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Merci, Mr Bruno Lafon de nous avoir vidé les poches... - Page 2

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gars d'ain gars d'ain
16/09/2019 19:52:38
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Lafarge en Syrie: un des intermédiaires entre le cimentier et les jihadistes mis en examen

Actualité publiée le 16/09/19 18:33

https://www.abcbourse.com/marches/lafarge-en-syrie-un-des-intermediaires-entre-le-cimentier-et-les-jihadistes-mis_481928

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Un des hommes soupçonnés d'avoir servi d'intermédiaire entre le cimentier Lafarge et des groupes terroristes en Syrie a été mis en examen pour "financement du terrorisme" fin août à Paris, a appris lundi l'AFP de sources concordantes.


Jusqu'ici visé par un mandat d'arrêt, Amro Taleb, un Syro-Canadien, s'est présenté de lui-même chez les juges d'instruction parisiens, qui l'ont placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français, a confirmé une source judiciaire.


Contacté par l'AFP, son avocat n'a pas souhaité faire de commentaire.


Cet homme, qui avait été recruté par le cimentier en 2013 officiellement comme "consultant environnement", apparaît dans l'enquête comme ayant servi d'intermédiaire entre la filiale syrienne de Lafarge et des fournisseurs réputés proches de l'organisation Etat islamique (EI).


Selon des notes des services de renseignement français déclassifiées, dont l'AFP a eu connaissance, Amro Taleb aurait notamment participé à une réunion en décembre 2014 avec "l'émir de Daech", Abou Loqman, pour relancer l'usine de Jalabiya (nord) tombée aux mains des jihadistes.


Lafarge SA, propriétaire de Lafarge Cement Syria (LCS), est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via cette filiale, près de 13 millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'Etat islamique (EI), et à des intermédiaires afin de maintenir l'activité de son site en Syrie, alors que le pays s'enfonçait dans la guerre.


Au total, huit cadres ou dirigeants ont été mis en examen pour "financement du terrorisme" et/ou "mise en danger" dans cette information judiciaire déclenchée en juin 2017, après les plaintes des ONG Sherpa et du Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l'Homme (ECCHR).


Lafarge est de son côté poursuivi depuis juin 2018 pour "complicité de crimes contre l'humanité", "financement du terrorisme", "violation d'un embargo" et "mise en danger de la vie" des anciens salariés de l'usine de Jalabiya.


Si l'existence de remise de fonds à des "groupes armés" est ressortie d'un rapport d'enquête interne, le groupe conteste toute responsabilité dans la destination de ces versements à des organisations terroristes et rejette les accusations de "complicité de crimes contre l'humanité".


Lafarge et trois dirigeants -Bruno Lafont, ex-PDG, son ancien directeur Sûreté, Jean-Claude Veillard, et l'un des ex-directeurs de la filiale syrienne, Frédéric Jolibois- ont contesté devant la justice leurs mises en examen. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris doit se prononcer sur ces requêtes le 24 octobre.


Outre Amro Taleb, le nom d'un autre intermédiaire, Firas Tlass, est cité dans l'enquête. Il est visé par un mandat d'arrêt.


En garde à vue fin 2017, les cadres de Lafarge se sont défendus de toute complicité avec M. Taleb, l'accusant d'être un "escroc" ayant tenté de racketter l'entreprise.

  
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gars d'ain gars d'ain
29/01/2019 11:32:58
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Agenda financier 2019 de Lafarge Holcim


• 07 mars 2019 : Résultats annuels 2018

• 04 avril 2019 < 06 Apr. 2019 : 6th International LafargeHolcim Forum for Sustainable Construction

The LafargeHolcim Forum is dedicated to the topic of “Re-materializing Construction”.

• 15 mai 2019 : Assemblé générale 2019


https://www.lafargeholcim.com/calendar





  
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gars d'ain gars d'ain
24/01/2019 11:55:45
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ça pourrait secouer...


LafargeHolcim: UBS dégrade sa recommandation à "Vente"

Actualité publiée le 24/01/19 11:44

UBS dégrade sa recommandation sur LafargeHolcim de 'neutre' à 'vente' avec un objectif de cours réduit de 47 à 43 francs suisses, ce qui implique un potentiel de baisse de 8% pour le titre du fabricant de matériaux de construction.

'Avec une valorisation qui intègre des rendements en amélioration substantielle et une prime relative par rapport à ses pairs, nous dégradons à vente', explique le broker qui juge 'injustifiée' la prime de valorisation du groupe franco-suisse.

  
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gars d'ain gars d'ain
19/12/2018 09:26:29
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Interminable sucession d'échecs baissiers à revenir sur l'oblique baissière rouge...


ça fait maintenant 1 an que ça dure et la 6eme tentative vient d'échouer à la baisse comme le monte graphe. On devrait donc copntinuer dans les semaines à venir dans le sens du biseau en rouge, mais si on tentait à nouveau de repasser l'oblique de résistance en pointillés rouge.

La fusion providentielle dont une partie des actionnaires (notamment les petits) ne voulaient tourne au fiasco boursier : on a perdu 50% de la valeur bopursière du groupe. Et le groupe est maintenant empêtré dans des affaires et des enquêtes graves allant jusqu'à sa mise en accusation en temps que personne morale, ainsi de que son comité de direction à l'époque des faits concernant la cimenterie de Syrie...

Un très bon résumé de l'affaire "Lafarge en Syrie : ciment, bakchichs et terrorisme" avec un lien Podcast figure en post précédent.

Coté MM, on notera que l'on rentre enfin dans le vide du sujet baissier avec l'entrée en domination de la MM 200 verte baissière (à 46,93) qui va croiser la MM 100 bleue (à 46,96) (anotée en carré bleue).

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Message complété le 19/12/2018 09:32:29 par son auteur.

NB : GRAPHE en HEDBO.
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gars d'ain gars d'ain
19/12/2018 08:38:59
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Podscast "AFFAIRES SENSIBLES " : "Lafarge en Syrie : ciment, bakchichs et terrorisme"

https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-17-decembre-2018

https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-14-octobre-2017

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L'usine de ciment Lafarge reste en Syrie durant la guerre et paye des bakchichs à des groupes armés. La France était-elle au courant ?

Enquête de Benoît Collombat et Elodie Guéguen


Lafarge-Holcim est le leader mondial des matériaux de construction. Son chiffre d'affaires s'élève à plus de 13 milliards d’euros. Lafarge, c'est aussi 63 000 collaborateurs et plus de 1600 sites de production dans le monde.


Lafarge en Syrie : du ciment coûte que coûte

En 2008, le groupe achète une usine dans la commune de Jalabiya, proche de la ville de Raqqa, qui deviendra le fief de l’Etat islamique. En 2011, la guerre civile éclate en Syrie. Total, Air liquide et les fromageries Bel quittent le pays. En 2012, il ne reste qu’une seule multinationale : Lafarge, qui fait vivre près de 5000 personnes.


Pourquoi Lafarge reste en Syrie, malgré la guerre civile ?

Le groupe a beaucoup investi dans cette cimenterie et ses dirigeants ne veulent pas abandonner leur usine flambant neuve. Mais Lafarge pense surtout à la suite : la reconstruction du pays. C’est ce qu'affirme Bruno Pescheux, directeur général de Lafarge Syrie, entendu par les douaniers le 3 février 2017 : "On pensait que, quand tout serait fini, il y aurait au moins une cimenterie qui pourrait fournir du ciment pour reconstruire la Syrie."


Pour franchir certaines zones, Lafarge doit accepter de payer les milices. "On était dans une économie de racket, avec des groupes armés, alors que nous n’avions pas d’armes", explique aux enquêteurs le directeur général adjoint du groupe, Christian Herrault.


Soit on acceptait le racket, soit on partait et on organisait le repli.

Pour gérer cette situation, le groupe recrute Firas Tlass, le fils d’un haut dignitaire syrien. Cet homme d’affaires a ses entrées dans tous les milieux, des hauts diplomates aux groupes rebelles les plus radicaux. Embauché comme conseiller en sécurité, sa mission est de sécuriser les routes en négociant avec les groupes armés. Son salaire s'élève à 75 000 dollars par mois, avec en plus un "budget bakchich".


Des notes de frais bidons

Au sein de l’usine syrienne, entre 80 et 100 000 dollars sont destinés à "arroser" les différentes milices, selon les éléments recueillis par les enquêteurs. De l’argent liquide sort des caisses et passe en fausses notes de frais. Cet argent est ensuite distribué à une multitude de groupes rebelles : Armée syrienne libre, forces kurdes, groupes islamistes…


D’autres témoignages accréditent le fait que Lafarge accepte de payer des djihadistes. Christian Herrault, directeur général adjoint de Lafarge, affirme aux enquêteurs :


Daech vient dans la liste des racketteurs.

Il précise que ce racket correspondait à "10% des sommes, l’équivalent de 500 tonnes de ciment". "Est-ce qu’on va tout plier pour 500 tonnes ?" se demande-t-il devant les enquêteurs. Quant à Bruno Pescheux, directeur général de Lafarge Syrie de 2008 à 2014, il explique que "Monsieur Tlass discutait avec les factions rebelles et versait une obole pour que nos employés ne soient pas ennuyés aux différents points de passage." Il ajoute que le montant prévu pour Daech était "de l’ordre de 20 000 dollars".


Un laissez-passer de Daech

Existe-t-il des preuves matérielles de ce racket ? L’enquête a, par exemple, montré qu’en 2014, Daech a voulu récupérer la liste des employés qui travaillaient à l’usine, pour pouvoir les identifier.


Ainsi, le 28 août 2014, le "Monsieur sécurité" de l’usine écrit à son responsable français : "l’Etat islamique veut une liste de nos employés avec leurs cartes d’identité pour pouvoir tous les contrôler et les laisser passer lorsqu’ils se rendent à l’usine."


Les enquêteurs ont également découvert une sorte de laissez-passer officiel, avec le sceau de l’Etat islamique. Lorsqu’il est interrogé à ce sujet, le PDG de l’époque, Bruno Lafont, répond, sur procès-verbal :


Si ça a existé, ça n'a pas existé longtemps, mais je n'étais pas au courant de ça.

Officiellement, Lafarge n’a jamais eu de contact, ni payé Daech.


La sécurité des employés de Lafarge en question


Un fragile "cordon sanitaire" autour de l’usine

Les employés expatriés doivent quitter l’usine Lafarge, au début de la guerre civile. Mais les employés syriens, eux, restent sur place pour faire tourner la cimenterie. Ils sont logés à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail, à Alep ou à Kobané.


Mais se déplacer reste très dangereux. En octobre 2012, neuf employés de l’usine sont kidnappés sur la route de la cimenterie. Lafarge doit payer une rançon de 200 000 dollars pour les libérer.


En avril 2013, la ville de Raqqa, située à quelques dizaines de kilomètres de la cimenterie, tombe dans les mains de l’organisation terroriste Etat islamique.


Le 29 juin 2014, Abou Bakr Al Bagdadhi proclame l’instauration du califat. Daech revendique un Etat islamique en Syrie.


A ce moment-là, pourtant, la cimenterie n’est pas évacuée. Sur le papier, un "cordon sanitaire" de combattants kurdes est censé protéger l'usine. Mais c’est un cordon très fragile. Au sein de l’usine, l'inquiétude grandit.


Le SOS d’un responsable de l’usine

En juillet 2014, le responsable de la sécurité de l’usine écrit à la direction de Lafarge :


Nous avons besoin de votre aide.

"Nos employés sont très perturbés et inquiets. Ils se sentent comme des prisonniers au sein de l’usine. Nous ne sommes pas capables de les rassurer. Nous ne pouvons pas prévoir comment va évoluer la situation autour de l’usine."


Les employés sont cloîtrés à l’intérieur de la cimenterie. L’usine arrête sa production pendant un mois. Et lorsqu'elle redémarre, le même responsable syrien de l’usine écrit à son patron : "Nous avons repris la distribution dans des conditions très difficiles. Pour te dire la vérité, il y a beaucoup de risques pour ma vie. Je deviens une cible (…) Je ne peux pas voir d’avenir prometteur pour la Syrie. Mon intention de quitter le pays est chaque jour plus ferme."


Réponse de son responsable : "C'est un plaisir d'avoir de tes nouvelles, même si elles sont mitigées. Bonne nouvelle d'entendre que la distribution a repris. Malgré la suspension trop longue des ventes, cela montre que nous pouvons toujours être en activité dans un environnement aussi difficile. Mauvaise nouvelle d'entendre que tu envisages de quitter le pays. As-tu été personnellement menacé ?"


Le 20 septembre 2014, l’usine est attaquée par Daech alors que 27 personnes se trouvent encore dans la cimenterie. Elles parviennent à quitter les lieux par leurs propres moyens. Aujourd'hui, onze de ses anciens salariés syriens décident de saisir la justice française par le biais de l’association Sherpa. Ils estiment que leur employeur ne les a pas protégés.


De son côté, Lafarge explique qu’un plan d’évacuation de l’usine était prêt. Le groupe ajoute que "même si les choses ne se sont pas passées comme prévu, il n’y a eu ni mort ni blessé".

Que savaient la France et l’Etat syrien ?


"C’est le drapeau français"

Aujourd’hui, l’association Sherpa demande l’audition par les juges de l’ancien ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, et de deux anciens ambassadeurs de France pour la Syrie.


Une demande motivée par les déclarations de plusieurs anciens responsables de Lafarge, devant les enquêteurs. Ainsi, Christian Herrault, directeur général adjoint du groupe, affirme : "On allait voir tous les six mois l’ambassadeur de France pour la Syrie. Personne ne nous a dit : "Il faut que vous partiez". Le gouvernement français nous incite fortement à rester, c’est quand même le plus gros investissement français en Syrie. C’est le drapeau français."


Une version formellement contestée au ministère des affaires étrangères. Une source diplomatique évoque, au contraire, des "mises en garde" faites à Lafarge.


La diplomatie française savait-elle que Lafarge était racketté par des milices armées ? Interrogée sur ce point, Agnès Romatet-Espagne, porte-parole du Quai d’Orsay, dément. Elle était auparavant à la tête de la Direction générale des entreprises au Quai d’Orsay, chargée de suivre les entreprises françaises à l’étranger. Elle affirme avoir vérifié, dans les archives de sa direction de l'époque, s’il existait des échanges entre Lafarge et la diplomatie française, au sujet de la Syrie : "je n'ai rien trouvé", dit-elle.


Des notes confidentielles de l’ambassade

Des contacts ont pourtant existé en 2014. Nous avons pu consulter des notes confidentielles de l’ambassade de France, alors en Jordanie, qui font état de deux entretiens entre le patron de Lafarge Syrie et l’ambassade : le 10 puis le 22 septembre 2014, juste avant et juste après l’attaque de la cimenterie par Daech. Ces notes ne disent rien du racket, mais elles montrent que la France était informée de la gravité de la situation sur le terrain.


Des liens avec la DGSE

Les responsables de Lafarge assurent également avoir été en relation régulière avec les services secrets, notamment la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), par le biais du responsable de la sécurité pour Lafarge dans le monde, Jean Claude Veillard.


Pour les enquêteurs, l’homme a forcément conservé des contacts dans "les services". C’est ce qu’on comprend dans ce rapport de synthèse des douanes : "Le passé militaire de M. Veillard chez les fusiliers marins, dans les forces spéciales et les commandos laissent présumer des contacts encore très étroits avec la DGSE. Il paraît peu vraisemblable qu’une personne aussi expérimentée ait été si peu au courant de la situation d’une cimenterie dans un pays en guerre".


"Un cheval de Troie" au cœur des combats ?

On peut dès lors se demander si cette cimenterie, située au cœur des combats en Syrie, ne constituait pas un "cheval de Troie" idéal pour récoler des informations du terrain. D’autant qu’à l’époque, le contact les services de renseignement français et syriens était rompu. L’usine de Jalabiya pouvait donc présenter un intérêt stratégique.


L’Etat syrien : un œil sur la cimenterie

L’Etat syrien aussi est forcément en contact avec l’usine Lafarge. Le groupe paye des impôts, des taxes, il a aussi des relations commerciales avec Damas, notamment pour l’achat de matières premières.


Mais ce n’est pas tout. Nous avons découvert que le régime syrien était "coactionnaire" de l’usine Lafarge : sa participation s’élève à 1,33% du capital de l’usine. L’Etat syrien siège donc désormais au conseil d’administration de la cimenterie.


Comment est-ce possible ? Quand Lafarge rachète cette cimenterie avant le début de la guerre civile, une riche famille syrienne est déjà présente au capital. En 2012, cette famille fait défection et devient opposante au régime. Sa part dans l’usine est confisquée par le régime de Bachar al Assad, qui met donc officiellement un pied dans l’usine.


La France le savait-elle ? Une phrase dans un document confidentiel rédigé par le conseiller de l’ambassadeur de France en Jordanie atteste que la diplomatie française était au courant. Ce message de septembre 2014 est transmis à Paris, notamment à la direction générale du Trésor, à la direction générale des entreprises au Quai d’Orsay :


Bien qu’ultra majoritaire, Lafarge doit désormais cohabiter avec l’Etat syrien comme coactionnaire de son usine.

Or, à l’époque, les autorités françaises n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le régime de Damas.


Qu’en disent les dirigeants de Lafarge ? Devant les enquêteurs, le PDG à l’époque, Bruno Lafont affirme qu’il ignorait que l’Etat syrien avait des parts dans l’une de ses filiales. En revanche, Bruno Pescheux, directeur de Lafarge Syrie, reconnaît sur procès-verbal que "c’était un sujet d’interrogation. On ne savait pas, dans le contexte qui prévalait, ce que l’Etat syrien comptait faire de cette participation."


Le risque des sanctions internationales

Cette participation de l’Etat syrien dans une filiale de Lafarge constitue-t-elle un risque juridique pour le cimentier, alors que des sanctions internationales ont été prises à l’encontre de la Syrie ?


Selon des experts que nous avons contactés, la présence de l’Etat syrien dans une entreprise française, à l’époque, ne tomberait pas forcément sous le coup des sanctions internationales. C’est l’un des nombreux fils que doit démêler la justice française.


A ce moment-là, les entreprises ne peuvent plus commercer comme avant avec le régime syrien : des embargos visant Damas ont été mis en place par les Nations Unies et l’Union européenne.


Bercy porte plainte

Il faut attendre un article du Monde en juin 2016 (lien abonnés) révélant ces soupçons sur Lafarge pour que le ministère des Finances lance l’alerte.


En septembre 2016, Bercy dépose plainte pour soupçons de commerce avec les terroristes de Daech et contournement des sanctions visant la Syrie.


Trois juges enquêtent depuis juin 2017, deux du pôle financier de Paris, et un du pôle antiterroriste. Ils travaillent à la fois sur des "soupçons de financement du terrorisme" et sur la possible "mise en danger" des employés.

  
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gars d'ain gars d'ain
31/03/2017 11:58:08
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Tentative de préservation de la sortie de cartouche de consolidation au dessus de 53.40.

Depuis le plus bas inscrit le 12 février 2016, on s'inscrit dans une reprise haussière noté en vert "Canal Haussier Su. 1 / Ré. 1".

Actuellement, on vient de sortir de 6 mois de consolidation haussière sous 53.40 (cartouche latérale de consolidation). Les 2 tentatives pour sortir du Canal Haussier à la hausse ont avorté.

Comme précédemment, on ne pet pas dire que le groupe brille par des éclats de génie en terme de communication financière... Sa récente prise de position d'abord pour alimenter en ciment la construction du mur américano-mexicain, puis un revirement de parole a couté au groupe la perte du marché de "Paris Plage" hautement médiatique.

Encore une catastrophe de communication. Le mastodonte dont on nous a vendu la fusion à marché forcée peine toujours à convaincre de son efficacité capitalistique. Pour ma part, je viens de lâcher les bonis de fusion (1/10 détenues) : ras le bol...

Concernant le graphe, on reste finalement sagement dans le canal haussier qui montre que l'on devrait mettre encore un certain temps pour revenir sur les 70 euros. En guise de plâtrage des comptes, on nage toujours dans les cessions d'actifs...

Les 4 MM et la bande de Keltner restent en tendance haussière "Molle"...

Notons encore que "En 2017, LafargeHolcim reversera du cash aux actionnaires, via un dividende de deux francs suisses par action proposé lors de l'assemblée générale en mai, et un programme de rachat d'actions pouvant atteindre un milliard de francs sur la période 2017-2018."

On notera que le capital pourtant énorme de cette entreprise n'est pas exploité au mieux de ses capacités et que finalement, tout ce que l'on a trouvé pour faire remonter le cours des actions : c'est dépenser de 1 milliards de rachats d'action au lieu de se concentrer sur l'efficacité du capital et la rentabilité des actifs détenues et agglomérés.

On n'a finalement aussi que faire des conseils d'achat pour viser 55 euros quand le titre reste sur une baisse nette actuellement de plus de 15 euros. La fusion promettait un cours supérieur à 70 euros avec les synergies. On attend toujours, Mr Lafont...

Tout ce que je constate pour l'instant, c'est une baisse de valeur et une baisse du nombre de titre alors que la fusion va fêter son deuxième anniversaire : on reste très loin du compte et des comptes...

Retrouver la première cotation vers 64.66 demeure pour l'instant un rêve lointain...

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jipes jipes
10/06/2016 14:53:16
1
La fond, OUI, mais pas les fonds des gros financiers.
  
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yopdu34 yopdu34
10/06/2016 14:02:35
2
En résumé le béton a t'il touché lafont ?
  
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jipes jipes
10/06/2016 13:16:13
0
J'ai travaillé autrefois pour un groupe cimentier concurrent de Lafarge. Ce groupe s'est aussi rapproché de Holcim et tout s'est bien passé pour les actionnaires qui n'ont pas été lésés. Mais de faire partie du CAC 40 peut avoir son revers de médaille.
  
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gars d'ain gars d'ain
10/06/2016 12:38:21
0
La fête baissière continue chez la fusion "attrape-couillon"

Regardez donc ce parcours modèle depuis la fusion. Le numéro 1 que l'on nous vendait comme sorti de terre, et est sorti de route et il a pas de GPS pour rentrer à la maison...

Lafont mérite d'être coulé les 2 pieds en avant dans un sous bassement de chantier : ah, çà, c'est béton...

Comme dirait Renaud "Laisse béton"...
  
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tirelire19 tirelire19
14/01/2016 11:12:03
1
Période des soldes sur le titre , on approche des - 50 % entre le plus haut et le cours actuel sous les 40 euros, ne vous précipitez pour acheter la DEFLATION règne sur ce titre , belle fusion pour se faire plumer au cours des 70 euros
  
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gars d'ain gars d'ain
04/01/2016 17:17:43
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Attrape-couillons, cotillons et paillettes de fusion....

La fusion lafarge / holcim n'avait laissé hélas peu de choix aux actionnaires individuels. Et il a donc valu s'y résoudre. Une décision que l'on peut amèrement regretter...

Visiblement la fusion de Lafarge avec Holcim n'aura enrichi qu'un seul homme en 2015: Mr Bruno Lafon avec tous ses bonus et boni de fusion, de départ.

Les actionnaires eux d'abord 1/10 de titre en parité de fusion.
Au plus haut juste après la fusion qui devait être l'opération du siècle, on a coté 73.87 euros
Enfin vu la cotation au 31 décembre 2015 à 46.72, soit -36.75%.

Ajoutons encore -4.38% ce jour à 44.675.

La perte annuelle de valeur de la ligne avoisine donc -50%, sans compter le manque à gagner de sortie de PEA pour ceux qui étaient ou la vente forcée des titres Hors PEA.

Je propose donc que toutes les sommes perçues cette année par Mr Lafon soient ponctionnées de 50 % afin de résorber les dettes.

Et donc merci, encore Mr Lafon... pour ce juteux placement....

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