des quatre grandes banques grecques qui devraient être recapitalisées cette semaine, la BCE devrait de nouveau ouvrir son robinet de prêts aux banques grecques une fois l’opération de renflouement finalisée.

La BCE avait signalé la semaine dernière avoir arrêté le versement des liquidités à certaines banques grecques en raison de leur faible dotation en fonds propres.

S’en est suivie la décision d’apporter aux banques de la péninsule helléniques 18 milliards d’euros par le biais du Fonds européen de stabilité financière.

Il semblerait qu’une fois la recapitalisation effectuée par le FESF, une aide financière serait apportée par la BCE aux banques grecques dans le cadre de la facilité d’urgence inscrite dans ses statuts à l'article 24.

Le Financial Times révèle que cette aide qui s’élèverait à 100 milliards d’euros passerait par la Banque centrale grecque, avec l’approbation secrète de la Banque centrale d’Allemagne.

Un tel procédé avait été utilisé pour soutenir le secteur bancaire irlandais.
Il autorise les banques en difficultés à se refinancer sans devoir apporter les actifs en collatéral requis dans le cadre des opérations de prêts traditionnelles de la BCE .

Cette décision, si elle se concrétisait, confirmerait clairement la position de l'institution monétaire favorable à un maintien de la Grèce dans la zone euro.

Des banques grecques vulnérables

La vulnérabilité des banques grecques tient à plusieurs facteurs. En premier lieu, elle est liée à une hausse des crédits non performants, le pays connaissant depuis plusieurs années une forte récession et un taux de chômage en constante progression.
Un autre élément d’explication réside dans le considérable accroissement de l’exposition de ces banques aux titres de dette de l'Etat grec.
La restructuration de la dette de la Grèce aura d’ailleurs couté 24 milliards d’euros aux quatre plus grandes banques du pays.

Enfin les banques grecques subissent une véritable course de retrait des dépôts. Les ménages grecs ont retiré 800 millions de d’euros des banques nationales, ce qui représente environ un tiers de l’ensemble des dépôts.

Le plan d’aide défini entre la Grèce, l’Union européenne et le Fonds monétaire international incluait en principe 50 milliards d’euros pour les banques grecques.

En échange, ces banques étaient supposées augmenter d’environ 10% leurs fonds propres en procédant à des augmentations de capital ou courir le risque de subir une opération de nationalisation.

Dans ce contexte fortement dégradé, les augmentations n’ont pas pu être effectuées à défaut d’une demande soutenue de la part des investisseurs, et le gouvernement n’a pas été en mesure de réaliser les nationalisations nécessaires des structures défaillantes.

In fine, la BCE reste ainsi la soupape de sécurité. Les banques grecques ont accumulé, jusqu'ici, plus de 106 milliards d’euros de dette dans le cadre du mécanisme de paiement de la Banque centrale.

  
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moisankarl moisankarl
16/05/2012 22:54:18
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La Grèce aux urnes le 17 juin, la zone euro à l'épreuve de la gauche radicale grecque
La Grèce retournera aux urnes le 17 juin, un scrutin à haut risque dans un pays en pleine déroute économique, où la poussée dans les sondages de la gauche radicale refusant les mesures d'austérité met à l'épreuve la Zone Euro et le maintien d'Athènes dans ce club.

Après dix jours de tractations politiques infructueuses pour former un gouvernement de coalition, un exécutif "de service" dirigé par le président du conseil d'Etat, Panayotis Pikramenos, 67 ans, a finalement été nommé, chargé d'expédier les affaires courantes et de préparer ce deuxième scrutin législatif en moins de deux mois.

Le Premier ministre intérimaire a prêté serment mercredi soir, et devait annoncer dans la foulée la composition de son gouvernement, avant la première réunion, prévue jeudi, du parlement élu le 6 mai.

Ces élections, d'où aucune majorité n'avait émergé ont tourné au vote-sanction contre la rigueur et les deux partis piliers du système politique grec, Nouvelle Démocratie et Pasok qui se sont effondrés.

Le nouveau scrutin, pour lequel la gauche radicale anti-rigueur du mouvement Syriza part largement favorite, a ranimé les inquiétudes sur l'avenir de la zone euro et accentué la menace récurrente de la sortie du pays de la monnaie unique, si les opposants à l'austérité devaient en sortir renforcés et si la Grèce reniait ses engagements d'ajustement budgétaire et de réformes structurelles.

Affichant leur soutien au pays, le nouveau président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont confirmé mardi soir vouloir son "maintien dans l'euro" et être prêts à examiner l'adoption de mesures de croissance si Athènes le demande.

Mais le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a vite tempéré le message: "le plan d'aide à la Grèce a été élaboré jusqu'au moindre détail, il ne peut pas être renégocié (...). Ceux qui vont gagner les élections doivent décider s'ils vont accepter les conditions ou pas", a-t-il affirmé sur la radio Deutschlandfunk.

Sur la même tonalité, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a indiqué mercredi à Bruxelles qu'"il n'y avait pas moyen de changer les engagements pris par la Grèce".

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a fait part de sa "forte préférence" pour que la Grèce "reste dans la zone euro".

Par ailleurs, d'autres responsables européens ont laissé entendre que les exigences vis-à-vis d'Athènes pouvaient être assouplies à la marge, un diplomate de haut rang souligant que des concessions pouvaient être faites sur le "rythme" du plan d'austérité imposé à la Grèce en échange de l'aide financière.

Cette question devrait être au coeur d'un sommet européen informel prévu le 23 mai à Bruxelles.

Elle est d'autant plus cruciale que depuis le verdict antirigueur sans ambiguïté du 6 mai, tous les partis grecs, y compris les socialistes et conservateurs alliés au sein du gouvernement sortant et ralliés aux recettes UE-FMI ont affirmé leur volonté, qui de "renégocier", qui "d'amender" qui de se "dégager" de la feuille de route dictée au pays.

Quant au Syriza, il parle "d'annuler" les mesures de rigueur inclues dans le plan de redressement de l'économie du pays, imposé par l'UE et le FMI en échange des prêts accordés au pays jusqu'en 2014, son dirigeant Alexis Tsipras s'en prenant directement sur la BBC à la chancelière allemande accusée de "jouer au poker avec la vie des gens".

L'annonce d'un nouveau scrutin a fait chuter l'euro dès mardi, sous le seuil de 1,28 dollar pour la première fois depuis quatre mois, tandis que les bourses clôturaient en baisse sur des marchés nerveux.

A la clôture, les Bourses européennes étaient dans le rouge, à l'exception de Paris (+0,31%), Londres baissait de 0,6%, Francfort de 0,26%, Milan de 0,21% et Madrid, la plus touchée de 1,33%.

Risquant de se retrouver en première ligne si le maillon grec sautait, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a déclaré qu'une sortie de la Grèce de l'euro "serait une énorme erreur, une mauvaise nouvelle".

En interne, la riposte aux antirigueur tentait de s'organiser: le porte-parole du gouvernement sortant, Pantélis Kapsis, a ainsi jugé que "le pays n'a pas de marge de manoeuvre sur le non respect des engagements", sauf à s'exposer à voir "le revenu national encore plus réduit et des mesures encore plus dures" imposées.

La presse grecque s'inquiétait aussi mercredi d'un "écroulement" de l'économie en raison de l'incertitude liée à ce scrutin si la Grèce devait quitter la zone euro.

"Nouvelles élections, le pays dans le rouge", titrait Kahimérini, renvoyant la faute sur le Syriza, comme l'ont fait ses adversaires politiques, pour son refus de soutenir une coalition réunissant le Pasok socialiste, la droite de Nouvelle-Démocratie et le petit parti de la Gauche démocratique (Dimar), en mesure pourtant de réunir 168 députés sur 300.

Le Syriza a lui plaidé pour un respect du "verdict du peuple" contre des politiques qui ont fait doubler le chômage en deux ans (à plus de 21%) et englué le pays dans une récession qui entre dans sa cinquième année.

"Les trois partis avaient ensemble la majorité et pouvaient y aller, leur intention était de ne pas avoir d'opposition", a indiqué mardi Alexis Tsipras, dirigeant du Syriza, refusant de servir "d'alibi de gauche" à cette coopération.
  
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moisankarl moisankarl
16/05/2012 22:30:13
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Un R serait pas mal pour Résolution et non pour révolution.
  
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tirelire19 tirelire19
16/05/2012 17:50:24
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tous leurs noms commencent par P :
Papoulias : le président
Papademos : le précédent premier ministre
Panagiotis Pikrammenos : le futur premier ministre
Papandréou : mis au placard après avoir été premier ministre.

Tous de la P P : PEINE PERDUE

La solution viendra d' un nom commençant par autre chose qu' un P
  
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Bonjour à tous Bonjour à tous
16/05/2012 16:37:34
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tu politises ton discours (;o))
  
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moisankarl moisankarl
16/05/2012 16:34:33
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Grèce: Panagiotis Pikrammenos sera Premier ministre par intérim
Le président du Conseil d'Etat grec, plus haute juridiction administrative du pays, Panagiotis Pikrammenos, a été choisi pour former un gouvernement provisoire avant la tenue de nouvelles élections législatives le mois prochain.

Panagiotis Pikrammenos s'entretient actuellement avec le président grec, Karolos Papoulias, qui devrait lui donner comme mandat de former un gouvernement bénéficiant du soutien le plus large possible, selon un communiqué de la présidence.

Mercredi, Karolos Papoulias a rencontré les responsables des partis politiques grecs, qui ont décidé de nommer une personnalité extérieure à la politique pour diriger le pays avec un mandat limité jusqu'au nouveau scrutin, qui se tiendra le 17 juin
  
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moisankarl moisankarl
15/05/2012 12:09:48
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La bombe est donc confirmé... Mais où sont les CDS qu'ils ont activés ??? Des miéttes je le pensais et le repense. Les CDS ne sont qu'une couverture d'ordre légale et c'est tout.


La Grèce va rembourser 450 mlns d'euros d'obligations de droit étranger-source
La Grèce va rembourser les 450 millions d'euros d'obligations de droit étranger qui n'ont pas été apportées à l'opération de restructuration de la dette du pays, ont indiqué mardi deux sources gouvernementales.

"Ce montant sera remboursé", a affirmé un représentant du cabinet du Premier ministre. Ces obligations arrivent à échéance ce mardi.

Bien que le montant soit peu important, il s'agira du premier remboursement de ce type d'obligations depuis la finalisation de la restructuration de la dette grecque. Ces déclarations suggèrent que la Grèce remboursera aussi entièrement 6 milliards d'euros d'obligations grecques qui n'ont pas non plus été incluses dans la restructuration.

En avril, la Grèce a achevé une restructuration de dette massive exigée par ses partenaires européens et par le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un second plan de sauvetage de 130 milliards d'euros. Environ 199 milliards d'euros d'obligations ont été restructurées, représentant 96,9% d'une dette totale de 205,5 milliards d'euros détenue par les créanciers privés.

Mais les investisseurs détenant quelque 6 milliards d'euros d'emprunts grecs de droit étranger ou d'emprunts émis par des entreprises publiques grecques et garantis par le gouvernement, ont refusé de participer à la restructuration.

Le gouvernement avait prévenu à plusieurs reprises qu'il n'accorderait pas de conditions plus favorables aux investisseurs ayant refusé le programme, et les dirigeants européens ont récemment indiqué qu'ils soutiendraient la Grèce si le pays décidait de ne pas les rembourser. Mais un défaut sur cette dette aurait probablement marqué le début d'une bataille juridique de plusieurs années entre les créanciers et le gouvernement grec.

Message complété le 15/05/2012 12:11:17 par son auteur.

Les CDS ne sont qu'une couverture d'ordre légale et spéculatif, pardon...

Message complété le 15/05/2012 12:42:35 par son auteur.


Grèce: chute du PIB de 6,2% au premier trimestre 2012
L'économie grecque a de nouveau accusé un net ralentissement au premier trimestre 2012, signe que le pays reste profondément plongé dans la récession alors même que de nouvelles mesures d'austérité sont prévues pour les mois à venir.

Au cours des trois premiers mois de 2012, le produit intérieur brut (PIB) du pays a chuté de 6,2% par rapport à la période correspondante de 2011, selon les données publiées mardi par l'agence grecque de la statistique, Elstat. Au quatrième trimestre 2011, le PIB de la Grèce avait baissé de 7,5% sur un an.

Message complété le 15/05/2012 12:43:00 par son auteur.


La Grèce émet pour 1,3 md d'euros de dette à 13 semaines, rendement en hausse
La Grèce a placé mardi pour 1,3 milliard de d'obligations à 13 semaines, avec un rendement en hausse par rapport à l'émission du mois dernier.

Le rendement est ressorti à 4,34% contre 4,20% lors de l'émission du 17 avril.

  
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moisankarl moisankarl
14/05/2012 19:30:32
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Voilà d'une élection à une autre.... Oh surprise... Mince alors vous devons y retourner. Mais attention tout de même le libellé ne sera plus le même. Enfin il nous faut l'espérer.

Grèce: début d'une réunion politique cruciale pour éviter le retour aux urnes
Les trois dirigeants politiques grecs qui souhaitent la formation d'un gouvernement pour maintenir le pays dans l'euro, mais qui ont jusqu'à présent échoué à surmonter leurs divergences, ont entamé lundi soir une réunion cruciale chez le chef de l'Etat, a montré la télé publique Net.

Ce rendez-vous des chefs des partis conservateur, socialiste et de la petite formation de gauche Dimar, a été convoqué par le président Carolos Papoulias pour tenter d'éviter au pays un retour aux urnes, après l'échec des tractations menées depuis les élections du 6 mai, qui ont rejeté la politique d'austérité et ses artisans.

"Le pays fait face à un problème immédiat et réel (...) Je vais continuer à lutter et tout faire pour parvenir à une solution", a déclaré à son arrivée le dirigeant conservateur, Antonis Samaras. Son collègue socialiste, Evangélos Vénizélos, et le chef du Dimar, Fotis Kouvelis, n'ont fait aucune déclaration.

Cette réunion est présentée comme celle de la dernière chance, même si M. Papoulias peut décider de prolonger encore les pourparlers dans les jours à venir, pour sortir le pays de l'impasse politique.

Les trois dirigeants, qui cumuleraient au parlement une majorité absolue de 168 sièges sur 300 affirment tous que le pays a besoin d'un gouvernement de coalition pour éviter une faillite et une éventuelle sortie de l'euro.

Mais MM. Samaras et Kouvelis ont jusque là conditionné cette alliance à un renfort de la gauche radicale du Syriza, propulsée deuxième parti par les législatives du 6 mai pour son rejet sans ambage des recettes UE-FMI. Le dirigeant du Syriza a de son côté catégoriquement exclu sa participation et décliné l'invitation à la réunion que lui avait adressée M. Papoulias.
  
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moisankarl moisankarl
14/05/2012 11:39:46
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Papadémos anticipe des difficultés de paiement début juin en Grèce
Le Premier ministre grec sortant, Lucas Papadémos, a averti les leaders politiques du pays que le gouvernement pourrait avoir du mal à honorer ses créances dès le début du mois de juin, rapporte lundi un journal grec.

Dans une note envoyée au président grec Karolos Papoulias et discutée lors des réunions entre ce dernier et les chefs de partis dimanche pour la formation d'un gouvernement de coalition, le Premier ministre a jugé probable que la Grèce rencontre des difficultés importantes pour assurer ses paiements en numéraire au mois de juin, explique le journal Ta Nea, citant des sources de la présidence.

Cet avertissement fait suite à la décision de la Zone Euro la semaine dernière de reporter une partie du versement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce, précise le journal.

"On ne peut exclure des problèmes, même avant la tenue des élections", observe le journal, en référence au nouveau scrutin législatif qui devrait se tenir en Grèce à la mi-juin.

Après l'échec des négociations de dimanche sur la formation d'un gouvernement de coalition, Karolos Papoulias a invité les chefs des trois principaux partis grecs - plus le petit parti de gauche pro-européen Dimar - à tenir de nouvelles discussions lundi à 18h30.

Le parti de la gauche radicale Syriza - arrivé à la deuxième place lors des élections législatives du 6 mai - a déjà refusé de participer, réduisant un peu plus la perspective d'une sortie de l'impasse.
  
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moisankarl moisankarl
14/05/2012 10:45:41
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Le risque que la Grèce sorte de l'euro s'est accru - Padoan
Le chef économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que le risque d'une sortie de la Grèce de la Zone Euro est plus élevé qu'il ne l'était au début de l'année, a rapporté dimanche un journal italien.

"Le danger existe et il est plus élevé aujourd'hui qu'il y a six mois", a déclaré Pier Carlo Padoan, dans un entretien accordé à La Stampa.

Pier Carlo Padoan a déclaré que la Grèce devrait poursuivre la mise en oeuvre de ses mesures d'austérité et lutter contre l'évasion fiscale lorsqu'elle aura surmonté l'impasse politique engendrée par les dernières élections législatives.

Le chef économiste de l'OCDE a également estimé qu'un défaut de la Grèce sur sa dette ne serait rien de moins qu'une catastrophe sociale.

Les partis politiques grecs n'ont pas réussi dimanche à s'entendre pour former un gouvernement de coalition, renforçant l'anticipation de nouvelles élections.

Pier Carlo Padoan a déclaré privilégier la non comptabilisation des investissements publics dans le calcul des déficits, même s'il préfère que les pays membres de la zone euro respectent le traité budgétaire.

Il soutient également l'idée de permettre aux pays membres d'émettre des euro-obligations pour aider à financer la croissance, une idée prônée par le président du Conseil italien Mario Monti.
  
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moisankarl moisankarl
11/05/2012 16:46:04
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C'est une bombe...

Grèce: le ministère des Finances propose de rembourser la dette non restructurée- sources
Le ministère grec des Finances a proposé que le pays rembourse les obligations dont les détenteurs n'ont pas voulu participer au programme de restructuration de la dette grecque, ont indiqué vendredi deux sources gouvernementales.

La Grèce a jusqu'au 15 mai pour rembourser 450 millions d'euros d'obligations n'ayant pas été comprises dans l'opération de restructuration de la dette.

Selon les sources, cette proposition a été remise aux services du Premier ministre Lucas Papadémos, qui consultera le chef de l'Etat grec vendredi et les dirigeants des partis politiques du pays avant de prendre une décision définitive.

"La proposition du ministère des Finances est d'honorer le remboursement des obligations", a déclaré l'une de ces sources gouvernementales à Dow Jones Newswires. "Le gouvernement provisoire devra se décider sur la question avec l'accord des chefs de partis", a ajouté cette source.

Après le scrutin législatif de dimanche dernier, à l'issue duquel aucun parti ni aucune coalition n'a obtenu de majorité au Parlement, la Grèce risque de devoir former un gouvernement provisoire avant de tenir de nouvelles élections.

Avant cela, Lucas Papadémos doit consulter les chefs de partis sur la question des obligations non apportées au programme de restructuration de la dette. Cette réunion devrait avoir lieu dimanche.
  
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moisankarl moisankarl
10/05/2012 15:13:20
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Grèce: parler d'une sortie de la zone euro est prématuré - Nowotny
Parler de la possibilité que la Grèce sorte de la Zone Euro est prématuré, a déclaré jeudi Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

Le banquier central a indiqué que s'il était préoccupé au sujet de la Grèce et des risques accrus qui découlent de ses difficultés, la responsabilité ultime de résoudre cette situation incombait au gouvernement grec.

Il a également affirmé s'attendre à ce que les taux de croissance continuent de diverger à l'avenir entre les pays de la zone euro. "Une révision en baisse pourrait être nécessaire pour certains pays du sud et il y a l'espoir d'une révision en hausse pour certains pays, disons de l'ouest et du nord-ouest, dont l'Autriche", a ajouté Ewald Nowotny, qui est également gouverneur de la Banque d'Autriche.
  
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moisankarl moisankarl
10/05/2012 10:59:13
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Grèce: les socialistes dans une dernière tentative pour former un gouvernement
Evangélos Vénizélos, le dirigeant du Parti socialiste grec (Pasok), doit recevoir jeudi du président Carolos Papoulias "mandat" de former un gouvernement de coalition, une dernière tentative pour mettre fin à un suspense qui inquiète la Zone Euro.

Après le naufrage des discussions d'Antonis Samaras, chef de la droite Nouvelle-Démocratie, arrivé en première place mais sans majorité lors des élections législatives de dimanche et d'Alexis Tsipras, dirigeant de la Gauche radicale Syriza, M. Vénizélos en tant que chef du troisième parti, doit se voir chargé de cette tâche délicate, selon la constitution.

Avant d'être reçu jeudi après-midi par M. Papoulias, M. Vénizélos doit réunir à 09H00 GMT son groupe parlementaire, fort de 41 députés, a-t-on appris auprès du Pasok.

"Je vais recevoir le mandat (de former un gouvernement) et poursuivre l'effort national", a affirmé M. Vénizélos mercredi soir à l'issue d'une rencontre infructueuse avec M. Tsipras.

Si le chef du Pasok échoue à son tour, M. Papoulias devra alors réunir les chefs des partis dans un ultime effort en vue de constituer un gouvernement "d'unité nationale", selon la constitution.

Ancien ministre des Finances dans le gouvernement de coalition droite-socialistes depuis novembre, M. Vénizélos a souligné qu'il voulait "former un gouvernement d'espoir, de sécurité et de perspective".

Artisan avec le Premier ministre sortant Lucas Papademos de l'accord sur un deuxième prêt par l'UE et le FMI et de l'effacement d'un tiers de la dette souveraine, M. Vénizélos a mis en garde contre la sortie du pays de l'euro, si la Grèce ne continuait pas des réformes adéquates.

Toutefois, le rejet des partis pro-rigueur, le conservateur comme le socialiste, lors du scrutin de dimanche, a provoqué un infléchissement du discours pro-austérité de MM. Samaras et Vénizélos.

Les deux hommes ont indiqué qu'il fallait respecter le vote des électeurs et tenter un assouplissement des termes d'austérité.

Lors de sa campagne électorale, M. Vénizélos n'a cessé de réclamer un prolongement du délai pour l'ajustement budgétaire du pays, avec pour échéance "2015 au lieu de 2014", comme prévu dans l'accord signé entre la Grèce et ses créanciers.

La crise politique en Grèce inquiète l'Europe et les marchés, qui ont de nouveau accusé des pertes mercredi.
  
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moisankarl moisankarl
10/05/2012 10:58:24
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Grèce: la décision de l'UE de ne pas verser toute l'aide est injustifiée -sources
La décision de la Zone Euro de retenir une partie de la tranche d'aide qui devait être versée à Athènes jeudi est "injustifiée" et risque d'énerver davantage les électeurs grecs, qui pourraient devoir voter à nouveau au mois de juin, ont estimé des représentants de la coalition gouvernementale sortante.

Les partenaires européens de la Grèce ont décidé de lui verser seulement 4,2 milliards d'euros, et non 5,2 milliards d'euros comme prévu initialement. Le milliard d'euros restant sera retenu au moins jusqu'au mois de juin et ne sera versé que si Athènes confirme ses engagements envers les mesures qui lui ont été imposées en échange du plan de sauvetage.

La Grèce dispose d'environ 4 milliards d'euros de trésorerie en réserve, selon les responsables gouvernementaux. Si la totalité de la tranche d'aide était versée, le pays aurait suffisamment de fonds jusqu'à la fin juillet, à condition qu'il ne procède qu'aux paiements essentiels, comme les salaires et les retraites, ont-ils précisé.

"Maintenant, avec 1 milliard d'euros en moins, nous estimons que notre trésorerie durera jusqu'à fin juin ou début juillet", a indiqué un ancien dirigeant socialiste. "Ca va être très juste."

Il a ajouté que, si cela était nécessaire, la Grèce puiserait dans les 2 milliards d'euros qui restent dans le fonds de sauvetage des banques grecques, le Fonds hellénique de stabilité financière, qui doit en principe servir à la recapitalisation des banques.
  
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moisankarl moisankarl
10/05/2012 09:11:25
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La Grèce ne recevra jeudi que 4,2 milliards d'euros sur les 5,2 prévus
La Grèce va recevoir jeudi 4,2 milliards d'euros sur les 5,2 milliards que ses créanciers devaient lui verser à cette date, a annoncé mercredi le Fonds de secours de la Zone Euro (FESF) dans un communiqué, précisant que la Grèce n'avait pas besoin du milliard restant avant juin.

Les responsables de la zone euro qui se sont réunis mercredi soir "ont décidé de laisser le versement du milliard qui reste à la décision de l'Eurogroupe lundi" lors d'une réunion prévue de longue date à Bruxelles, a précisé à l'AFP une source gouvernementale européenne.

"La Grèce n'a pas besoin du milliard restant avant juin et (cette somme) sera versée en fonction des besoins de financement" du pays, a indiqué dans un communiqué le FESF.

Il précise que les 4,2 milliards versés jeudi "iront sur un compte spécialement réservé au paiement du service de la dette" grecque.

Le conseiller économique du gouvernement grec sortant, Ghikas Hardouvelis, avait exprimé des inquiétudes un peu plus tôt mercredi. "Il y a des questions sur le versement ou non de cette aide", avait-il affirmé.

La Commission européenne avait dans un premier temps confirmé que les 5,2 milliards d'euros seraient versés jeudi en dépit de l'incertitude politique qui pèse sur le pays.

Mais les incertitudes en Grèce ont poussé certains pays, surnommés "les triple A" en référence à la notation la plus élevée attribuée à leur dette, à demander des assurances, avait indiqué à l'AFP une autre source gouvernementale, reconnaissant que l'impasse politique que traverse Athènes "inquiète tout le monde".

Pour cette source, il n'était pas question de geler la tranche d'aide à la Grèce, car "il y a une prise de conscience du fait que ne pas payer, c'est se tirer une balle dans le pied car c'est de l'argent qui profite aux créanciers, donc à nous tous".

Au-delà de cette échéance toutefois, c'est l'incertitude. Plusieurs responsables européens ont affirmé qu'Athènes devait respecter les engagements pris auprès de ses créanciers si elle voulait continuer à recevoir de l'aide.

"Si la Grèce veut rester, il n'y a pas de meilleure voie que celle que nous avons adoptée, on ne peut pas avoir l'un (le sauvetage financier) sans l'autre" (les économies et les réformes), a affirmé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, lors d'un colloque à Bruxelles.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a lui aussi estimé qu'Athènes ne recevrait plus d'argent sans respect des engagements vis-à-vis de ses créanciers. Son homologue luxembourgeois, Jean Asselborn, est sur la même ligne.

"Nous devons dire à présent au peuple grec que la situation est sérieuse, qu'aucun pays de l'UE ne pourra débloquer ne serait-ce qu'une parcelle de ces 130 milliards d'euros que nous avons mis à la disposition des Grecs s'il n'y a pas de gouvernement en état de fonctionner, qui respecte les règles établies et gère l'argent qui est versé", a-t-il dit lors du même colloque à Bruxelles.

La Grèce devra rembourser quelque 450 millions d'euros d'obligations dès lundi que ses détenteurs ont refusé d'effacer dans le cadre de la vaste opération de restructuration de sa dette menée en mars.

Athènes doit en outre rembourser quelque 3,3 milliards d'euros d'ici le 18 à la Banque centrale européenne.

Le versement de la prochaine tranche d'aide doit en théorie être décidé en fonction des discussions entre les bailleurs de fonds et les autorités grecques prévues en juin, mais est désormais hypothétique.

Selon les analystes de Credit Suisse, de ce nouveau feu vert dépendra le versement d'une tranche d'aide de 23 milliards d'euros destinés à la recapitalisation des banques grecques, et de 8 milliards supplémentaires pour aider Athènes à faire face à ses échéances de remboursement, réduire son déficit et assurer le paiement d'arriérés.
  
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moisankarl moisankarl
09/05/2012 17:36:18
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Bon et bien l'idée avance mais toujours pas d'alternative opérationnel dégagé dans ce cas.



La Grèce doit respecter ses engagements pour rester dans l'euro (Schäuble)
La Grèce doit respecter les engagements pris auprès de ses créanciers et mettre en oeuvre les réformes promises si elle veut rester dans la Zone Euro, a prévenu mercredi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lors d'un colloque à Bruxelles.

"Si la Grèce veut rester, et la grande majorité des Grecs veut rester (dans l'euro), il n'y a pas de meilleure voie que celle que nous avons choisie. On ne peut pas avoir l'un (le sauvetage financier et l'euro) sans l'autre", à savoir les économies et les réformes, a affirmé le ministre, s'exprimant au sujet de la Grèce, confrontée à une impasse sur le plan politique qui pourrait causer sa sortie de l'Union monétaire.

Message complété le 09/05/2012 17:36:45 par son auteur.

Mais c'est mieux que rien, certes.

  
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moisankarl moisankarl
09/05/2012 12:14:39
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La Grèce risque une sortie de l'euro -responsable du gouvernement sortant
La Grèce risque de sortir de la zone zone, si elle dénonce les accords passés avec l'UE et le FMI pour qu'ils la sauvent de la faillite en échange de son ajustement budgétaire, a mis en garde mercredi le conseiller économique du gouvernement grec sortant.

"Si nous disons non à tout, nous sortons de l'eurozone", a prévenu Ghikas Hardouvelis, qui a conseillé pendant sept mois le chef du gouvernement Lucas Papademos.

Le pays, dont l'électorat a massivement rejeté dimanche l'austérité dictée par UE et FMI "a une marge de renégociation" sur le contenu des mesures qu'il doit prendre d'ici à 2015, "mais il ne faut pas la surestimer et penser que tout d'un coup quelque chose a changé en Europe parce que le peuple ici a crié non", a ajouté cet ex-banquier, interrogé par la radio Skaï.

"Nous avons vu les réactions des dirigeants européens (...) la seule chose qu'ils disent est que la Grèce se dirige vers la sortie de l'euro", a-t-il insisté, jugeant qu'il revenait aux Grecs de "rentrer dans la logique" de leurs partenaires "car c'est eux qui donnent de l'argent".

M. Hardouvelis commentait l'appel à une dénonciation de l'accord de prêt liant Athènes à ses bailleurs de fonds UE-FMI lancé par le Syriza (gauche radicale grecque), qui tente actuellement de former un gouvernement après les élections de dimanche qui ont propulsé ce parti au rang de deuxième force politique du pays.

Son dirigeant, Alexi Tsipras, a exclu mardi la formation d'une coalition soutenant le programme d'austérité, renforçant le scénario de nouvelles élections sous environ un mois.

De leur côté, les chefs des deux partis gouvernementaux socialiste et conservateur ont aussi indiqué vouloir renégocier les termes du programme de redressement assigné au pays, sur lesquels ils s'étaient engagés par écrit avant d'être désavoués par les électeurs.
  
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moisankarl moisankarl
09/05/2012 10:56:20
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La Grèce cherche un gouvernement introuvable, les bourses s'affolent
La Grèce menacée de paralysie politique s'est enfoncée mardi dans une crise qui a plombé les bourses mondiales, les marchés craignant que le pays ne revienne sur ses engagements de rigueur sous l'influence d'un parti de gauche radicale sorti galvanisé des législatives.

La coalition de gauche radicale Syriza anti-austérité, propulsée dimanche second parti de Grèce, s'est vue confier mardi par le chef de l'Etat le casse-tête de former un gouvernement, après l'échec des conservateurs à rallier une majorité favorable à l'austérité dans le Parlement issu des urnes dimanche.

Au vu de la composition arithmétique de la nouvelle assemblée où aucune majorité ne se dégage, cette mission semble impossible. Le dirigeant du Syriza a exclu d'appartenir à un gouvernement de coalition avec des partis qui acceptent le plan de redressement de la Grèce dicté par l'UE et le FMI.

C'était jusqu'à présent la position du Pasok socialiste et de la Nouvelle Démocratie (droite), qui l'ont payé par un score désastreux aux législatives de dimanche.

"Il est clair que la formation d'un gouvernement de coopération n'est pas possible", a estimé mardi soir le président de la chambre de commerce gréco-américaine, Iannos Grammatidis, en jugeant, comme de nombreux autres commentateurs, "inévitable" l'organisation de nouvelles élections en Grèce.

Du coup, les investisseurs craignent que l'instabilité politique ne débouche sur l'arrêt de la poursuite du deuxième plan de sauvetage international accordé au pays en octobre, qui mènerait à court ou moyen terme à un défaut de paiement du pays.

Inquiétudes relancées par les déclarations du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui n'a laissé aucune marge de manoeuvre mardi à ceux qui veulent renégocier le "mémorandum" d'accord conclu entre le pays et ses créanciers: les pays les plus en difficulté de la Zone Euro doivent se plier à une stricte discipline budgétaire sinon c'est le "défaut de paiement", a-t-il dit, après un message de même teneur en provenance de Berlin lundi.

A Athènes, Alexis Tsipras a trois jours, ainsi que le prévoit la Constitution, pour tenter de former un gouvernement.

Emergeant des urnes comme le principal parti anti-austérité après un quasi quadruplement de son score par rapport à 2009, le Syriza a mené une campagne entièrement opposée aux efforts demandés à la Grèce par ses créanciers. Notamment les nouvelles baisses de salaires et retraites attendues.

M. Tsipras dénonce les conditions "barbares" d'accès aux prêts internationaux fixées par l'UE et le FMI, et rejette particulièrement les efforts demandés à la Grèce pour 2013 et 2014 qui devaient être discutés par la "troïka" des créanciers du pays (UE-BCE-FMI) dès la fin mai. Il demande aussi un arrêt d'une partie du paiement de la dette.

Mardi, il a fixé ses priorités: "annulation" des mesures de dérégulation du travail récemment votées, "contrôle public sur le système bancaire", "création d'une commission internationale de contrôle de la dette".

D'ici l'expiration de son mandat, M. Tsipras doit mener des contacts avec l'ensemble des dirigeants politiques du pays. Mais il s'est déjà heurté mardi à une fin de non recevoir de la leader communiste du KKE, Aleka Papariga, fidèle à son isolationnisme, qui n'a même pas voulu le rencontrer.

De l'autre côté du spectre politique, deux chefs de parti, un dissident du Syriza et le parti écologiste, lui ont demandé de clarifier sa position sur l'appartenance de la Grèce à l'euro.

Pendant la campagne, il a souvent été accusé par son rival Pasok d'être un fossoyeur de la participation de la Grèce à l'euro par ses positions maximalistes anti-austérité.

Mardi soir, devant l'urgence de la situation, le dirigeant du Pasok et ancien ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, a proposé la constitution d'un gouvernement "d'union nationale" à toutes les formations qui satisferaient deux exigences: rester dans l'euro et renégocier avec l'UE et le FMI.

Ce qui dans sa bouche est une avancée: il s'était jusqu'à présent cantonné à demander un an de plus pour permettre à la Grèce de respecter ses objectifs budgétaires.

"Le pays se dirige vers la catastrophe. S'il n'y a pas un gouvernement d'unité nationale dans les prochains jours, de nouvelles élections semblent inévitables (...) en juin et la victoire du bloc extrême anti-rigueur de Tsipras est évident", met en garde le journal libéral Kathimérini dans son éditorial mardi.

Pour les marchés, le risque est celui d'un "défaut de la Grèce sur l'une de ses prochaines échéances, avec un degré de probabilité élevé, mais aussi le début des démarches nécessaires pour organiser la sortie de la Grèce de la zone euro", ont prévenu les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

A la clôture mardi, la bourse de Francfort a perdu 1,90%, Londres 1,78% et Milan 2,37%. Celle d'Athènes a poursuivi sa descente aux enfers, clôturant en chute de 3,62% à son niveau d'il y a 20 ans, après un plongeon de 6,67% la veille. A Wall Street, le Dow Jones a perdu 0,59%.

Les taux allemands à 10 ans ont enregistré leur plus bas historique à 1,540%. En revanche, en Espagne, le taux grimpait à 5,790%, en Italie à 5,426% et le taux grec bondissait à 22,254%.

La Grèce a également enregistré une autre sanction financière mardi, avec une hausse, à 4,69% des taux qu'elle a dû consentir pour emprunter 1,3 milliard d'euros sur six mois.
  
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moisankarl moisankarl
08/05/2012 18:27:50
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On frappe à la porte... et Fitch insiste.


Grèce: la gauche radicale demande un retour sur les engagements de réformes
Alexis Tsipras, le chef du parti de gauche radicale Syriza chargé de former un gouvernement de coalition en Grèce, a demandé mardi à ce que les deux partis ayant négocié le second plan de sauvetage du pays renoncent à leur soutien aux mesures d'austérité.

Alexis Tsipras a dû prendre le relais après l'échec du conservateur Antonis Samaras, dont le parti Nouvelle Démocratie est arrivé en tête des législatives de dimanche, à former un gouvernement majoritaire pro-austérité. Selon la loi grecque, Antonis Samaras disposait de trois jours pour accomplir cette tâche, mais a abandonné au bout de six heures.

Le parti Syriza est arrivé en deuxième position à l'issue des élections législatives, derrière Nouvelle Démocratie mais devant le parti socialiste Pasok.

Nouvelle Démocratie et le Pasok avaient constitué le gouvernement de coalition qui a obtenu il y a quelques mois un second plan de sauvetage auprès de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) en échange de leur engagement à procéder à des coupes budgétaires supplémentaires, à des augmentations d'impôts et à d'autres mesures douloureuses pour remettre d'aplomb l'économie grecque.

Alexis Tsipras a déclaré que ces engagements n'étaient plus valables car ils avaient été annulés par "le verdict du peuple".
  
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