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pour comprendre le dossier

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moicmoi moicmoi
21/06/2014 10:48:15
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Bravo au Gvt. Pour une fois qu’ils nous présentent qq chose de positif, il faut savoir le reconnaître. Une bonne nouvelle tous les deux ans, en fin de quinquennat cela en fera 2.5.
Bien comprendre le dossier, oui. Mais certaines choses peuvent poser questions, remarques et/ou critiques.
Je cite.
++.."Etre présent comme premier actionnaire de référence d'Alstom est un signe de souveraineté et envoie un signal fort aux salariés d'Alstom", juge-t-on aussi à l'Elysée…++
On ne parle pas du peuple, on ne parle pas des salariés d’ Alstom, on ne parle pas de l’emploi, …mais de souveraineté. Cherchez la définition de ce mot dans votre dico préféré. C’est dire l’état d’esprit. A moins que ce ne soit encore une bourde d’un porte-parole de communiquant élyséen.
Je cite.
++..En visite au Creusot (Saône-et-Loire), le Premier ministre a évoqué "une victoire collective pour la France" et salué "l'engagement d'Arnaud Montebourg", présent à toutes les réunions, de même que sa consoeur de l'Ecologie, Ségolène Royal…++
Valls commence à sortir la brosse à reluire, et à s’en servir. Ca peut être utile pour son avenir. Bien qu’il ne se prive pas de dégommer d’anciens « chers collègues ». Des peu influant dans la vie politique, il est vrai. Des gens comme Ayrault, par ex.
Je cite.
++..L'Etat estime avoir les moyens de racheter 20% du capital d'Alstom sans avoir besoin de céder d'autres participations…++
Bonne nouvelle ! On ne sera pas obligé de déshabiller le riche Paul pour vêtir le peu bénéficiaire Pierre. (pour les puristes : c’est juste une image).
Mais, question : tout le monde sait que la France est endettée, n’a plus un flèche, qu’elle recherche désespérément du pognon, qu’elle fait des économies en prenant dans notre poche…..et d’un seul coup d’un seul, miracle, elle a trouvé de quoi racheter 20% du capital d'Alstom.
Les bienfaits de la BPI ? Ou alors, ils ont trouvé l’argent sous les piles de draps ?
Finalement, c’est Bouygues qui tire son épingle du jeu. Il cherchait à se débarrasser d’ Alstom, mais sans trop oser l’avouer.
Bouygues. Encore lui … On pourrait se demander s’il n’y a pas un lien, une liaison, entre Montebourg et Bouygues ? C’est vrai, quoi ? Montebourg préfère Bouygues sur le dossier Vivendi/Numéricâble, Montebourg soulage Bouygues sur le dossier Alstom…
Mais, ne soyons pas trop suspicieux. Soyons positifs.
  
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ddonline ddonline
20/06/2014 22:03:29
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Alstom-L'Elysée salue un dossier mené de façon "professionnelle"
20/06/2014 | 21:24Recommander :
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* Un dossier mené de manière "collective et complémentaire"

* "C'est l'anti-Florange", dit Valls

* "Il en va de l'image de la France", souligne l'Elysée

par Elizabeth Pineau

L'Elysée s'est félicité vendredi de la façon "très professionnelle" dont l'Etat a mené les négociations relatives au rachat de la branche énergie d'Alstom, saluant le caractère "collectif et complémentaire" du travail gouvernemental.

Au bout de deux mois de débats menés sous la houlette de François Hollande, l'Etat a accepté, sous conditions strictes, un rachat partiel de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electric, au détriment d'une offre rivale de l'allemand Siemens et du japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). (Voir )

"Nous avons travaillé de manière collective et complémentaire entre le président, le Premier ministre et le ministre de l'Economie", soulignait vendredi soir un proche du chef de l'Etat, saluant la "fluidité dans la méthode".

"L'Etat a été très professionnel", ajoutait-il. "Ça a été dur, mais ça a été une très bonne négociation".

En visite au Creusot (Saône-et-Loire), le Premier ministre a évoqué "une victoire collective pour la France" et salué "l'engagement d'Arnaud Montebourg", présent à toutes les réunions, de même que sa consoeur de l'Ecologie, Ségolène Royal.

"En termes de méthode, c'est l'anti-Florange, c'est une décision partagée par chacun", a estimé le Premier ministre.

La présidence a elle aussi salué la caractère "symbolique" de ce qu'elle considère comme un succès industriel, deux ans après le sauvetage manqué du site sidérurgique de Florange, objet fin 2012 d'un profond désaccord entre l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg.

"Il en va de l'image de la France au niveau international. La France sait négocier de manière intelligente et ouverte avec de grands groupes", souligne l'Elysée. "Nous savons, dans un monde ouvert, faire valoir nos intérêts en matière de souveraineté, à l'instar d'autres pays".

Mis il y a deux mois devant le fait accompli du rachat par GE de la branche énergie d'Alstom, la présidence estime avoir fait le nécessaire pour "améliorer les offres, passer d'une opération d'achat à une opération d'alliance".

UN SIGNAL FORT AUX SALARIÉS

"Les offres se valaient au final, elles étaient d'égale qualité mais en réalité les négociations d'Alstom étaient beaucoup plus avancées avec General Electric", disait-on pour expliquer le choix final de l'offre américaine.

Aux yeux de la présidence, l'entrée de l'Etat au capital d'Alstom à hauteur de 20% permet de "prendre le relais financier et stratégique du groupe Bouygues, dont on n'était pas sûr, notamment sur le nucléaire, qu'il puisse durablement faire face à des évolutions capitalistiques".

"Etre présent comme premier actionnaire de référence d'Alstom est un signe de souveraineté et envoie un signal fort aux salariés d'Alstom", juge-t-on aussi à l'Elysée.

L'Etat estime avoir les moyens de racheter 20% du capital d'Alstom sans avoir besoin de céder d'autres participations.

"Entre l'Agence des participations de l'Etat, qui a déjà fait un travail remarquable et, si nécessaire, la Banque publique d'investissement (BPI), qui a donné un avis favorable, nous sommes suffisamment équipés pour pouvoir réaliser cette opération", estime l'Elysée.

Une source proche du dossier juge possible de faire aboutir d'ici à la fin du weekend les délicates négociations lancées avec Bouygues pour ce rachat. "Les négociations de prix, c'est toujours comme ça", temporise-t-elle.

Le décret controversé régissant les investissements étrangers en France, pris en mai à l'initiative d'Arnaud Montebourg, "a joué un grand rôle", souligne par ailleurs l'Elysée. "Il sert et servira d'arme de dissuasion".

Au plus bas dans les sondages, François Hollande espère profiter de cet épisode pour redorer son image de dirigeant capable de mener à bien un dossier industriel aussi crucial que complexe.

"Il s'exprimera le moment venu", dit son entourage.

Une intervention présidentielle est envisagée le 14 juillet. (Edité par Matthias Blamont et Jean-Michel Bélot)
  
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ddonline ddonline
20/06/2014 22:02:14
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pour comprendre le dossier

L'Etat marie Alstom à l'américain GE, au détriment de Siemens
Publié le 20-06-2014 à 18h50
L'Etat français, qui a fait monter les enchères autour d'Alstom, a finalement retenu vendredi l'offre américaine de General Electric, et repoussé celle de l'allemand Siemens, tout en entrant au capital du groupe industriel français à hauteur de 20%.

Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, qui avait penché au départ pour l'offre allemande, a annoncé devant la presse à Bercy en fin d'après-midi avoir envoyé une lettre d'intention au patron de GE, Jeff Immelt, lui précisant les conditions de cette alliance GE-Alstom.

Au terme d'une bataille de plusieurs mois, L'Etat français va ainsi entrer au capital d'Alstom à hauteur de 20% dans le cadre d'une alliance avec le conglomérat américain General Electric, qui a été préféré au tandem Siemens et Mitsubishi Heavy Industries.

C'est au conseil d'administration d'Alstom qu'il revient à présent de décider si le groupe entre en négociations exclusives avec GE, au plus tard lundi, date de l'expiration de l'offre de l'américain. Une réunion du CA d'Alstom était en cours vendredi soir.

- Bouygues sort, l'Etat entre -

Afin que le gouvernement puisse exercer sa "vigilance patriotique", selon les termes du ministre, l'Etat va racheter les deux tiers de la participation de Bouygues, et devenir avec 20% du capital le principal actionnaire d'Alstom, a-t-on indiqué à Bercy. Cette part s'élève à 1,72 milliard d'euros.

En outre, "une co-entreprise spécifique française dans le nucléaire et la vapeur sera constituée: Alstom sera maintenue dans une alliance à 50/50 dans le nucléaire, la vapeur ainsi que toutes les activités de la transition énergétique. Cette alliance est donc garantie par l'arrivée de l'Etat aux commandes d'Alstom, c'est en quelque sorte l'Etat qui assure l'effectivité, la solidité et la pérennité de cette alliance", a ajouté le ministre.

M. Montebourg a par ailleurs prévenu qu'il y aurait des "pénalités" si les engagements de GE à créer 1.000 emplois n'étaient pas tenus.

La lettre d'intention est en train d'être examinée par M. Immelt et la direction de GE, a-t-on indiqué dans l'entourage du groupe américain.

Concernant l'offre concurrente de Siemens et du japonais Mitsubishi Heavy Industries, M. Montebourg a souligné que ce projet de groupe franco-allemand de l'énergie qui aurait été composé par Alstom et Siemens s'était "heurté aux règles de la concurrence" de Bruxelles.

Après des semaines d'un feuilleton à rebondissements, le gouvernement pouvait se prévaloir de son interventionnisme qui a payé, selon lui. Paris jouait en effet les uns contre les autres pour faire monter les enchères, notamment depuis l'entrée dans la course de Siemens et MHI en début de semaine.

Alstom, "en terme de méthode, c'est l'anti-Florange", s'est ainsi félicité le Premier ministre Manuel Valls, en référence au conflit à l'automne 2012 entre son prédécesseur Jean-Marc Ayrault et M. Montebourg, qui militait à l'époque pour une nationalisation du site ArcelorMittal de Florange (Moselle).

L'amélioration de l'offre de GE, et donc son soutient par l'Etat, "nous le devons beaucoup à l'engagement d'Arnaud Montebourg", a-t-il déclaré.

L'américain avait amélioré son offre jeudi, avec notamment une concession de taille au gouvernement sur le nucléaire, tout en maintenant sa valorisation de 12,35 milliards d'euros pour les activités convoitées.

Alstom fournit à EDF les turbines à vapeur pour les réacteurs de ses centrales nucléaires, et Paris répugne à voir passer sous pavillon américain cette activité qui touche à la souveraineté du pays.

L'offre concurrente de Siemens-Mitsubishi Heavy Industries, qui a eu un temps les faveurs d'Arnaud Montebourg, avait également été rehaussée vendredi, avec une mise de 8,2 milliards d'euros sur la table en numéraire, contre 7 milliards lundi.

Le patron de Siemens, Joe Kaeser, était lui-même venu présenter cette nouvelle version à François Hollande en début d'après-midi, dans la foulée d'un entretien du président avec le PDG de GE.

Côté syndical, on se montrait soulagé par la décision du gouvernement, la CFE-CGC, premier syndicat du groupe français, voyant comme "un élément rassurant" l'entrée de l'Etat au capital d'Alstom.

- Syndicats rassurés mais vigilants-

"C'est une bonne nouvelle à condition que chacun tienne ses engagements", a déclaré à l'AFP Joseph Crespo, président de la fédération métallurgie de la CFTC, qui s'était déjà prononcé en faveur de l'offre du groupe américain.

Dans la classe politique, la gauche apportait son soutien au gouvernement, à l'instar de Jean-Pierre Chevènement, sénateur et président d'honneur du MRC, pour qui "le compromis auquel le gouvernement est parvenu avec General Electric préserve les intérêts de la France".

Côté Front national en revanche, la réaction était nettement plus vive, sa présidente Marine Le Pen dénonçant "une nouvelle trahison des intérêts de la France par le gouvernement socialiste".
  
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