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"Falling knife", couteau qui tombe



agathe11 agathe11
23/01/2014 09:21:24
0
Voir ce commerce qui se développe cela rejoins l'envie de solidarité, de meilleur.

https://www.google.fr/search?q=la+ruche+qui+dit+oui&sourceid=ie7&rls=com.microsoft:en-US&ie=utf8&oe=utf8&gws_rd=cr&ei=mtDgUtakGOWd0AW0iYHQCA

Message complété le 23/01/2014 10:06:08 par son auteur.

rejoint

  
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colet colet
23/01/2014 00:11:23
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pour les impôts
les autoentrepreneurs sont en franchise, et il y en a plein sur le net.
plus ceux qui se comportent comme des commerçants sur ebay and co sans rien déclarer
c'est de cela dont je parlais pour les impôts, ce qui est de la concurrence déloyale.
  
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J.Boudu J.Boudu
22/01/2014 23:00:25
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colet, plus le temps passe, plus les gens réaliseront qu'ils veulent vivre ensemble, se voir et se fréquenter. Actuellement, le balancier pousse un peu fort d'un côté, mais il va revenir dans une zone plus confortable. Les souks ont des milliers d'années, les marchés publics aussi. Amazon ou Ebay ne sont pas prêts de les supplanter. Patience et vous verrez que les consommateurs viendront bientôt vous manger dans la main.

Message complété le 22/01/2014 23:02:57 par son auteur.

J'ajoute que vos commentaires sur les impôts n'ont pas grand chose à voir avec le phénomène des achats en ligne. Qu'on achète en ligne ou sur place, on paye de toute façon.
L'avenir du commerce de détail passe donc par un prix compétitif, un produit convivial et une équipe de ventes aimable et compétente.

  
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agathe11 agathe11
21/01/2014 09:47:51
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Pour en revenir à UG, hier chute et aujourd'hui..

Se souvenir d'une autre marque de voiture les shorteurs se sont pris une porte blindée dans la figure!
  
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Hull Hull
21/01/2014 07:53:04
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Passons maintenant au cas pratique : PSA

Le couteau est tombé hier (plusieurs étages)

Et son potentiel à la baisse me parait largement sous-estimé:) voyons ca d'ici une H!

Message complété le 21/01/2014 07:56:10 par son auteur.

Attention toutefois à ne pas se laisser berner par ce mythe qui font que certains boursicoteurs avertis profitent du désamour des investisseurs, ainsi que du profile "pseudo-risqué" du stock.

Ainsi une valeur décotée vs moy; historique ou peers présente un attrait non éngligeable pr le financier averti. Ce sera le même qui achètera à prix cassé pour le revendre sur le MT!

Message complété le 21/01/2014 07:56:28 par son auteur.

lire ne profitent pas*

Message complété le 21/01/2014 09:22:11 par son auteur.

bah alors mon couteau :( ....OOooOO aie. me suis fait mal tout seul

  
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colet colet
20/01/2014 17:45:59
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LeCanadien

Le souci est ICI qu'aujourd'hui, les impôts "rapacent" tout le "disponible"
Ils cherchent à gagner des baisses de prix, par n importe lequel des moyens.

Je t'assure qu'on passe notre temps à renseigner pour internet.
Les fournisseurs se mettent, même les plus rétifs, à vendre en ligne pour ne pas laisser passer des ventes.
En plus t'as ICI le statut de l'autoentrepreneur qui favorise la "débrouille" à arrondir les fins de mois en prenant peu de marge, sans payer de charges et même de tva, le tout en faisant crever les commerces, qui eux en paient.
ICI, t'as aussi les subventions aux créateurs/créatrices qui financent les salons (type marché de noel), donc t'additionne cela à ma réflexion précédente, et t'as un très sérieux déséquilibre en défaveur des commerces classiques, pire le tout avec des subventions payées par eux, pour favoriser ceux qui n'en paient pas ou peu.

En haut, on marche sur la tête, on se tire une balle dans le pied, persuadés que ce sont de petits montants qui permettent d'arrondir les fins de mois, oui, mais au détriment de qui. Et là ils ne se posent jamais la question qui dérange.

Concernant ton "comportement" , c'est celui qui a encore de l'argent pour le faire, mais pas de "petit jeune" qui eux ont le réflexe internet en premier.
T'as aussi les journaleux (sorry pour toi qui manifestement est différend), heureux de leur faire de la pub sur leur comportement, qui en font la mode, et la meute suit !

Mais, je vais rigoler un peu, cela ne doit être que chez nous, bien sur !

Alors je n'ai aucune confiance sur une inversion de la tendance tant que les impôts seront si hauts, ICI.

On a Hollande qui veut relancer la demande, persuadé que cela fait la demande.
Il n'a jamais mis les pieds dans une entreprise, n'en a jamais eu la "responsabilité", il ne sait pas de quoi il parle.
Et il veut faire un pacte de "responsabilité" pour des entreprises comme si leurs patrons étaient tous des irresponsables, surtout dans les PME où est l'emploi, ici.

Alors, non, on est absolument pas sortis de l'auberge hollandaise. Il y a plus de liquidités dans son puits. Les rentrées fiscales sont en baisse, ici.

La machine est en roue libre, et commence à s'arrêter doucement, lentement mais SUREMENT, tout est une question de temps.

çà , je l'anticipe, tout comme je l'ai fait pour 2013, ce qui me permet de "resister", mais en préparant un fin prématurée d'activité.

Je vois pleins de locaux commerciaux vides, de petits commerces, et les proprios ? plus de revenus !

Tout se tient, c'est une chaine, un engrenage que nous avons activé depuis mai 2012, et c'est pas avec du bla bla que cela va repartir.
On n'a plus de MARGE de manoeuvre, et çà fait longtemps que je dis qu'on va entraîner l'Europe avec nous.

Est-ce pour cela que notre président veut retenir le couteau, sous les conseils de l'UE et la Cour des Comptes ? de toutes les façons, il n'en avait plus le choix, sinon il allait avoir des sanctions économiques. Mais il n'est pas à l'abri de sanctions électorales.

Tu peux reprendre mes posts, je ne cesse de dire qu'il dissoudra l'assemblée à mi-mandat pour sauver son poste ET sa réelection.

Et comme il semblerait qu'il copie allègrement ses prédécesseurs ...

Mais je conserve le grand espoir de me planter. L'espoir fait vivre

  
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LeCanadien LeCanadien
20/01/2014 17:17:33
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réponse pour collet : ton cri du coeur correspond à la réalité du monde d'aujourd'hui. Pour ma part, je crois qu'il y aura bientôt un retour du balancier en faveur des magasins et du service à la clientèle.

Dans les années 30, quand les magasins SEARS (Amérique du nord) ont lancé leur catalogue de commande par téléphone et livraison à domicile, les journaux de l'époque annonçaient la fin des magasins, une révolution bla bla bla. Dans les faits, les ventes par catalogue de SEARS n'ont jamais dépassé 4% du total des ventes. Oui, on pouvait commander un frigo, mais les gens voulaient le voir et le toucher avant de l'acheter.

Actuellement, les centres commerciaux qui connaissent du succès créent un environnement qui va bien au-dela de la vente d'un produit : espaces de vie, espaces de jeux, petits cafés, coins lecture, espaces internet gratuits, beauté des lieux, tout est pensé pour que le consommateur ait envie de se promener même s'il n'a besoin de rien. Et bien entendu, une fois sur place, il achète quelque chose. C'est le principe des Starbucks et autres cafés où on est pratiquement invité à traîner et passer quelques heures. L'avenir est là, et j'espère que collet vivra cette réalité bientôt.

Pour ma part, je préfère payer 50$ de plus pour que mon agent de voyage trouve les meilleurs horaires à ma place. Si je dois reporter un vol, je l'appelle et il s'occupe de tout au lieu de me compliquer la vie à tenter de changer ma réservation sur internet.

Même chose pour l'achat d'un livre ou d'un ordi. Je viens d'acheter un mini iPad près de chez moi. En cas de problème, je vais sur place et ils m'en donnent un autre ou font le suivi avec APPLE. Si j'achète en ligne, il faut que je remplisse un formulaire, que je retourne le bidule dans sa boîte et que je paye les frais postaux, que je fasse moi-même le suivi, que j'attende 10 jours ou plus pour avoir des nouvelles, etc.

Je crois aux vertus du service à la clientèle, à condition que les gens soient aimables et compétents.
  
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LeCanadien LeCanadien
20/01/2014 17:02:52
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@neirdan, vous parlez de défiance envers les traders. Je comprend d'où vient cette tendance à voir la haute finance de cette façon, mais on peut aussi penser que les actionnaires d'aujourd'hui, y compris les traders, sont des "régulateurs" qui obligent les entreprises à y penser à deux fois avant de faire n'importe quoi. Avant la guerre 39-45, les grands industriels disaient volontiers que "les actionnaires sont faits pour être tondus comme des moutons". Aujourd'hui, les actionnaires veulent des résultats, un certain rendement, un retour sur investissement.

Sur ce plan, je ne pense pas que ce soit malsain que des gestionnaires quittent l'actionnariat de Best Buy quand l'entreprise re répond plus aux attentes. Cela va obliger la direction à se relever les manches et à trouver le moyen de ramener les clients. Nous-mêmes, comme individus, n'avons plus le sentiment de fidélité. Nous changeons souvent de marque et d'habitudes en fonction du rendement et du meilleur prix.

J'ajouterai que le système financier n'est pas si pourri que cela. Il y a sûrement quelque chose qui fonctionne, puisque jamais il n'y a eu autant de gens riches sur terre, et je ne parle pas des très riches, mais de la classe moyenne. 80% des millionnaires actuels dans le monde le sont devenus par leur travail et leurs investissements, et non pas en fonction d'une lignée familiale et d'héritages juteux. Je pense que c'est une bonne nouvelle, qui permet à chacun d'espérer le mieux.
  
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Augustus Augustus
17/01/2014 18:42:20
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Salut le canadien très beau commentaire excellent
  
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neirdan neirdan
17/01/2014 18:17:13
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Bel article, très pédagogique et instructif pour les débutants. :)

Voilà le genre d'opération qui en dit gros sur la psychologie des traders et qui n'arrange pas la défiance qui existe à leur égard. Mais comme tu le dis très bien aussi à la fin : les particuliers préfèrent aller repérer leurs produits en magasin pour les acheter à peine moins cher sur internet et attendre 48h minimum que ça arrive dans leur boite aux lettres...
  
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colet colet
17/01/2014 18:16:40
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Salut LeCanadien

quand tu dis ...
"
les gens allaient chez Best Buy pour voir le produit et comparer les prix. Ensuite, ils allaient en ligne pour acheter un peu moins cher et se faire livrer à domicile. Ce n'est pas très bon pour un magasin, surtout un gros qui a besoin de volume... Et voilà des emplois qui se perdent au coin de la rue et un excellent service à la clientèle qui risque de disparaître
"

il n'y a pas que chez eux, la tendance est importante.
On a plus d'essai que d'achat
Le pire est que les clients nous prennent pour un salon d'essayage gratuit, genre tu bosses, tu conseilles et le CA est pour internet, le tout en trouvant cela LEGITIME.
Leur patron leur ferait le même "coup", genre tu bosses et je donne la paie au voisin, on aurait un scandale, mais dans les boutiques ils trouvent cela normal, et c'est partout comme cela.

Bref, ils y aura de moins en moins de "salon d'essayage gratuit", et c'est comme cela. çà commence, et le pire , ils râlent, ils veulent en plus du choix pour qu'on ne les vende pas !

La tendance ne s'améliorera pas.
Ici, on a de nombreux exemples de chaines en difficultés, le pire est que pour certaines, c'est les mêmes qui leur ont vendu l'équipement pour les "trahir" : ouhhhh les ingrats !

Donc il va falloir re-affecter toutes ces zones commerciales, mais à quoi ? tout ce personnel souvent qualifié, mais à quoi ?

et dire que certains imbéciles nous soutenaient que internet était facteur de créations d'emploi, mais en oubliant de compléter la phrase par ... tout en détruisant. Comme si en augmentant l'offre on avait plus de fric à la fin du mois pour dépenser. (tiens j'ai entendu cela ici récemment, que l'offre faisait la demande, pfff)

Pire, maintenant, les pays émergents commencent à vendre en direct ! ....
Mais tout va bien , dormez tranquilles sur une bombe à retardement économique.
Car bien moins d'industrie, bien moins de commerce, il va rester quoi ???

Pas de panique tout va bien mieux !
  
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LeCanadien LeCanadien
17/01/2014 17:55:24
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Il y a une expression consacrée chez les traders, celle de "falling knife", le couteau qui tombe. Si on essaye de rattraper le couteau en question, il y a de bonnes chances de se taillader la main au lieu d'attraper le manche.

On en a vu un bon exemple hier, plutôt rare, alors que le plus gros détaillant de matériel électronique aux USA, Best Buy (symbole BBY), a annoncé de plus mauvaises ventes que prévu durant les Fêtes. Les chiffres n'étaient pas si mauvais, mais le marché était de mauvais poil, et le titre a perdu 10$ dans la journée, passant de 37$ à 27$, soit une chute de 30%.

On aurait pu penser que la nuit porte conseil et que le titre se serait repris ce matin, mais non. Le voilà qui perd encore un autre 1,70$ depuis l'ouverture des marchés à 9h30 à New York. Pourquoi ? Parce que les gestionnaires de gros portefeuilles appliquent leurs règles de gestion sans émotivité et bradent le stock, puisqu'il ne répond plus à leurs critères.

Best Buy n'est plus dans la fourchette de prix qui était leur zone de confort, par conséquent, pas d'émotion, ils vendent, ils prennent leur perte et passent à autre chose. En général, un titre comme cela peut représenter entre 2 et 5% de leurs portefeuille, gros max, et comme on est au début de l'année, les gestionnaires savent qu'ils ont un an devant eux pour se refaire et présenter des chiffres potables à la fin de leur exercice financier. Alors, plutôt que garder un titre dans le rouge de mois en mois, ils l'éliminent et peuvent ainsi présenter une feuille "verte" à leur patron en fin de mois.

Quand un gros joueur vend, il brade parce qu'il a des millions d'actions dont il veut se départir. Le particulier, lui, achète quelques milliers d'actions à la fois. 26 millions d'actions ont changé de mains depuis ce matin, ce qui représente 670 millions de dollars, imaginez un peu.

Pourtant Best Buy reste une bonne entreprise. Mais si la confiance des investisseurs n'est plus là et qu'un autre trimestre s'avère mauvais, cela pourrait être désastreux pour l'entreprise.

Autre tendance qu'on a vu durant les Fêtes : les gens allaient chez Best Buy pour voir le produit et comparer les prix. Ensuite, ils allaient en ligne pour acheter un peu moins cher et se faire livrer à domicile. Ce n'est pas très bon pour un magasin, surtout un gros qui a besoin de volume... Et voilà des emplois qui se perdent au coin de la rue et un excellent service à la clientèle qui risque de disparaître.
  
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