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USA: indice PMI des services révisé en hausse en avril.

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Libéral Libéral
06/05/2014 08:38:51
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"La croissance a ralenti dans le secteur des services moins fortement qu'estimé initialement aux Etats-Unis"
Autrement dit : plus tu pédales moins vite, moins tu avances plus vite, ça dégringole mais, moins vite que prévu.
Quant à l'indice PMI et sa moyenne à 50 totalement bidon, qui annoncerait une contraction sous cette barre et une croissance au delà, personne, jamais, ne s'est soucié de la valeur de cet indice en carton.

Il y a en ce moment, une poussée mondiale sur l'air du "tout va beaucoup mieux", c'est patent, nous assistons à une formidable campagne de com sur le sujet.

Comme son altesse sérénissime Super Normal Premier Président, qui annonce une nette amélioration. Comme l’Europe qui parait-il va nettement mieux, pour preuve, l'Espagne emprunte à 2.98%, la Grèce est retournée sur les marchés !

Dans les faits :
- Espagne, taux de chômage de 25.4%, de plus, ce pays qui avait une propension à la fraude fiscale et au travail au noir, c'est enfoncé d'autant plus dans ces travers. L'Espagne est irrémédiablement coincée, la confiance en l'état et en l'Europe s'est évaporée depuis belle lurette, les gens ne referont plus machine arrière.
- Italie, taux de chômage de 13%
- Grèce, taux de chômage de 27.5%
- Portugal, taux de chômage de 15.3%
- France, taux de chômage de 10.4% en constante augmentation, la courbe devait s'inverser mais finalement non, et ce n'est pas demain que ça va aller mieux de ce coté, et du reste pourquoi ?
- Chypre, taux de chômage de 16.7%
Toutes les données sont ici : http://www.statistiques-mondiales.com/ue_chomage.htm

Qu'est ce qui a changé ? rien, sauf un détail : les créanciers ont compris avec la Grèce, véritable laboratoire, qu'étrangler leurs clients n'était pas la solution, cela revenait à scier la branche sur laquelle tout le monde était assis. Désormais, les taux sont maîtrisés et bas. Les états dans l'incapacité de se réformer, continuent donc de s'endetter en menant des politiques collectivistes. Partout dans le monde, est constaté un accroisement des dépenses des états.

Pour donner le change, chaque pays se livre à un grand guignol. La France, par exemple,a annoncè un plan "d'économies" de 50 milliards, sur plusieurs années (vu l'état de nos finances, ce pseudo plan est totalement ridicule), le pire, c'est que des éditorialistes de renom, osent prétendent que cette mesure va dans le sens du mieux, que jamais en France un gouvernement n'avaient osé.
En premier chef, tous ces gens ont la mémoire courte. Et, surtout, il n'y a aucune économie, d'aucune sorte, sauf a tondre un peu plus les contribuables. Ainsi, les fonctionnaires se sont vu geler leur point d'indice, mesure inacceptable. Tout comme le gel des retraites, pareillement inacceptable. sans parler des soit disant réductions des dépenses dans le secteur de la santé, qui se traduisent par des remboursements moindres...

La réforme de l'état elle est ou ? nulle part.

Une réforme, aurait porté sur un plan de réduction des dépenses de l'état, avec une diminution drastique des fonctionnaires et élus. Pas 2% ni 5% mais plus de 60% au total.
Une vraie réforme, aurait, en vrac :
- ouvert la concurrence aux assurances santé
- ouvert la concurrence aux organismes retraite (privatisant de facto ce secteur, comme celui de la santé)
- réformé totalement le code du travail
- foutu à la porte tous les syndicats qui se nourrissent sur le dos de la bête, le syndicalisme est une affaire privée, un syndicat n'a pas à s'immiscer dans la gestion des caisses sociales, c'est un vol manifeste.
- libéré les entreprises des prélèvements sociaux
- défiscalisé les entreprises et de facto diminuer les prélèvements en les concentrant en un seul, une flat-tax, prélèvement unique qui s'appliquerait à tous sans dérogation possible
- etc...

Nous avançons vers une ère totalitaire, les états, avec la bénédiction de certains citoyens il faut bien le dire, s'enfoncent dans un hallucinant collectivisme.
D'ici quelques mois, lorsque les comptes bancaires, épargnes, assurances, auront été saisis comme à Chypre, peut être que tous ceux-là se réveilleront enfin et accepteront de se désintoxiquer de l'état. J'ai un doute.

Le collectivisme est une prison, pour tous, du reste il est facile de constater que lorsque des voix s'élèvent contre le système, ceux qui s'en repaissent sont les premiers à dire "si cela ne vous plait pas, partez donc". Ben voyons, ces grandes âmes, si prompte au partage et au bien collectif, surtout le leur et systématiquement avec l'argent des autres, devraient ouvrir les yeux car, c'est exactement ce qui se passe. Dans ce monde global, les gens qui produisent de la vraie richesse, partent, ailleurs, et des ailleurs il y en aura toujours. Prenez garde messieurs les collectivistes, bientôt les mesures de restriction vont s'appliquer à vous, le système ne pouvant perdurer que sur des prélèvements toujours en hausse. Avec notre François second, vous en avez eu la primeur, lui qui déclarait avec un ton méprisant et insultant qu'il n'aimait pas les riches et, être riche en socialie c'est gagner 2 smics mensuel pour un couple...
En d'autres termes, vous bâtissez les murs de votre propre prison.

Message complété le 06/05/2014 08:54:09 par son auteur.

Pour parfaire, lorsque l'état se permet de geler le point d'indice des fonctionnaires, de geler les retraites, de diminuer les remboursements de la sécu.
Cela revient à une phénoménale augmentation d'impôts !

Et pour l'exemple, surtout pour nos collectivistes : avant, M. citoyen avait 1000€/mensuel et payait 200%/an d'impôts. Maintenant M. Citoyen voit ses 1000€/mensuel gelés tout en constatant que les prélèvements augmentent. Bilan : M. Citoyen paye toujours plus d'impôts à l'état.

Toutes ces mesures à la con ont reçues la bénédiction des pipoconomistes de Bruxelles et du FMI.

  
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Libéral Libéral
06/05/2014 08:38:51
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(CercleFinance.com) - La croissance a ralenti dans le secteur des services moins fortement qu'estimé initialement aux Etats-Unis au mois d'avril, à en croire l'enquête mensuelle menée par Markit.

L'indice PMI s'est en effet établi à 55 en données définitives, alors qu'il avait été annoncé à 54,2 dans sa version 'flash', après 55,3 au mois de mars.

Il se montre donc en ligne avec la moyenne de 55 observée sur l'ensemble du premier trimestre et traduit un maintien de l'expansion du secteur à un rythme solide. Pour mémoire, la barre des 50 points distingue expansion et contraction de l'activité.

'Le PIB devrait rebondir vigoureusement par rapport au rythme annualisé de 0,1% du premier trimestre : l'indice PMI implique un rythme de l'ordre de 2,5% en avril', explique Chris Williamson, l'économiste en chef de Markit.

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