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doctissimo cite neovacs

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ddonline ddonline
07/10/2014 08:35:18
0
de rien jean roul

entre actionnaires ou futurs possibles actionnaires , il faut s'entraider
  
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luti2005 luti2005
06/10/2014 21:34:08
0
doctissimo cite neovacs


http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/rhumatismes/articles/15373-polyarthri te-rhumatoide-espoir-vaccin-therapeutique.htm


Polyarthrite rhumatoïde : l'espoir d'un vaccin thérapeutique

La polyarthrite rhumatoïde est un rhumatisme inflammatoire qui frappe principalement les femmes avant 50 ans. Face à cette maladie très invalidante, l'arrivée des biothérapies a révolutionné la pratique, mais la survenue de résistances face à ces traitements handicape la prise en charge. La mise au point d'un vaccin thérapeutique pourrait changer la donne.


Et si le futur traitement de la polyarthrite rhumatoïde était un vaccin thérapeutique ? La société française Néovacs travaille depuis plus de 15 ans à la mise au point d'une telle arme thérapeutique.

Les limites des traitements de la polyarthrite rhumatoïde

Vaccin polyarthrite rhumatoïde "La polyarthrite rhumatoïde est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent (de 0,3 à 1 % de la population française) et l'un des plus graves. Elle touche deux à trois fois plus les femmes, principalement entre 45 et 65 ans" précise le Pr. Boissier, chef du service rhumatologie au CHU Avicenne (Bobigny) 1. Caractérisée par un enraidissement matinal et des gonflements, cette maladie touche l'ensemble des articulations. La répétition de poussées, entrecoupées de périodes de rémission, entraîne des dégâts articulaires qui finissent par devenir irréversibles.

Cette particularité souligne l'intérêt d' un diagnostic et d'un traitement précoce, sous peine d'entraîner très rapidement un handicap. "Dès les 5-6 premières années de la maladie, 59 % des patients voient leur autonomie diminuer, 51 % ont dû changer de poste de travail et 24 % ont un statut de travailleur handicapé. De plus, la polyarthrite rhumatoïde augmente le taux de mortalité du fait de maladies cardiovasculaires, infectieuses ou cancers" souligne le Pr Boissier 2.

Depuis plusieurs années, le traitement s'est considérablement amélioré avec le méthotrexate dans les années 1980-90 et les biothérapies à la fin des années 1990. Concrètement, les soins débutent par le méthotrexate et rapidement en cas d'échec, les biothérapies complètent ou remplacent ces traitements 3. Au-delà du soulagement des symptômes, on peut ainsi limiter les destructions articulaires. Mais après un certain délai (ou d'emblée dans de rares cas), l'organisme peut développer des résistances.

Le principe séduisant d'un vaccin thérapeutique

Les biothérapies vont bloquer des cytokines, des protéines responsables de l'inflammation et de la destruction articulaire (la plus connue de ces cytokines est le TNF-alpha). Ces thérapies ciblées reposent sur l'injection d'anticorps produits de façon artificielle à partir de cellules de mammifères ou de bactéries. Mais considérés comme des corps étrangers par l'organisme, le système immunitaire peut au bout d'un certain temps les rejeter. Cet échappement au traitement implique d'augmenter les doses, le nombre d'injections ou de changer de médicament. "Les données recueillis auprès de la base de données britannique DataMonitor 4 indiquent qu'aujourd'hui un patient traité sur deux reçoit un 2e ou 3e produit biologique suite à la perte d'efficacité d'un premier traitement reçu" précise ainsi le Dr Pierre Vandepapelière, directeur du développement clinique de Néovacs, une entreprise qui développe une alternative intéressante depuis 1993.


L'idée de Néovacs est de conduire l'organisme à produire ses propres anticorps contre le TNF-alpha. Pour cela, la technologie Kinoïde ® consiste à combiner une protéine porteuse (ici une protéine KLH - Keyhole limpet hemocyanin) avec la cytokine ciblée. Le complexe ainsi formé est capable de déclencher une réponse immunitaire chez le patient, désormais capable de développer des anticorps anti-cytokines. "De plus, contrairement aux anticorps monoclonaux qui ne ciblent qu'une petite partie de la cytokine, encore appelée épitope, les anticorps produits par vaccination thérapeutique sont dits polyclonaux et vont cibler différentes parties de la cytokine, entraînant une meilleure efficacité à quantité égale" estime le Dr Vandepapelière. Autant d'arguments qui laissent supposer un moindre risque d'échappement, ce qui devra cependant être confirmé par des études de suivi. De plus, ces vaccins thérapeutiques ne nécessiteraient qu'une injection tous les 3 à 6 mois avec des doses plus faibles que celles des injections intraveineuses d'anticorps monoclonaux effectuées toutes les 2 à 4 semaines.

Néovacs : des résultats préliminaires prometteurs

Le 5 janvier 2012, le laboratoire a présenté, après des études chez l'animal 5, des premiers résultats encourageants chez l'homme 6. Une quarantaine de patients qui n'étaient plus répondeurs à au moins un traitement anti-TNF ont ainsi été recrutés. Certains d'entre eux en étaient à leur second, voire leur troisième traitement anti-TNF après échec des traitements précédents. L'objectif de cette étude dite de phase IIa était de déterminer la meilleure dose et le meilleur schéma d'administration du vaccin thérapeutique. Trois doses (90 microgrammes, 180 mcg et 360 mcg) et deux schémas d'administration (à 2 ou 3 injections) ont été testés 7.

Résultats : le TNF-Kinoïde crée une réponse immunitaire chez tous les patients. Plus la dose est importante, plus la réponse immunitaire l'est également (cet effet dose fait que l'injection de 360 mcg est immunogénique chez plus de 90 % des patients). Le schéma reposant sur 3 injections est plus efficace. La présence d'anticorps contre les anti-TNFs prescrits antérieurement ne semble pas avoir d'influence. Enfin, aucun effet secondaire majeur n'ayant été rapporté (seulement quelques rougeurs et démangeaisons passagères).
  
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