L'Opep est maintenant pris au prix au piège de sa baisse qu'elle est condamnée à respecter : si elle en venait s'amender, on aurait une remontée encore plus importante de la production avec une reprise nette de la hausse des stocks, ce qui entrainerait une chûte des prix...
Chûte des prix qui de toute façon viendra... car les non alignés OPEP et le Schite US ont nettement rouvert les robinets pour retrouver de l'air financièrement.
Le goulot d'étranglement reste les capacités de raffinage et la hausse de la consommation.
Dans ce contexte, les énergies renouvelables vont avoir du mal à progresser...
(CercleFinance.com) - Ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en juillet se tassait de 0,1% à 50,7 dollars, le WTI américain d'échéance mai l'imitant : - 0,1% à 47,8 dollars.
La semaine aurait été marquée, sur les marchés pétroliers, par le recul imprévu des stocks commerciaux américains. Mais aussi, et peut-être surtout, par la poursuite de la hausse des extractions de pétrole aux Etats-Unis, où les producteurs non conventionnels ont réduit leurs coûts et profitent de la reprise qu'a connu le cours du WTI depuis 16 mois.
En face, l'Opep a sensiblement réduit sa production depuis le début de l'année, et que le mouvement continue : - 18.200 barils/jour en avril. Même s'il s'agit du plus faible recul mensuel depuis décembre.
Depuis janvier, l'Opep a réduit, depuis janvier sa production de 1,2 millions de barils/jour, rappelle un analyste parisien.
Reste à savoir si le cartel prolongera ou non sa politique au-delà du premier semestre, ce qui devrait être tranché lors du prochain sommet, qui se tiendra le 25 mai à Vienne.