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Airbus et Boeing aiguisent leurs arguments sur le champ de bataille ch

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millo millo
02/11/2016 10:25:50
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A LA LECTURE DE CET ARTICLE, J4AI LE CURIEUX SENTIMENT D'UNE FUITE EN AVANT STRATEGIQUE, OR LA RUSSIE AVAIT AUSSI COPIE CONCORDE.....MAIS POUR QUEL RESULTAT!!
  
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02/11/2016 10:25:50
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Cérémonie à l'occasion du début de la construction d'une nouvelle installation Airbus à Tianjin le 2 mars 2016. (AFP/Archives/FRED DUFOUR)

Airbus et Boeing aiguisent leurs arguments au salon aérien de Zhuhai, le plus grand de Chine, alors que les deux avionneurs risquent de se retrouver à terme face à la concurrence de leurs partenaires chinois.

La Chine est l'un des principaux champs de bataille des deux rivaux de l'aéronautique mondiale.

Airbus a annoncé mardi s'attendre à ce que la Chine ait besoin de près de 6.000 avions lors des 20 prochaines années, soit un marché de 860 milliards d'euros. Le constructeur américain est encore plus optimiste, tablant sur 6.800 appareils, pour une valeur de plus de 900 milliards d'euros.

Les deux avionneurs ont conclu des partenariats avec des groupes chinois afin de s'attirer les bonnes grâces de Pékin.

Airbus dispose depuis 2008 à Tianjin (nord) d'une ligne d'assemblage pour A320. Boeing a conclu l'an dernier un accord de coopération avec l'avionneur étatique chinois Comac pour l'ouverture d'un "centre de finition" pour l'aménagement de moyen-courriers B737.

"La décision que nous avons prise il y a dix ans était la bonne", se félicite Eric Chen, président d'Airbus Chine, notant à Zhuhai que le groupe européen a pris beaucoup d'avance sur son concurrent américain.


Un Boeing 787 de la compagnie All Nippon Airways, à Tokyo le 14 juillet 2015 (AFP/Archives/TOSHIFUMI KITAMURA)

Ce dernier réplique en assurant que son 787 est technologiquement en avance sur son concurrent, l'Airbus A350. "Il possède des caractéristiques techniques qui ne sont pas disponibles sur l'A350", assure Darren Hulst, directeur commercial exécutif pour l'Asie du nord-est. Boeing doit livrer 14 exemplaires du 787 cette année et a engrangé 46 commandes ou options supplémentaires, a-t-il dit.

- 'Pas de problème' -

Mais alors qu'Européens et Américains se disputent les faveurs des compagnies aériennes chinoises, Pékin encourage ses propres industriels à les concurrencer sur le marché intérieur, voire à l'international.

Comac, le partenaire de Boeing, a ainsi mis au point un monocouloir, le C919, qui doit concurrencer directement le Boeing 737 et l'Airbus A320 dans le segment des avions de 160 places. Comac a annoncé à Zhuhai avoir engrangé une commande pour vingt C919 de la part de China Eastern Airlines.


Des drapeaux chinois accueillent un ARJ21-700, premier jet chinois pour passagers produit en série en Chine, à Shanghai le 28 juin 2016 (AFP/Archives/STR)

Le constructeur chinois a également réalisé cette année le premier vol commercial de son appareil régional (90 places), l'ARJ21.

Mais Airbus comme Boeing assurent ne pas craindre la concurrence chinoise.

Le marché des monocouloirs est suffisamment vaste pour de multiples constructeurs, assure Darren Hulst chez Boeing.

"Nous nous félicitons de la concurrence", affirme François Caudron, chef du marketing d'Airbus, tout en rappelant que l'européen "a mis 30 ans pour mettre en place une famille d'appareils monocouloir".

Le canadien Bombardier, qui produit des appareils du même type que l'ARJ21, se veut aussi rassurant sur son partenariat avec Comac. "La Chine est un grand marché", déclare son vice-président, Andy Solem. "Nous avons largement la place de grandir (...) Nous prévoyons d'étendre notre coopération et ne voyons pas de problème pour le moment" avec la concurrence de Comac.

- Et dans 10 ans ? -

A court terme, les entreprises étrangères ont peu à craindre de leurs rivales chinoises sur les marchés occidentaux, estime Eric Lin, spécialiste des questions de transport chez UBS Securities.

"Mais dans dix ans, c'est dur à dire", souligne-t-il.


Le nouvel avion de chasse furtif chinois J-20 présenté lors du salon aéronautique de Zhuhai (sud) (AFP/STR)

La Chine a déjà démontré sa capacité à intégrer avec une célérité déconcertante les technologies étrangères. Ex-acheteur d'avions militaires russes, le pays est devenu en 20 ans producteur de chasseurs furtifs. Le géant asiatique a également créé en deux décennies le plus long réseau TGV au monde.

Les géants aéronautiques étrangers sont conscients des risques à former leurs futurs rivaux chinois, note Christopher Balding, professeur à l'Université de Pékin.

"Mais même s'ils ne venaient pas en Chine, ils risqueraient de toute façon de se faire voler une innovation", souligne-t-il.

"La seule chose qu'ils feraient, au final, ce serait compromettre leurs revenus."

© 2016 AFP

  
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