OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Les banques centrales se mobilisent contre le protectionnisme

Cours temps réel: 8 016,65  -0,93%



whatelse whatelse
15/02/2017 16:34:24
0
Ce qui me chagrine le plus, c'est que le pros "francxit" sont toujours dans la négation de cet état de fait, alors que c'est tellement évident .
  
Répondre
CRI74 CRI74
15/02/2017 16:17:56
0
whatelse
Regardez déjà ce que coûte la rumeur des sondages : 22 milliards !
Imaginez avec des élections cataclysmiques ! --> qualificatif approprié au programme de la candidate
Expliquez moi par quel miracle un pays affaibli et isolé avec une monnaie faible gagnerait quelque part ?
On dévalue pour avoir une main d'oeuvre compétitive ... mais pour servir quelles usines ? Notre industrie lourde a été pour une bonne partie délocalisée (merci qui au fait ? )
  
Répondre
whatelse whatelse
15/02/2017 16:08:43
0

CRI74,
Donc, si on sort de l'euro cela couterait bien plus de 20 milliards par an. 20 milliards, c'est des euros je suppose ?
  
Répondre
CRI74 CRI74
15/02/2017 15:21:36
1
En terme de surcoût de la dette , le seul risque Le Pen vient de faire perdre 22 milliards à la France par renchérissement des taux en quelques semaines .
Le gouverneur de la banque de France est même relativement optimiste lorsqu'il prévoit 30 milliards
  
Répondre
CRI74 CRI74
15/02/2017 15:19:07
0
Il y a une certaine confusion entre les effets de la mondialisation et du protectionnisme .
Sortir d'une union économique n'empêche nullement d'être confronté à la concurrence des pays à bas coûts , donc paupérisation assurée malgré tout ,adjoint d'un point négatif essentiel : rester seul pour affronter le reste de la planète
Et que croyez vous qu'il advienne avec la spéculation financière contre le pays qui s'y risquerait , dont la banque centrale ferait évidemment pâle figure en terme de protection ?
Un point négatif parmi une multitude d'autres bien identifiés
  
Répondre
jipes jipes
15/02/2017 15:14:40
2

L'intitulé de la file aurait dû être nommé


"Les banques centrales se mobilisent pour défendre leur protectionnisme"


"Entre autres, le financement de la dette française coûterait nettement plus cher: "plus de 30 milliards d'euros par an à terme", selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France"


Monsieur Villeroy de Galhau (après avoir réussi à nous vendre son fil à couper le beurre -voir L'euro est une arme dans la compétition internationale-), veut endormir toutes les âmes sensibles et brandir une des armes favorites du Front Républicain (la peur de l'autre).



  
Répondre
lfdp lfdp
15/02/2017 15:08:36
2
Le logement de Mario Draghi a une serrure, j'imagine,..
En économie c'est pareil, certains ne doivent pas entrer et d'autres sortir.
Pour la France, le libre-échange euro-mondialisé est appauvrissement abaissant les prix et salaires sous les coûts nationaux que les entreprises ne peuvent pas pratiquer, donc en faillite ou s'externalisant.

Message complété le 15/02/2017 15:12:26 par son auteur.

Ce que ne voit pas de nombreux économistes, les pertes de croissance par des prix trop bas, imposés du libre-échange.

  
Répondre
whatelse whatelse
15/02/2017 14:31:04
0
Tiens, les pros sortie de la France de la zone euro disaient que sortir de l'euro ne coûterait rien à la France, nous mentirait on ?
  
Répondre
whatelse whatelse
15/02/2017 14:31:04
0

Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, au cours d'une conférence de presse à Francfort, le 19 janvier 2017 (AFP/Archives/Daniel ROLAND)

Officiellement, les banques centrales ne font pas de politique. Depuis plusieurs semaines, des banquiers centraux aux quatre coins du monde sortent toutefois de leur réserve, s'inquiétant d'une montée du protectionnisme et du populisme.

"Le protectionnisme ne mènera à rien d'autre qu'à une baisse de prospérité" généralisée, a récemment prévenu Yves Mersch, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE).

Ces propos sont intervenus trois semaines après l'entrée en fonction du président américain, Donald Trump, chantre du protectionnisme avec son slogan "America first" ("l'Amérique d'abord"), dont les premières décisions ont jeté le trouble parmi la communauté internationale.

"Le commerce mondial reste ralenti en raison d'une tendance grandissante vers des mesures protectionnistes et des tensions politiques accrues", a pointé il y a une semaine la Banque centrale indienne et, pour la Banque centrale du Brésil, la politique économique américaine rend "la conjoncture économique mondiale particulièrement incertaine".

"La voie vers la prospérité libérale ne peut pas passer par la construction de barrières entre les uns et les autres", a déclaré de son côté Philip Lowe, gouverneur de la Banque d'Australie (RBA).

Et la banque centrale mexicaine a estimé que la nouvelle politique américaine risquait de dégrader les relations entre Etats-Unis et Mexique.

De son côté, la Réserve fédérale américaine s'est pour l'instant gardée de tout commentaire sur la question, sa présidente, Janet Yellen, se bornant à pointer mardi "le manque de clarté" jusqu'ici des projets économiques du nouveau gouvernement.

- Motifs d'inquiétude nombreux -

Très attachées à leur indépendance vis-à-vis des gouvernements, la plupart des grandes banques centrales prennent traditionnellement garde à se maintenir au-dessus de la mêlée politique.

En retour, elles utilisent librement leur jugement économique pour fixer leurs taux d'intérêt et préserver la stabilité financière.

"Les banquiers centraux ont certes un peu empiété sur un terrain qui n'était pas le leur ces dernières années en formulant de manière prudente des recommandations politiques. Mais depuis quelques temps, une étape supplémentaire a été clairement franchie", explique à l'AFP Frederik Ducrozet, chez Pictet.

Les récentes prises de positions des banques centrales dans le débat public "reflètent surtout le fait que le protectionnisme n'était pas vraiment un problème jusqu'à présent", plus qu'une volonté de jouer un rôle politique, estime de son côté son confrère Ben May, d'Oxford Economics.

Et de ce point de vue, les motifs d'inquiétude ne manquent pas pour les banques centrales - entre Brexit britannique, menaces de nouvelles taxes douanières aux Etats-Unis, projet de dérèglementation de la finance américaine - alors que l'économie mondiale tente de tourner la page de la crise financière de 2008.

S'y ajoutent des craintes sur une possible guerre des monnaies, après des propos peu amènes de l'administration américaine en direction de l'Allemagne ou du Japon, accusés de manipuler leur devise pour profiter d'avantages commerciaux indus.


Mario Draghi le 19 janvier 2017 (AFP/Archives/Daniel ROLAND)

"Je ne pense pas que le protectionnisme se répandra vigoureusement et largement dans le monde", a rassuré fin janvier le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda.

Pour autant, "nous observons un scepticisme croissant vis-à-vis de la mondialisation et pas seulement aux Etats-Unis. En Europe aussi, la peur de la mondialisation et le refus des marchés ouverts progressent", s'est récemment inquiété Jens Weidmann, gouverneur de la Bundesbank.

- L'euro 'irréversible' -

Les banques centrales scrutent plusieurs élections clés prévues cette année en Europe, notamment en France et en Allemagne, où les partis nationalistes et anti-euro ont le vent en poupe.


Une personne retire des euros d'un distributeur de billets à Lille le 4 janvier 2017 (AFP/Archives/PHILIPPE HUGUEN)

En France, si la présidente du Front national, Marine Le Pen, était élue, le pays "quitterait l'Union européenne, ce qui signifierait probablement la fin de l'union monétaire", juge Jörg Krämer, économiste chez Commerzbank. Une perspective improbable si on en croit les sondages, mais qui rend "les investisseurs de plus en plus nerveux", ajoute cet analyste.

A tel point que le président de la BCE, Mario Draghi, a senti le besoin de rassurer sur l'avenir de la jeune monnaie unique, réaffirmant lors de sa dernière audition au Parlement européen à Bruxelles que "l'euro est irréversible".

Sortir de l’euro comporte "des risques dont personne ne mesure les conséquences", a de son côté mis en garde son collègue Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE.

Entre autres, le financement de la dette française coûterait nettement plus cher: "plus de 30 milliards d'euros par an à terme", selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France.

© 2017 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201702151634 566846

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste