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Marché: Mario Draghi entre mandat et mesures exceptionnelles

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papy16 papy16
29/08/2012 12:58:09
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L'Allemagne, toujours l'Allemagne ce sont eux qui s'en sont mis le plus dans les poches, mais ne veulent pas donner aux pauvres. l'Europe ne tiendra pas dans ce systéme. Il faut revoir toute la copîe s'ils en ont le temps.
  
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papy16 papy16
29/08/2012 12:58:09
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(CercleFinance.com) - S'il n'a pas le temps de participer au sommet économique américain de Jackson Hole, où il devait initialement prononcer un discours samedi, Mario Draghi n'a pas pour autant perdu l'usage de la parole. Dans une tribune publiée dans l'édition de ce matin du quotidien allemand Die Zeit, le patron de la BCE revient sur la crise de l'euro. Selon lui, la solution passe par davantage d'intégration et aussi, à titre supplétif, par des “mesures exceptionnelles”.

Le patron de l'établissement émetteur de la zone euro commence par des rappels historiques. Certes, l'existence même de la monnaie unique européenne suscite des débats actuellement, car 'l'euro ne s'est pas encore affirmé en tant qu'entité politique', affirme-t-il. En cause : le choix effectué dans les années 90 de ne pas mener à bien une intégration politique de longue haleine avant de mettre en place l'union monétaire.

'Monnaie sans Etat', l'euro sous sa forme actuelle a donc préservé la souveraineté des pays membres. Mais 'ce canevas institutionnel a laissé la zone euro insuffisamment armée pour mener des politiques économiques solides et faire face aux crises'. Au-delà de la coordination propre aux débuts de la construction européenne, l'euro requière maintenant des prises de décision.

Le retour aux devises nationales comme la constitution d'Etats-Unis d'Europe sont qualifiées de deux hypothèses 'extrêmes', la juste voie devant se situer quelque part entre les deux. Selon le patron de la BCE, il ne s'agit pas d'aller jusqu'au centralisme économique. Mais la supervision des politiques budgétaires et fiscales nationales et celle des acteurs financiers et bancaires est devenue indispensable.

En vue d'une 'union politique', il conviendrait aussi que les Etats-membres se mettent d'accord sur le principe suivant : mener une politique nationale qui peut pénaliser économiquement d'autres Etats-membres n'est ni soutenable, ni légitime.

Bref, réaffirme Mario Draghi, l'euro a un besoin vital d'une union économique forte. L'impératif de stabilité des prix et d'indépendance de la banque centrale est à ce moment rappelé dans l'article, de même que l'assurance que la BCE respectera le cadre du mandat qui lui a été confié par les traités.

Puis Mario Draghi écrit, en écho aux mesures non conventionnelles qu'il a déjà évoqué - et annoncé - cet été : 'il faut également bien comprendre que l'accomplissement des tâches qui nous sont confiées implique parfois d'utiliser d'autres outils que les leviers standard de la politique monétaire', c'est-à-dire des 'mesures exceptionnelles'.

Il appelle enfin chacun à donner à l'euro 'les fondations stables qu'il mérite', afin que ses principaux objectifs ('la stabilité, la prospérité, et la paix') soient atteints. 'Nous savons que c'est ce à quoi aspirent les peuples d'Europe et celui d'Allemagne', conclut le président du conseil des gouverneurs de la BCE.


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