BCE: une action envisageable 'dès le mois prochain' (Oddo)
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(CercleFinance.com) - Une action de la Banque centrale européenne est envisageable dès le mois prochain si le climat des affaires ne se reprend pas et si de nouvelles tensions financières apparaissent en zone euro, estime Bruno Cavalier, chef économiste d'Oddo Securities.
L'économiste explique que la BCE va devoir trouver un 'modèle mieux adapté' puisque l'excès de liquidités dans le système bancaire rend actuellement le prix effectif de l'argent bien inférieur au taux de refinancement de 0,75%, signifiant qu'une baisse des taux est 'peu intéressante en pratique'.
Le stratège d'Oddo rappelle que la banque centrale réfléchit à la pertinence de mesures non conventionnelles, par exemple un programme destiné à soutenir le financement des PME.
'Dans la mesure où le problème de fond n'est pas le niveau des taux, ni les montants de liquidité, mais la transmission de la politique monétaire au sein d'une zone monétaire fragmentée, l'utilisation d'outils non-standards est bien préférable à une baisse des taux', souligne Bruno Cavalier.
L'analyste rappelle malgré tout que l'un n'empêche pas l'autre.
Il fait remarquer que la BCE n'a plus beaucoup de munitions, son artillerie n'ayant jamais été conçue pour combattre des problèmes de fragmentation entre pays de la zone euro.
'Ces réserves faites, la BCE indique clairement qu'elle va continuer de fournir toute la liquidité nécessaire à des taux très bas aussi longtemps que nécessaire, c'est-à-dire sans limite visible de durée', conclut l'économiste d'Oddo.
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L'économiste explique que la BCE va devoir trouver un 'modèle mieux adapté' puisque l'excès de liquidités dans le système bancaire rend actuellement le prix effectif de l'argent bien inférieur au taux de refinancement de 0,75%, signifiant qu'une baisse des taux est 'peu intéressante en pratique'.
Le stratège d'Oddo rappelle que la banque centrale réfléchit à la pertinence de mesures non conventionnelles, par exemple un programme destiné à soutenir le financement des PME.
'Dans la mesure où le problème de fond n'est pas le niveau des taux, ni les montants de liquidité, mais la transmission de la politique monétaire au sein d'une zone monétaire fragmentée, l'utilisation d'outils non-standards est bien préférable à une baisse des taux', souligne Bruno Cavalier.
L'analyste rappelle malgré tout que l'un n'empêche pas l'autre.
Il fait remarquer que la BCE n'a plus beaucoup de munitions, son artillerie n'ayant jamais été conçue pour combattre des problèmes de fragmentation entre pays de la zone euro.
'Ces réserves faites, la BCE indique clairement qu'elle va continuer de fournir toute la liquidité nécessaire à des taux très bas aussi longtemps que nécessaire, c'est-à-dire sans limite visible de durée', conclut l'économiste d'Oddo.
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